MOLLY A TOKYO (UP OBAN STAR RACERS 2)

[Chron]

PS : Finalement, je viendrai pas.
Bisous.
@+
Nicolas.

[maje]

@+
Nicolas.

LOL

Sinon le message en lui même c'est comme un message automatique,
pas de mal pas de bien. Il aurait peut être du l'envoyer plus tôt.

[Chron]

Sans compter qu'en lisant des trucs comme ça un peu partout (et pas qu'en français, hein) :

http://www.energie2007.fr/actualites/fi ... 50311.html

L’enceinte de confinement ne semble plus étanche selon les indications de pression ; cette perte d’étanchéité serait à l’origine de rejets radioactifs « continus » non filtrés dans l’environnement.

Ben, ça rassure pas des tonnes quand même...
@+
Chron

[thomas]

Extrait du dernier message de Thieery Consigny concernant la situation liee a l'accident nucleaire:

SECURITE ALIMENTAIRE ET SANITAIRE

Concernant l’annonce, le 23 mars dernier, de la contamination de l’eau du robinet avec le dépassement du seuil tolérable de 100 becquerels/kg pour les enfants de moins d’un an, les spécialistes de l’Ambassade ont déclaré avoir été surpris par la rapidité de la contamination, même si ces niveaux restent faibles et sans danger pour la santé.

Des professionnels français du traitement de l’eau qui opèrent plusieurs stations dans l’Archipel, considèrent que pour tracer réellement la radioactivité, il faut s’intéresser à la qualité des eaux brutes et déterminer si cette contamination est fugitive ou plus durable. Ils ont pris l’initiative de confronter les analyses du Bureau of Waterworks de Tokyo avec leurs propres analyses. Il faudra donc vérifier si les précipitations ont contribué à une contamination superficielle des réservoirs situés à l’air libre et si cette contamination est durable. Je ne manquerai pas de vous en informer.

Tokyo Metropolitan Government - Bureau of Waterworks http://www.waterworks.metro.tokyo.jp/pr ... 25-02.html (en japonais)
(aujourd’hui à Kanamachi, taux de 51 becquerels/kg, et 76 à Asaka - limite fixée par les autorités locales: 100).

Ces mêmes spécialistes considèrent les normes japonaises comme sérieuses et strictes et confirment que le service des eaux de Tokyo ne masque pas l’information.

Plus généralement, si les problèmes issus de la centrale de Fukushima devaient perdurer, la voie de contamination radioactive essentielle sera la pluie. Elle toucherait progressivement l’environnement et la chaîne alimentaire avec des niveaux de radioactivité plus ou moins élevés. La situation actuelle va donc contraindre les autorités japonaises à mettre en place des mesures de traçabilité alimentaire très strictes pour restaurer la confiance des consommateurs.


RISQUE NUCLEAIRE

A la question de la fiabilité des informations japonaises sur la radioactivité, les experts français répondent qu’ils ne mettent pas en doute leur sérieux, même si les autorités japonaises manquent parfois un peu de capacité d’anticipation.

Si le processus initial d’enchaînement des explosions est stoppé depuis plusieurs jours, le Premier Ministre japonais Naoto Kan lui-même a indiqué hier samedi 26 mars que la situation restait grave et très sérieuse.

La crise nucléaire risque donc, de l’avis des spécialistes, de s’installer dans une certaine durée et les rejets dans l’environnement de particules radioactives en provenance de la centrale de Fukushima-1, même réduits, se poursuivront. En outre, la découverte d’eau extrêmement radioactive dans le réacteur n.2 reste un sujet supplémentaire de préoccupation et de vigilance pour prendre les bonnes décisions concernant les familles.

[thomas]

Message de L'IRSN, Institut de radioprotection et de surete nucleraire.

