HS
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Chron
- Synchrone or not synchrone ?
- Messages : 12503
- Enregistré le : jeu. 06 juin 2002, 12:37
- Localisation : Paris
Et c'est le moment du quart d'heure Glaireux!
Pendant que je me faisais une petite pause casse-croûte, je me regardais un bout du dernier concert en date (l'été dernier) du Hello! Project, sorti en DVD il y a peu (mais je l'ai pas acheté quand même, faut pas déconner).
A la moitié du show en gros, il y a une séquence émotion parceque deux membres des Morning Musume quittaient le groupe à cette occasion (OGAWA Makoto et KONNO Asami), ça réveille toujours le coeur de midinette. Les filles lisent une lettre de remerciement à tout le monde (même toi le gros otaque que personne n'aime). Puis les autres membres leur disent un petit mot à tour de rôle.
C'est intéressant d'assister à ce genre de séquence car l'émotion explose souvent le chemin de fer du concert, les filles se laissent plus aller que d'habitude. C'est aussi révélateur de l'architecture sociale au sein du groupe. C'est un groupe "évolutif", il y a des auditions quasiment tous les ans pour prendre de nouveaux membres et chaque année des anciens membres partent. Cette fois, ce sont deux membres de la 5ème génération qui partent faire des études après 5 ans de bon et loyaux services. Donc, il y a bien une structure qui se crée dans le groupe, généralement invisible dans un clip ou un concert où elles sont toutes au même niveau, presque une petite classe d'école qui passe énormément de temps ensemble.
C'est très instructif du point de vue du niveau de langage, de la politesse, ou de l'adresse, par exemple Konno se fait appeler respectivement Kon-san, Kon-kon, Kon-chan, Konno-san (mais jamais Asami...), on voit très clairement celles qui sont très proches, au même "niveau hiérarchique", le leader qui se contrôle mieux et parle en lui faisant de gentils reproches en cachant son émotion, la petite dernière qui est totalement submergée par la pression et n'arrête pas de pleurer (ça part souvent dans les ultra-sons dans ces cas-là et même difficilement compréhensible), ou une autre qui dit "Y a 15 jours qu'on est allé manger ensemble (ndt en dehors du boulot) pour la première fois..." Ce qui tout est aussi révélateur alors qu'elles passent le plus clair de leur temps ensemble depuis des années. Ce qui d'ailleurs se passent beaucoup dans d'autres milieux (à la fac, ou au boulot, combien de personnes se cotoient des mois, voire des années, sans s'échanger plus que quelques mots?).
C'est une véritable petite comédie humaine qui se déroulent sous nos yeux (et ceux de plus de 30 000 spectateurs accessoirement, mais la magie du dvd et ses extrêmes gros plans permet de faire croire à cette extrémité, cette intimité illusoire qui fait la force de ce genre de relation typique de l'otakisme). D'ailleurs la mise en scène marche très bien, car après cette séquence émotion à forte teneur lacrymale, ça repart sur un morceau très gaie, les filles et les spectateurs sont comme libérées, comme une sorte de catharsis miniature qui redonne la pêche...
Et ça marche, c'est de l'émotion d'otaque, mais elle est bien là, en se reposant sur un affect développé au cours de plusieurs années durant lesquelles le spectateur aura pu voir pendant de nombreuses heures son idol préférée grandir, dire des bêtises, s'exprimer, se sentir bête, rougir comme une pivoine, faire des trucs délirants, et au moment de se dire adieu devant l'émotion de cette personne que l'on pense connaître si bien (alors que ce n'est qu'unilatéral et forcément superficiel), l'empathie ne peut que fonctionner. Donc c'est une émotion qui ne peut fonctionner que dans un certain contexte, selon une certaine mise en scène, des sentiments plus qu'exacerbés, reposant sur une relation "personnelle". Il est évident que n'importe qui d'étranger à ce système ne peut qu'halluciner de voir quelqu'un avoir la larme à l'oeil devant une fillette qui dit qu'elle va devoir arrêter de chanter...
C'est ce qu'essaye de faire les émissions genre Star Ac et consorts mais en choisissant la voie de la télé-réalité trash, où la personnification doit montrer que les candidats sont aussi cons que les spectateurs (et aussi un sadisme dissimulé avec les fameux SMS pour exclure/sauver quelqu'un, le spectateur croit avoir alors un sentiment de puissance (sûrement, mais je m'aventurerais pas plus dans cette voie), un côté commercial rappelé toutes les trentes secondes avec le prix du sms qui s'affiche, alors que pour l'otaque japonais, le commercial, il tape directement au portefeuille, pas besoin de lui rappeler le prix du DVD ou autre...), là où les japonais essayent de déclencher un sentiment attendrissant et bienveillant, voire protecteur.
