Critique Kogaru 3

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Chron
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Critique Kogaru 3

Message par Chron »

Voici donc la critique de Kogaru n°3 sorti cette semaine. Je rappellerais cette phrase que j'aime bien en préambule : "Un critique, c'est comme un eunuque, ça sait comment faire, mais ça sait pas le faire..."
Donc ce n°3 est dans la lignée des précédents numéros et proposent des articles conséquents et documentés. Le courrier des lecteurs est vraiment sympa ( quel charisme ce Mathias), le fait de couvrir le moindre festival est appréciable, les photos cosplay sont toujours aussi soignées (même si les lecteurs les moins attentifs vont bien finir par voir que c'est toujours les mêmes têtes qui reviennent, n'est-ce pas Rowen? ^_^ ) et les clichés du Comicket sont fort sympathiques. Les chroniques singles sont bien fournies avec un délai désormais sûrement difficilement compressibles. Même si des critiques comme l'album de la bande original d'un film des Morning Musume est tout à fait accessoire je trouve, ou (déjà) un brin de mauvaise foi sur la chronique du dernier single du même groupe, en effet cette chanson est une reprise et on nous annonce qu'il n'y aura pas de nouveau single avant l'automne, alors que celui-ci vient de sortir… Sinon, c'est une bonne idée de revenir sur des albums moins récent comme ici c'est le cas pour Yellow Magic Orchestra, le groupe de Ryûichi Sakamoto...; La partie "couture-coplay" est très bien pensé je trouve, pour quelqu'un pas foutu de prendre une aiguille correctement comme moi...; ^^; Comme il est évoqué dans le courrier, peut-être que certaines rubriques ciblés vers un public trop féminin rebuteront les lecteurs. Les articles sont solides, mais parfois ils auraient pu être un peu allégés...; C'est le cas des articles sur Lucille Amour et Rock'n Roll, ou le dossier sur les Morning Musume, seul les fans iront jusqu'au bout de ceux-ci peut-être un peu trop "pesant" (l'auteur veut dire plein de choses en peu de place, c'est pas forcément super digeste) pour un néophyte. Généralement on peut regretter que certains confondent critique et sarcasme inutile, ce qui est bien dommage, la plupart du temps, même si on sent des efforts pour se retenir...; ^^; On aimerait parfois avoir plus de fait sûrs et moins de formules type "aurait eu" " selon la rumeur" "rumeur quand tu nous tiens...;
Un autre côté qui pourrait être amélioré, c'est parfois l'objectivité, il est vite fait de dire "ce morceau est merveilleux" au lieu de dire "J'adore ce morceau", mais si ce n'était que ça...; La plupart du temps le tout est camouflé afin que cela ait l'air d'une réalité objective, alors qu'il serait plus sain d'affirmer en tant que telle ses convictions personnelles...; Certaines interprétations sur le Japon sont douteuses aussi de temps en temps, alors que par exemple, l'article sur les Kogaru dans le n°2 faisait preuve d'une grande sensibilité...; Mais ce manque d'objectivité permet bien sûr aussi des critiques plus passionées et enflammées...;
Bref, un magazine décidemment plaisant même si certains côtés pourraient encore être améliorées pour faire "encore plus mieux"!! Courage!

Ci dessous, bpc de petits détails que j'ai relevé à la lecture ainsi que mes divergences d'opinion surtout concernant les articles Momusu-Goto Maki, c'est long alors seulement pour ceux que ça intéresse...;^^; : (dailleurs j'ai pas terminé cette partie encore pas eu le temps)

P.42 "Tout ça pour plaire aux otaku frustrés" : Si le public otaku est certes ciblé et qu'il ne faut pas jouer l'innocent sur le fait que les producteurs les titillent un peu pour ratisser large, le succès de tel ou tel chanteuse n'est pas du qu'aux otaku, justement le fait qu'elles arrivent à se démarquer un peu tient du fait d'arriver à sortir de ce cadre "cible pour otaku". Réduire uniquement la cause d'un succès me semble simpliste et un peu trop caricatural...;
"Maki a enfin ce qu'elle veut" : Ca me fait gentiment sourire de voir comment à plusieurs reprises au gré des différentes chroniques il est insinué un caractère cynique, arriviste et détestable de la "méchante Maki", oh mon dieu...; Elle doit surement etre très déterminé, mais je pense aussi qu'elle se conforme à ce que lui dit son producteur et sa maison de disques, elle doit pas aovir grand chose à dire...; ^^;

