Tu remarqueras peut-etre dans mon messages certaines precautions de langage places la a dessein ? Le constat principal est celui d'un fiasco notoire, quel que soit le lien (ou ses limites) de ce projet a Wendling.XAV a écrit :si tu t'etais renseigné un peu plus tu aurais vite vu que les designs definitif n'ont rien a voir avec ce qu'avait fait wendling , tout simplement parce que plusieur designers sont passés apres elle.
Ai-je ecrit une chose pareille ? Et pourquoi faire appel a de telles references americaines ?et pour ce qui est de ta vision des persos des triplettes , me dis pas que tu voudrais avoir tout le temps des persos a la beverly hills !!!
Encore une fois, a quoi bon ces renvois a des "cliches", "americains" qui plus est ? Je ne parlai pas vraiment de beaute physique, physionomique...pour une fois qu'on a des heros qui sont loins des clichés americain de beauté et qu'en plus ces perso sont touchant et attachant , on va quand meme pas se plaindre !
Il est vrai que la scene de leur rencontre, ainsi que toutes celles ou elles jouent leur musique ensemble, sont parmi les plus reussies du film, y compris (et en particulier) en ce sens que les personnages y sont liberes de cette prodigieuse "laideur" dont je parlai precedemment.madame souza est un exemple de courage et de devotion envres sa famille et les triplettes sont , malgré leur pauvreté , d'une grande gentillesse envers madame souza .
Nous ne nous sommes pas compris. Quand je parle de "salvation" pour ces personnages, c'est d'abord en un sens moral. Je vais faire un parallele qui, j'espere, eclairera ta lanterne sur mno propos, qui n'a rien a voir avec tes comparaisons a des series americaines pas plus qu'a des programmes poubelles de chez TF1 :et je ne vois pas pourquoi de gens qu'on defini comme laid et qui n'ont pas le profil "TF1" devraient inspirer le desespoir et la decheance humaine.ces gens là existent dans la vraie vie et ne doivent pas etre envoyer au four pour autant
le film met en oeuvre des references appuyees, citations visuelles a l'appui, a l'oeuvre et a l'univers de Jacques Tati. Or une difference fondamentale a mes yeux entre ce cinema (comme celui de l'Ozu d'apres-guerre, ou de tant d'autres cineastes reconnus depuis longtemps parmi les plus grands ralisateurs) et celui de Chomet dans ce film (comme dans son court precedent), c'est que les personnages de Tati, eux, presentent toujours quelque chose qui a de quoi permettre de les sauver, aux yeux du spectateur : que ce soit Mr. Hulot ou le facteur degingande de "Jour de fete", les personnages incarnes par Tati ont toujours un je ne sais quoi d'attachant (et qui n'a rien a voir avec leur eventuelle adequation a des criteres plastiques/esthetiques facon Beverly Hills, ou que sais-je), de redempteur aux yeux du spectateur, malgre tous leurs defauts, souvent si appuyes par ailleurs. C'est de cela, de cette chaleur, de cette indulgence envers ses personnages, que manque cruellement le travail de Chomet. On a l'impression que toute sa posture se resume a une adresse au spectateur du genre : "regardez a quel point ces personnages sont miserables, petits, difformes (la encore, pas strictement sur le plan physique ou graphique : il est question ici de caractere, de personnalite), meprisables ! Regardez a quel point tout ceci (tout ce qui nous entoure) est mediocre, et admirez la finesse, le degre de sophistication avec lesquels, dans mon genie creatif, je parviens a vous presenter toute cete crasse nullite"...
Difficile, pour qui garde le souci d'une vsion positive du cinema d'animation, d'adherer a une demarche et a un regard de cet ordre... C'est bien ce qui fait que des films comme "le Roi et l'oiseau" de Grimault, ou "Kirikou et la sorciere" d'Ocelot, resteront clairement comme de bien plus grandes reussites en tant qu'oeuvres, quelle que soit l'eventuelle superiorite des "Triplettes" sur le strict plan technique...
J'espere qu'un malentendu est eclairci...
