L'écriture du Kim 2
- berseker
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Pasteqman, tu m'intrigues enormement
Es-tu deux personnes ? Es-tu schyzo ?
Tu fais des posts a la Ty-Kun, qui pourraient laisser croire que tu es betement con et brusquement, tu nous fait un post comme celui de la page precedente, posé, pertinant, qui ressemble moins a une lueur d'intelligence qu'a un retour du naturel. En fait, tu joues au con d'habitude ?

Es-tu deux personnes ? Es-tu schyzo ?
Tu fais des posts a la Ty-Kun, qui pourraient laisser croire que tu es betement con et brusquement, tu nous fait un post comme celui de la page precedente, posé, pertinant, qui ressemble moins a une lueur d'intelligence qu'a un retour du naturel. En fait, tu joues au con d'habitude ?
Hervé Joncour posa sa cigarette sur le bord de la table avant de dire
-Et il est où, exactement, ce Japon?
Baldabiou leva sa canne de Jonc en l'air et la pointa par-delà les toits de Saint-Auguste.
-Par là, toujours tout droit.
Dit-il.
-Jusquà la fin du monde.
-Et il est où, exactement, ce Japon?
Baldabiou leva sa canne de Jonc en l'air et la pointa par-delà les toits de Saint-Auguste.
-Par là, toujours tout droit.
Dit-il.
-Jusquà la fin du monde.
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Théme: Internet
Koneko contemplait l'écran sur lequel se trouvait le forum. Koneko n'était pas sa vrai identité, seulement un pseudonyme avec lequel elle arpentait la toile. Le détournement de sujet était une de ses spécialités qui avait assis sa réputation dans ce petit monde qu'était internet. Oh, certes, elle n'était pas connue partout - car partout est un trop grand mot - mais seulement sur quelques forums, quelques endroits privilégiés où elle comptait des connaissances qui l'estimaient et qu'elle estimait plus ou moins. Certaines d'entres elles d'ailleurs, étaient devenues des copains. Il y avait d'ailleurs deux choses d'assez extraordinaires avec ces amis internautes qu'elle ne connaissait pas d'auparavant. La première était la faculté d'accueil de ces gens pour peu qu'on soit respectueux, actif et qu'on ne se prenne pas trop le chou avec eux. C'était un peu comme entrer dans une association avec des types cools que l'on ne verrait jamais. La seconde consistait au décalage entre ce que les gens étaient en réalité et l'image qu'elle se faisait d'eux. Elle en avait rencontré plusieurs "In Real Life" comme on disait, et souvent, elle avait ressenti ce sentiment: Il arrivait qu'elle s'imagine une personne grande, blonde et se retrouve lors d'une rencontre avec un petit brun. Il arrivait aussi qu'elle visualise quelqu'un d'extraverti, d'un peu foufou aux travers de messages assez délirants et se retrouve face à une personnalité réservée pour ne pas dire timide. L'anonymat des écrans libère.
Elle songeait donc à tout cela dans un coin de sa tête et en même temps tachait de se concentrer sur cette action qui pour elle loin d'être une obligation, était quasiment un devoir: Comment faire dériver ce sujet de façon élégante ? Comment amener la conversation sur autre chose de manière si anodine que personne hormis les vieux briscards de la toile, ne puisse le détecter ? Plusieurs options se présentaient à elle: le délire, le glissement délicat vers un autre sujet, etc ... Et dans chacun de ces multiples choix, se déclinaient divers tons, une large palette de couleurs de connotations, d'allusions etc ... qui lui ouvrait un univers infini de détournements. Elle hésitait, estimant les probabilités de succés de chaque suggestion, puis le doigt sûr, commença à écrire le début des terribles mots qui amenaient le thread dans les méandres d'une autre discussion.
Koneko contemplait l'écran sur lequel se trouvait le forum. Koneko n'était pas sa vrai identité, seulement un pseudonyme avec lequel elle arpentait la toile. Le détournement de sujet était une de ses spécialités qui avait assis sa réputation dans ce petit monde qu'était internet. Oh, certes, elle n'était pas connue partout - car partout est un trop grand mot - mais seulement sur quelques forums, quelques endroits privilégiés où elle comptait des connaissances qui l'estimaient et qu'elle estimait plus ou moins. Certaines d'entres elles d'ailleurs, étaient devenues des copains. Il y avait d'ailleurs deux choses d'assez extraordinaires avec ces amis internautes qu'elle ne connaissait pas d'auparavant. La première était la faculté d'accueil de ces gens pour peu qu'on soit respectueux, actif et qu'on ne se prenne pas trop le chou avec eux. C'était un peu comme entrer dans une association avec des types cools que l'on ne verrait jamais. La seconde consistait au décalage entre ce que les gens étaient en réalité et l'image qu'elle se faisait d'eux. Elle en avait rencontré plusieurs "In Real Life" comme on disait, et souvent, elle avait ressenti ce sentiment: Il arrivait qu'elle s'imagine une personne grande, blonde et se retrouve lors d'une rencontre avec un petit brun. Il arrivait aussi qu'elle visualise quelqu'un d'extraverti, d'un peu foufou aux travers de messages assez délirants et se retrouve face à une personnalité réservée pour ne pas dire timide. L'anonymat des écrans libère.
Elle songeait donc à tout cela dans un coin de sa tête et en même temps tachait de se concentrer sur cette action qui pour elle loin d'être une obligation, était quasiment un devoir: Comment faire dériver ce sujet de façon élégante ? Comment amener la conversation sur autre chose de manière si anodine que personne hormis les vieux briscards de la toile, ne puisse le détecter ? Plusieurs options se présentaient à elle: le délire, le glissement délicat vers un autre sujet, etc ... Et dans chacun de ces multiples choix, se déclinaient divers tons, une large palette de couleurs de connotations, d'allusions etc ... qui lui ouvrait un univers infini de détournements. Elle hésitait, estimant les probabilités de succés de chaque suggestion, puis le doigt sûr, commença à écrire le début des terribles mots qui amenaient le thread dans les méandres d'une autre discussion.
yop