Message pour les français présents au Japon :
- Les autorités japonaises font face à une situation grave sur le site nucléaire de Fukushima.
Compte tenu de la situation sur le site, il semble cependant peu probable que se produisent
de nouveaux rejets entrainant à distance de plus de trente kilomètres des conséquences
supérieures à celles déjà observées.
- Dans ces conditions, les déplacements dans les préfectures de Miyagi, Fukushima, Ibaraki
et Tochigi sont formellement déconseillés. S’agissant des ressortissants Français résidant
dans ces préfectures, il convient en tout état de cause, de suivre les consignes diffusées par
les autorités japonaises. Il est en outre particulièrement important de suivre les
recommandations formulées ci-dessous.
- Pour ce qui concerne les préfectures de Yamagata, Niigata, Gunma, Saitama, Chiba,
Tokyo, Kanagawa et Yamanashi, les niveaux de radioactivité observés restent relativement
faibles (par exemple, à Tokyo, doublement du bruit de fond de la radioactivité naturelle) et
ne conduisent pas à des restrictions de déplacements et de fréquentations d’espaces publics
extérieurs.
Par ailleurs, quelques précautions simples sont conseillées :
o Sauf avis contraire des autorités japonaises, l’eau du robinet est consommable ;
pour les très jeunes enfants, préférer de l’eau en bouteille.
o Varier son alimentation en évitant, autant que possible, la consommation prolongée
de légumes-feuilles. Eviter de consommer du lait frais dans les trois semaines à
venir.
o Afin d’éviter tout transfert de contamination de l’extérieur vers l’intérieur des
bâtiments, laisser ses chaussures à l’extérieur, les particules radioactives pouvant
se fixer aux semelles des chaussures.
o Se laver plus souvent les mains avec du savon liquide en distributeur afin de limiter
l’exposition involontaire par contact main-bouche.
- Enfin, pour toutes les autres préfectures du Japon, aucune précaution particulière n’est à
prendre à l’exception d’une vigilance sur la provenance des denrées fraiches.

[velo vert]

le "lait frais", ça ressemble à une traduction bancale. t'auras beau eul'pasteuriser, ça fera pas se désintégrer les noyaux plus vite.

[thomas]

Sur le monde.fr, un article a propos de la polemique evoquee ici meme. Le journaliste s'interroge sur les consequences que la fuite d'une grande partie de la communaute francaise suite a la catastrophe nucleaire aura sur les relations franco-japonaises.

Quelques extraits

Garder la face vis-à-vis des autorités nippones tout en revendiquant ses propres orientations, guidées par le "principe de précaution", s'avère un exercice diplomatique difficile. C'est dans ce contexte délicat que Nicolas Sarkozy s'est exprimé à Tokyo, jeudi 31 mars.
"Je sais que la rapidité avec laquelle la communauté française a réagi a suscité certaines réserves", a expliqué le président de la République.

Au lendemain de la catastrophe, un message était diffusé sur le site de l'ambassade, alors transformé en blog d'informations et recommandations : "Compte tenu de ce qui précède (le risque d'un fort tremblement de terre et l'incertitude sur la question nucléaire), il paraît raisonnable de conseiller à ceux qui n'ont pas une raison particulière de rester sur la région de Tokyo de s'éloigner de la région du Kantô pour quelques jours. Nous déconseillons fortement à nos ressortissants de se rendre au Japon et nous recommandons fortement de reporter tout voyage prévu." Quelques jours plus tard, ce message n'y paraissait plus.

Alors que la presse et le gouvernement japonais appelaient au calme et à la solidarité, une telle invitation au départ a pu choquer, même si l'ambassade rappelle avec insistance qu'elle n'a pas appelé à quitter le pays. Pourtant, les 17 et 18 mars, deux avions ont été affrétés, proposant aux Français une aide au retour via Séoul.

Le départ massif des ressortissants est venu ajouter un peu plus aux craintes quant à l'économie malmenée par la catastrophe. Les entreprises qui ont vu s'enfuir leurs collègues français se sont parfois froissées.

Pour apaiser ces tensions, le 24 mars, Philippe Faure, l'ambassadeur du Japon, accordait une interview au quotidien économique japonais Nikkei Shimbun (accès réservé aux inscrits). Usant de circonvolutions et de périphrases, l'ambassadeur s'est excusé platement : "Les Français qui sont rentrés sous le coup de l'émotion ont pris une décision individuelle. (...) Certaines personnes ont fuit sans la permission de leur entreprise. Il s'agissait de réactions individualistes, commandées par la peur de la menace nucléaire invisible. On peut dire que ces personnes n'ont pas eu un comportement modèle. En leur nom et au nom des entreprises françaises, je tiens sincèrement à m'excuser auprès du peuple japonais."

