jem a écrit :Oui par contre on mets quelque volume à rentrer dedans.
C'est un peu le syndrome Kimi wa Pet ou la sauce commence vraiment à prendre au volume 10 sur 14.
Pas du tout d'accord, le concept de base est bien posé et abordé frontalement dès le début, ça ne tortille pas du cul. Du coup, j'ai du mal à voir comment on peut se mettre à aimer sur la longueur si on n'est pas intéressé au début.
Little Lou > Je vais faire mon connard intello élitiste, mais dans ce cas, pourquoi n'essaies-tu pas de lire "la Rose et le Sabre", carrément ? Parce que là, pour le coup, tu vas les avoir tes culs sur ma commode et tout le reste métaphysique.
Hervé Joncour posa sa cigarette sur le bord de la table avant de dire
-Et il est où, exactement, ce Japon?
Baldabiou leva sa canne de Jonc en l'air et la pointa par-delà les toits de Saint-Auguste.
-Par là, toujours tout droit.
Dit-il.
-Jusquà la fin du monde.
berseker a écrit :
Little Lou > Je vais faire mon connard intello élitiste, mais dans ce cas, pourquoi n'essaies-tu pas de lire "la Rose et le Sabre", carrément ?
Hum, parce que les dessins d'Inoue sont jolis?
Tu ne sais pas ce que tu dis. Tu voudrais que je lise un livre, malheureux? Un où qu'y a pas d'images dedans?
Hervé Joncour posa sa cigarette sur le bord de la table avant de dire
-Et il est où, exactement, ce Japon?
Baldabiou leva sa canne de Jonc en l'air et la pointa par-delà les toits de Saint-Auguste.
-Par là, toujours tout droit.
Dit-il.
-Jusquà la fin du monde.
jem a écrit :Oui par contre on mets quelque volume à rentrer dedans.
Pas du tout d'accord, le concept de base est bien posé et abordé frontalement dès le début, ça ne tortille pas du cul. Du coup, j'ai du mal à voir comment on peut se mettre à aimer sur la longueur si on n'est pas intéressé au début.
Bah c'est le temps qu'il faut pour que les personnages s'approfondissent et qu'on s'y attache. Les premiers volumes sont plus traités comme des one shot avec des personnages kleenex.
Et puis à la fin il y a la gamine qui m'a ému.
I found my freedom now.
Funny how it feels just like being alone...
Comme tout le monde, j'avais adoré Hypérion de Dan Simmons.
Et même si tout ses autres bouquins sont beaucoup moins bons, voire mauvais, je tenais le gars en une estime particulière pour ce chef d'oeuvre.
Mais bon, faut se rendre à l'évidence, comme Orson Scott Card, un écrivain brilliant peut se doubler d'un sacré sale con, mais un sale con qui dépasse l'imagination, jugez plutot:
Je ne savais pas, c'est moche. :s
D'un autre côté, comme dit le mec lui-même, "souvenez-vous que Céline est un génie." Même si Dan Simmons n'est pas tout à fait Céline.
Hervé Joncour posa sa cigarette sur le bord de la table avant de dire
-Et il est où, exactement, ce Japon?
Baldabiou leva sa canne de Jonc en l'air et la pointa par-delà les toits de Saint-Auguste.
-Par là, toujours tout droit.
Dit-il.
-Jusquà la fin du monde.
J'avais lu le truc la semaine dernière sur ActuSF effectivement. Me suprend pas plus que ça finalement. Dans les auteurs SF mainstream US gros vendeurs je crois qu'il doit y avoir quelques autres allumés ultra-réac, si c'est pas plus, impliqués dans des trucs new age qui ne m'inspirent pas forcément grande confiance. Les auteurs SF britanniques dernières génération sont plus anar/gaucho ds l'ensemble. Enfin ,reste que je me suis bien éclaté sur les derniers Simmons que j'ai lu, son dyptique grec quantique (Ilium et Olympos, vraiment réussis ds leur genre).
Tout cela est fort regrettable. Gageons que les lecteurs sauront faire la part des choses et s'efforceront de dissocier l'auteur talentueux de l'homme égaré.
Parce que je la trouve pertinente, je ne peux m'empêcher de relever la phrase d'Antoine Blondin choisie par l'initiateur du sujet pour clore ses révélations : « C’est chose rare qu’un auteur cherche à se faire plus petit que son œuvre. »