Evidemment pour les otaques cela peut jusqu'à déclencher un peu trop "d'attendrissement" jusqu'à arriver à l'effet inverse et tomber nettement dans le graveleux. Si les producteurs n'hésitent pas à tendre la perche de l'ouvertement graveleux voire du scandaleux (ou simplement à hurler de rire, tellement les moyens sont grossiers, il suffit de regarder les derniers clips de Gotô Maki pour s'en donner une idée), dans la séquence que je décrivais rien de tout cela, cela reste dans le candide et l'innocence platonique la plus pure.
Et pour nos amis lolikon, dans le pool d'idols que Tsunku, producteur avisé, garde en batterie bien au chaud, il y aura un étalage de viande plus fraîche (pour emprunter une formule à la Sébastien Morand) que les Morning Musume, qui font figure d'ancêtre dans ce cas. C'est ce genre de raisonnement aussi qui peut expliquer le succès des séries "Moe" et autres niaiseries qui encombrent la production animée japonaise de nos jours. En poussant l'abstraction plus loin, car les personnages n'existent pas. Même si, à l'instar de certains tristes ressortissant de notre pays, un transfert est alors tout à fait possible vers la comédienne de doublage... Il serait donc intéressant de réfléchir à cette fausse relation sociale, unilatérale, que les japonais arrivent si bien à instaurer dans ces cas et se demander comment faire accepter après ça, une relation "dans la vrai vie" plus dure, quand on a un vrai interlocuteur en face de soi qui va répondre, parfois même (souvent... tout le temps?) pas ce qu'on a envie d'entendre, qui peut vanner, te tourner au ridicule, te mépriser ou simplement t'ignorer, ce qui reviendra à un échec du dialogue?
Pour terminer plus anecdotiquement sur ce genre de dvd musicaux, en y réfléchissant un peu, j'étais halluciné par le travail que cela doit représenter. Environ une cinquantaine de filles sur scène et presque chacune d'elles a une caméra braquée sur elle en permanence, plus des vues d'ensembles.
Sur un concert de deux heures, j'imagine le nombre d'heures qu'il faut pour dérusher tout ça, sélectionner les passages intéressants et monter le tout en donnant un rythme impressionnant au tout. La moyenne du cut doit être à 3-4 secondes, en se raccourcissant drastiquement lors des moments les plus speed. Parfois, c'est quasiment un flash subliminal d'un des membres avec une petite mimique auquel on a droit.
Bref, vous pouvez reprendre une activité normale, c'est la fin du petit fix de glaire. ^_^
(Dedieu, 6500 caractères, sans trop réfléchir, doit y en avoir des bêtises la dedans (et des fautes de français, désolé), mais apparemment, il fallait que ça sorte... Bon, c’est bien beau tout ça, mais maintenant retour au boulot.)
@+
Chron
Pendant que je me faisais une petite pause casse-croûte, je me regardais un bout du dernier concert en date (l'été dernier) du Hello! Project, sorti en DVD il y a peu (mais je l'ai pas acheté quand même, faut pas déconner).
A la moitié du show en gros, il y a une séquence émotion parceque deux membres des Morning Musume quittaient le groupe à cette occasion (OGAWA Makoto et KONNO Asami), ça réveille toujours le coeur de midinette. Les filles lisent une lettre de remerciement à tout le monde (même toi le gros otaque que personne n'aime). Puis les autres membres leur disent un petit mot à tour de rôle.
C'est intéressant d'assister à ce genre de séquence car l'émotion explose souvent le chemin de fer du concert, les filles se laissent plus aller que d'habitude. C'est aussi révélateur de l'architecture sociale au sein du groupe. C'est un groupe "évolutif", il y a des auditions quasiment tous les ans pour prendre de nouveaux membres et chaque année des anciens membres partent. Cette fois, ce sont deux membres de la 5ème génération qui partent faire des études après 5 ans de bon et loyaux services. Donc, il y a bien une structure qui se crée dans le groupe, généralement invisible dans un clip ou un concert où elles sont toutes au même niveau, presque une petite classe d'école qui passe énormément de temps ensemble.
C'est très instructif du point de vue du niveau de langage, de la politesse, ou de l'adresse, par exemple Konno se fait appeler respectivement Kon-san, Kon-kon, Kon-chan, Konno-san (mais jamais Asami...), on voit très clairement celles qui sont très proches, au même "niveau hiérarchique", le leader qui se contrôle mieux et parle en lui faisant de gentils reproches en cachant son émotion, la petite dernière qui est totalement submergée par la pression et n'arrête pas de pleurer (ça part souvent dans les ultra-sons dans ces cas-là et même difficilement compréhensible), ou une autre qui dit "Y a 15 jours qu'on est allé manger ensemble (ndt en dehors du boulot) pour la première fois..." Ce qui tout est aussi révélateur alors qu'elles passent le plus clair de leur temps ensemble depuis des années. Ce qui d'ailleurs se passent beaucoup dans d'autres milieux (à la fac, ou au boulot, combien de personnes se cotoient des mois, voire des années, sans s'échanger plus que quelques mots?).