Et l'article en entier ici
http://www.lemonde.fr/japon/article/201 ... 92975.html

[thomas]

3 semaines apres l'accident, Fukushima Daichi a presque completement disparu des medias. Apres nous avoir bien mis la pression pendant presque deux semaines, les informations alarmistes autour des rejets radioactifs de la centrale cedent la place a la guerre en Lybie. Une actualite en chasse une autre. Pendant ce temps les Francais commencent timidement a revenir. Certains risquent d'avoir un retour difficile. On parle deja de blames, ruptures de contrats, licenciements.

Il va falloir la jouer fine.

Merci qui?

Vous m'avez alerté sur des situations diverses : ruptures de contrat pour baisse d'activité, refus de votre employeur de vous autoriser à prendre des congés pour un éloignement de Tokyo et démission forcée ou rupture de contrat, etc. Je vous invite à vous signaler à la CCIFJ à l'adresse suivante: emploi@ccifj.or.jp afin que nous puissions évaluer en toute confidentialité les besoins actuels et chercher tous ensemble des solutions.

Des spécialistes en bilan de compétences et en coaching, de même que des psychologues d'entreprise, sont prêts à offrir un premier conseil gracieux pour vous aider à passer au travers des situations les plus difficiles. Contactez-moi pour obtenir leurs coordonnées.

Extrait du message de Thierry Consigny du 3 avril 2011

[Chron]

Oh, ça, dès le premier tour des cantonales en France, la couverture s'est vite réduite. Il n'en reste pas moins que la situation reste préoccupante à tous les niveaux...
Pour le retour des Français, oui, bon courage à ceux qui seront dans cette situation.
@+
Chron

[Tsuka]

En fait ils ne parlent quasi plus de la Lybie non plus ;-\ ... aujourd'hui c'est la Côte d'Ivoire.

Bon après j'imagine qu'avec tous ces événements depuis le début de l'année ça doit être le casse tête dans les équipes de rédaction.

[thomas]

J'ai cree une galerie avec Picasa.
J'ai la phobie de voir mes disques durs flancher un beau jour (malgre toutes les precautions que je prend) donc je compte uploader des boulots anciens petit a petit. Des choses plus recentes aussi par la suite. Bref, plein de choses que j'ai faites pendant ces deja longues annees a bosser.

Je commence par la totale des image board d'Oban star racers.
https://picasaweb.google.com/104379489189811288070

[Tsuka]

Merci (encore) Thomas pour ces centaines d'image boards

[thomas]

De rien. Tous ces trucs qui trainent dans mes disques dur, ca serait dommage de ne rien en faire.
En tout cas pour ceux qui ont vu et apprecie la serie, ca peut valoir le coup d'aller faire un petit tour.

[mitch]

Grave. c'est mortel!

J'ai la phobie de voir mes disques durs flancher un beau jour

Et tu as bien raison.
Mon disque de dur de données s'est bloqué récemment et j'ai perdu mes databases 3D de vieux projets dont je n'ai plus aucun double.
Alors il y a 90% de trucs que je n'aurais jamais réouvert car ils n'ont plus aucun intérêt technique.
Mais il y a quelques trucs que je regrette d'avoir perdus.
Ne serait-ce que par nostalgie...
je pense que tu vois ce que je veux dire.

Bon dans l'absolu c'est une excellente initiative d'avoir mis en ligne tes imageboards car ils sont assez petits et parfois coupés dans le artbook d'Oban.
C'est un peu comme si la belle maquette du livre menait un combat contre le contenu parfois.
J'avais déjà téléchargé une partie de ceux en valeurs de gris que tu avais posté à l'époque.

[Tsuka]

Thomas vient de rajouter plein de décors aussi

https://picasaweb.google.com/1043794891 ... StarRacers

Ca me rappelle l'expo Oban que j'avais baladé en France