"Inutile d'en faire étalage ici" : J'apprécie le fait de ne pas s'abaisser au niveau de Gala ou Voici en ne propageant des rumeurs idiotes et souvent infondés, même si ce n'est pas le cas dans le dossier Morning Musume, ou bien sûr Sebastien Morand (qui d'autre évidemment...; ^^; ) ne peut s'empecher de balancer des rumeurs idiotes. Ce qui n'empeche pas la chroniqueuse de taper encore un coup sur la gueule à Yûki et rappeller au passage le lynchage en règle totalement imbécile qui s'était déroulé dans les pages du 1er numéro du magazine, alors que son passage insignifiant dans ce petit monde ne valait pas tant de palabres.
"Ce single est un revirement à 360° et une erreur sans nom" Euh... c'est du second dégré là? 360°, ça veut dire qu'elle a fait un tour entier et donc qu'elle a pas changé d'un pouce... ^^; C'est sûr que le 3ème single de Goto Maki est aux antipodes de ses précédents ( donc un virage à 180° hein... ^^; ) mais c'était une volonté de changer d'image. Car ces interprètes n'ayant pas de personnalité propre, sans textes ni musiques à composer, sont des caméléons qui peuvent endosser a priori n'importe quelle image... De plus, sans chiffres ou exemples précis, il est dur pour le lecteur de se faire une idée de la réalité du propos avancé...
"Maki joue alors dans un navet" Au Japon, la machine commerciale est telle que tout personne du show-bizz va jouer dans d'innombrables pub, dramas, etc... Il est certain qu'elle n'est pas plus chanteuse à la base qu'actrice, pourquoi s'alourdir 2 paragaphes sur ceci alors que 2 phrases auraient suffi?
"Décision suicidaire quand on voit le résultat des carrières de Ichii Sayaka et de Nakazawa Yûko" Ces anciens membres des Momusu continue leur carrière malgré tout, font des singles et des tournées malgré tout, donc c'est que ça doit continuer de marcher, évidemment ce n'est pas la même euphorie que lorsqu'elles etaient avec le groupe, mais s'ils n'ont que 1/15ème des fans du groupe, elles devraient pouvoir survivre...;
"Sans toi ma mie a dégringolé très vite ...résultat : Maki sort un second photo book et revient plus dénudée"
Je voudrais seulement attirer sur le fait que le même artifice est utilisé par Sonim (qui n'a pas sorti de photobook mais apparaissait dans ces clips fort dévêtue), chanteuse encensée dans le précédent numéro du magazine. La technique y était qualifiée si je me souviens bien "d'un peu putassière certes, mais efficace". Donc, Sonim aurait droit de jouer de ses charmes et pas Goto Maki? Ici on voit bien que le goût des différents auteurs influencent leur point de vue et donc c'est plus très objectif...
Le lien de cause à effet me semble de plus un peu léger là, de plus contrairement à ce que voudraient faire penser les auteurs parfois, la norme du top Oricon c'est de gros bouleversements chaque semaine.Comme il est dit très justment autre part dans le magazine : "Entrer dans le top 10 au Japon est facile, y rester est beaucoup plus dur" En effet, c'est la norme de voir un single disparaître du classement en une ou deux semaines, et c'est beaucoup plus inhabituel de voir une chanson s'imposer pendant plusieurs mois comme ce fut le cas par exemple de "Wadatsumi no ki" d'HAJIME Chitose.
"C'est navrant, mais ça se passe comme ça chez mac-tsunku" Hormis, la formule qui n'est pas trop à mon goût, mais c'est pas bien grave, je pense qu'il ne faut pas être une lumière pour avoir compris cela, donc c'est peut-être navrant, mais pas la peine de joeur les indignés, si on consomme, on adhère à ce qui est proposé, sinon, rine n'oblige à consommer...