C'est une véritable petite comédie humaine qui se déroulent sous nos yeux (et ceux de plus de 30 000 spectateurs accessoirement, mais la magie du dvd et ses extrêmes gros plans permet de faire croire à cette extrémité, cette intimité illusoire qui fait la force de ce genre de relation typique de l'otakisme). D'ailleurs la mise en scène marche très bien, car après cette séquence émotion à forte teneur lacrymale, ça repart sur un morceau très gaie, les filles et les spectateurs sont comme libérées, comme une sorte de catharsis miniature qui redonne la pêche...
Et ça marche, c'est de l'émotion d'otaque, mais elle est bien là, en se reposant sur un affect développé au cours de plusieurs années durant lesquelles le spectateur aura pu voir pendant de nombreuses heures son idol préférée grandir, dire des bêtises, s'exprimer, se sentir bête, rougir comme une pivoine, faire des trucs délirants, et au moment de se dire adieu devant l'émotion de cette personne que l'on pense connaître si bien (alors que ce n'est qu'unilatéral et forcément superficiel), l'empathie ne peut que fonctionner. Donc c'est une émotion qui ne peut fonctionner que dans un certain contexte, selon une certaine mise en scène, des sentiments plus qu'exacerbés, reposant sur une relation "personnelle". Il est évident que n'importe qui d'étranger à ce système ne peut qu'halluciner de voir quelqu'un avoir la larme à l'oeil devant une fillette qui dit qu'elle va devoir arrêter de chanter...
C'est ce qu'essaye de faire les émissions genre Star Ac et consorts mais en choisissant la voie de la télé-réalité trash, où la personnification doit montrer que les candidats sont aussi cons que les spectateurs (et aussi un sadisme dissimulé avec les fameux SMS pour exclure/sauver quelqu'un, le spectateur croit avoir alors un sentiment de puissance (sûrement, mais je m'aventurerais pas plus dans cette voie), un côté commercial rappelé toutes les trentes secondes avec le prix du sms qui s'affiche, alors que pour l'otaque japonais, le commercial, il tape directement au portefeuille, pas besoin de lui rappeler le prix du DVD ou autre...), là où les japonais essayent de déclencher un sentiment attendrissant et bienveillant, voire protecteur.
Evidemment pour les otaques cela peut jusqu'à déclencher un peu trop "d'attendrissement" jusqu'à arriver à l'effet inverse et tomber nettement dans le graveleux. Si les producteurs n'hésitent pas à tendre la perche de l'ouvertement graveleux voire du scandaleux (ou simplement à hurler de rire, tellement les moyens sont grossiers, il suffit de regarder les derniers clips de Gotô Maki pour s'en donner une idée), dans la séquence que je décrivais rien de tout cela, cela reste dans le candide et l'innocence platonique la plus pure.
Et pour nos amis lolikon, dans le pool d'idols que Tsunku, producteur avisé, garde en batterie bien au chaud, il y aura un étalage de viande plus fraîche (pour emprunter une formule à la Sébastien Morand) que les Morning Musume, qui font figure d'ancêtre dans ce cas. C'est ce genre de raisonnement aussi qui peut expliquer le succès des séries "Moe" et autres niaiseries qui encombrent la production animée japonaise de nos jours. En poussant l'abstraction plus loin, car les personnages n'existent pas. Même si, à l'instar de certains tristes ressortissant de notre pays, un transfert est alors tout à fait possible vers la comédienne de doublage... Il serait donc intéressant de réfléchir à cette fausse relation sociale, unilatérale, que les japonais arrivent si bien à instaurer dans ces cas et se demander comment faire accepter après ça, une relation "dans la vrai vie" plus dure, quand on a un vrai interlocuteur en face de soi qui va répondre, parfois même (souvent... tout le temps?) pas ce qu'on a envie d'entendre, qui peut vanner, te tourner au ridicule, te mépriser ou simplement t'ignorer, ce qui reviendra à un échec du dialogue?
Pour terminer plus anecdotiquement sur ce genre de dvd musicaux, en y réfléchissant un peu, j'étais halluciné par le travail que cela doit représenter. Environ une cinquantaine de filles sur scène et presque chacune d'elles a une caméra braquée sur elle en permanence, plus des vues d'ensembles.