Article Morning Musume :

Je tiens à rappeller d'abord que j'ai une impression globalement positive sur ce dossier, le sujet est maitrisé de fond en comble, fort documenté et bien construit. Après avoir lu ça quiconque peut devenir incollable sur le sujet...;^_^ Il faut pas perdre ça de vue étant donné que je vais dire uniquement ce que je trouve qui ne va pas par la suite... ^^;
Peut-être que le côté historique à un côté un peu étouffant, et que les quelques tentatives d'analyses amorcées auraient gagnés à être developpé au profit d'autres détails de moindre importance...; Le côté un peu "Dynasty" des différentes évolutions du groupe ne sont pas surment par forcément aisé à comprendre et un petit quelque chose de plus synthétique en supplément aurait donné plus de clarté peut-être...; De plus, dans un groupe à la base musicale, il est étonnant de ne pas retrouver de discographie récapitulative... (Même si effectivement c'aurait fait un peu double emploi...;)
p.34 "Furusato est une chanson magnifique" ceci illustre bien ce que j'évoquais dans la critique générale, c'est un peu trop personnel comme avis mais pas assez affirmé en tant que tel...; Pour ma part, je trouve que Furusato est une chanson qui se prend au sérieux et stéréotypés à fond. En effet le cliché du "village natal" à la campagne (même pour les tôkyôïtes!) est quelque chose de profondément enraciné chez les Japonais, et Tsunku nous sert quelque chose de réchauffé qui se veut authentique mais qui loupe assez son effet je trouve... ^^; Reste que le clip où elles sont en kimono (encore un coup sur le cliché traditionnel au passage) est assez mignon. Au contraire, j'avais bcp apprécié "Do it! Now" qui changeait agréablement après "Sô da! We're Alive" aux paroles inconsistantes et avoir passé l'été à chanter "Gao Dodongadon!" dans les shuffle unit...;Le texte est construit dans cette chanson et il y a étonnamment peu de mots en anglais et d'onomatopées. Certes le passage en rap est ridicule au 1er degré, mais elles le font avac tant de sincérité que j'aime bien, en plus la chorégraphie et les costumes étaient cool je trouve. Pour ce qui est du côté "je me la pête R'nB" revendiqué sur cette chanson, c'est pas pire je pense que l'une de leurs 1ères chansons "Memory~Hikari no seishûn" avec les ch...urs pseudo-rappeurs du plus mauvais effet, même si la chanson reste assez poignante...
Sur le style "kogaru" de Goto Maki durant ses débuts : En fait, elle ne "devient" pas brune peu après ses débuts, mais "redevient" brune! En effet, ses débuts médiatiques commencèrent durant les vacances d'été et libérée des contraintes scolaires elle put adopter le look qu'elle voulait : Ce fut assez marquant pour le public de voir une gamine de 13 ans avec les cheveux de cette couleur, premier signe d'indépendance sociale (même si tout les jeunes se teignent immédiatement les cheveux après être arrivé au Lycée...Mais les vacances terminées, retour à l'école et elle se plie au règlement du collège : cheveux bruns! I
Sur Love Machine : les paroles sont certes inconsistantes, mais c'est bien le fait de dire aux Japonais que le futur sera resplendissant alors que la situation économique est des plus morose qui a permis une grande pénétration de la chanson dans toute la société, la seule fois de leur carrière d'ailleurs...
@+
Chron
Modifié en dernier par Chron le mer. 23 avr. 2003, 15:57, modifié 1 fois.

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Tsuka
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Message par Tsuka »

Merci pour ta critique, elle sera la bienvenue dans la future(proche) rubrique actus presse ^^

Tsuka

NB : Pour ceux qui auraient suivi la querelle de vieux couple, elle se conclut maintenant en privé.
Modifié en dernier par Tsuka le mer. 23 avr. 2003, 17:15, modifié 1 fois.

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