Sur un concert de deux heures, j'imagine le nombre d'heures qu'il faut pour dérusher tout ça, sélectionner les passages intéressants et monter le tout en donnant un rythme impressionnant au tout. La moyenne du cut doit être à 3-4 secondes, en se raccourcissant drastiquement lors des moments les plus speed. Parfois, c'est quasiment un flash subliminal d'un des membres avec une petite mimique auquel on a droit.
Bref, vous pouvez reprendre une activité normale, c'est la fin du petit fix de glaire. ^_^
(Dedieu, 6500 caractères, sans trop réfléchir, doit y en avoir des bêtises la dedans (et des fautes de français, désolé), mais apparemment, il fallait que ça sorte... Bon, c’est bien beau tout ça, mais maintenant retour au boulot.)
@+
Chron
Modifié en dernier par Chron le mar. 17 oct. 2006, 20:11, modifié 2 fois.
???, ??? ?? ?? ?? ???,???, ? ??? ?? ???
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parotaku
- Taré de la résolution
- Messages : 3372
- Enregistré le : ven. 02 mai 2003, 17:22
- Localisation : Dans le désert blanc de la geekitude...
- Contact :
Beau pavé... et très instructif...
hé hé, bien vu... en même temps, c'est ce qui l'a rendu 'célèbre'...Chron a écrit :Même si, à l'instar de certains tristes ressortissant de notre pays, un transfert est alors tout à fait possible vers la comédienne de doublage...
KONAMI TOKYO (KCET)
____FOREVER!!____
Mon blog...(old stuff)|
Mon twitter...|
... et quelques vidéos de jeux...
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La différence entre Morning Musume et la Star Ac', c'est qu'effectivement les producteurs connaissent parfaitement leur cible et savent donner du vrai fan-service (parce que je doute quand même que des "vrais sentiments" puissent apparaître en 5 ans de cohab', doit y avoir une bonne partie des scènes qui non seulement est scénarisé mais bien cutée).
Et en plus ils pensent même à essayer de se chopper toutes les tranches d'âge, ca y est pas bo ça médème? ^^
Et en plus ils pensent même à essayer de se chopper toutes les tranches d'âge, ca y est pas bo ça médème? ^^
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Chron
- Synchrone or not synchrone ?
- Messages : 12503
- Enregistré le : jeu. 06 juin 2002, 12:37
- Localisation : Paris
Oui, pour la plupart des trucs, tu as raison, d'ailleurs on voit "l'acting" des idols s'améliorer avec le temps, c'est très drôle aussi. Pour la scène dont je parlais, qui est tout à fait à part, on sent quand même une bonne partie de sincérité qui perce derrière la scénarisation, le formel, le jeu de scène, le personnage à respecter, c'est justement tout ça qui est mis à mal dans cette séquence, et malgré le côté sentimental guimauve dans lequel il faut en rajouter bien sûr, et l'effet "soupape de pression", c'est une des rares occasions, où l'on a pas trop à gratter pour sentir l'authenticité. En général, après, tu as raison, et quand un autre côté imprévu d'un de ces personnages publics ressort dans la presse à scandale type tabloïd, ça peut faire du grabuge effectivement.parce que je doute quand même que des "vrais sentiments" puissent apparaître en 5 ans de cohab', doit y avoir une bonne partie des scènes qui non seulement est scénarisé mais bien cutée).
Même pas vrai!Catox a écrit :C'est bon, t'as qu'à le dire plus simplement : "j'ai chialé sa mère !"
Et j'ai pas pleuré devant le Tombeau des Lucioles non plus! @+
Chron
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jem
- CyberPet
- Messages : 5037
- Enregistré le : mar. 14 oct. 2003, 5:57
- Localisation : les collines gersoises
Je pense que tu ne regarde pas trop la Star'Ac pour dire ca.Chron a écrit :C'est ce qu'essaye de faire les émissions genre Star Ac et consorts mais en choisissant la voie de la télé-réalité trash, où la personnification doit montrer que les candidats sont aussi cons que les spectateurs (et aussi un sadisme dissimulé avec les fameux SMS pour exclure/sauver quelqu'un, le spectateur croit avoir alors un sentiment de puissance (sûrement, mais je m'aventurerais pas plus dans cette voie), un côté commercial rappelé toutes les trentes secondes avec le prix du sms qui s'affiche, alors que pour l'otaque japonais, le commercial, il tape directement au portefeuille, pas besoin de lui rappeler le prix du DVD ou autre...), là où les japonais essayent de déclencher un sentiment attendrissant et bienveillant, voire protecteur.
Parce qu'honnetement le côté trash on a du mal à le voir. Au contraire, les producteurs essaient de nous apitoyer sur untel qui a du mal, ou de nous faire soutenir untel qui fait des supers progres.
Quand au côté commercial il s'excuse presque d'etre là.
I found my freedom now.
Funny how it feels just like being alone...
Funny how it feels just like being alone...
