Rapports Presse / Editeurs (France et Japon)

[Seb. K.]

t'as raison... En plus, Voici et Entrevue les utilisent déjà... ce serait pas très innovant...

[jem]

si je trouve une image sur le net, au pif, de mushishi qui fait 800*600 en 72dpi

Juste pour faire le pinailleur : 800*600 (sous entendu pixels) en 72dpi ca ne veut rien dire.

A la limite 28.22*21.17cm en 72dpi ca voudrait dire quelque chose, mais bon...

[Chron]

Une couv à contre-courant : avec que du texte ?

On aurait qu'à demander à Jérôme Alquié de faire des jolies couv chaque mois...
Plus sérieusement, donner carte blanche à un dessinateur pour faire une illustr' sur un thème précis, ça pourrait être une idée...
@+
Chron

[jem]

Déjà utilisée par je ne sais plus quel mag de JV (Gamefan?) si je ne m'abuse ?

[Chron]

Effectivement, je m'en souvenais plus.
@+
Chron

[Seb. K.]

On aurait qu'à demander à Jérôme Alquié de faire des jolies couv chaque mois...

Ah non ! Là on aurait que des couvs Goldorak et St-Seiya en alternance

[Tsuka]

Déjà utilisée par je ne sais plus quel mag de JV (Gamefan?) si je ne m'abuse ?

Oui, Gamefan, avec des couvs par Recio.

On aurait qu'à demander à Jérôme Alquié de faire des jolies couv chaque mois...

Ah non ! Là on aurait que des couvs Goldorak et St-Seiya en alternance

Ca me fait repenser au n°14 d'Animeland avec une couv DBZ par Tomkat ;-]
(oui j'ai une de ces mémoires desfois ...)

[Chron]

Bah, ne soit pas méchant, on aurait Seiya en tenue de collégien, Seiya en maillot de bain avec des gros nichons, Seiya en boxeur, Seiya en samourai...
Ah merde, c'est ce que fait Kurumada depuis 25 ans...
@+
Chron

[velo vert]

on aurait Seiya en tenue de collégien

bah c'est pas si mal, la tenue de collegien c'est plutot seyant.

[Seb. K.]

Tsuka >>> Là, tu fais peur O.o

la tenue de collegien c'est plutot seyant.

C'est pas Songoku plutôt ?

EDIT : Et si on a le droit de faire de la pub, il pourrait être dessiné avec une bière à la main : "La Météor de Pégase"

[Tsuka]

Tsuka >>> Là, tu fais peur O.o

Le n°14 est le premier AL que j'ai acheté (lors de ma première escapade a Bordeaux), donc je m'en souviens particulièrement bien

[Pokute]

si je trouve une image sur le net, au pif, de mushishi qui fait 800*600 en 72dpi

Juste pour faire le pinailleur : 800*600 (sous entendu pixels) en 72dpi ca ne veut rien dire.

A la limite 28.22*21.17cm en 72dpi ca voudrait dire quelque chose, mais bon...

mais non ! on peut dire 800*600 72dpi ca donne tps de cm... on a des 2800*3000 en 300dpi etc etc...

[ElCaf']

mais si un jour tu présente le mag à un animateur/dessinateur/producteur concerné par le sujet, tu te prend une volée de bois vert pour un simple recadrage une image ou un changement de typo du titre (c'est du vécu...).

?????? Pourquoi ça ne semble pas évident ?
Recadrer une image c'est comme couper un texte,
changer la police, j'ai jamais vu ça fait de manière positive.
Tu as une image qu'on te file pour illustrer un article,
tu coupes dans le tas parce que c'est plus joli
ou parce que ça rentrait pas bien dans la maquettte.
Comment le type dont on coupe l'image doit réagir,
ça le fait chier, BIEN SUR.

je suis d'accord avec toi : on ne touche pas n'importe comment à l'oeuvre d'autrui sous pretexte que ça ne rentre pas dans une page de magazine ou que c'est plus facile pour le maquettiste.

Mais recadrer ne signifie pas forcément massacrer. Tu peux isoler une case d'une BD sans porter préjudice au travail de l'auteur. Pour autant, aucun éditeur japonais ne te validerait ce genre d'opération. Alors que son travail (sur les visages par exemple) pourrait être bien mieux mis en valeur par un recadrage d'une case ou au sein d'une case que la publication d'une planche entière.
C'est un peu comme citer partiellement autrui dans un texte : tu use de ce qui t'es nécessaire pour ta démonstration. Pour un texte comme pour une image, il y a des précautions à prendre, un travail à respecter. C'est une simple question d'honneté intellectuelle : citer ses sources, signaler qu'il s'agit d'un détail d'une planche, etc.

Mais il faut reconnaitre que la presse spé (et pas seulement manganime) a plus souvent travaillé comme un sagouin qu'autre chose. Disons qu'entre les positions intransigeantes des éditeurs et artistes japonais (pour en revenir à ce que je connais et non pas pour stigmatiser leur façon de faire) et le mépris des règles les plus élémentaires d'honneté intellectuelle dont fait preuve la presse spé en général, il y a un vrai terrain d'entente qui n'attend qu'un peu de bonne volonté de la part de tous pour ouvrir de nouvelles manières de travailler, bien plus satisfaisante pour tous qu'à l'heure actuelle.

[LeFlan]

Mais il faut reconnaitre que la presse spé a plus souvent travaillé comme un sagouin qu'autre chose. Disons qu'entre les positions intransigeantes des éditeurs et artistes japonais (pour en revenir à ce que je connais et non pas pour stigmatiser leur façon de faire) et le mépris des règles les plus élémentaires d'honneté intellectuelle dont fait preuve la presse spé en général, il y a un vrai terrain d'entente qui n'attend qu'un peu de bonne volonté de la part de tous pour ouvrir de nouvelles manières de travailler, bien plus satisfaisante pour tous qu'à l'heure actuelle.

Des paroles marquées au sceau du bon sens le plus élémentaire... Cet aspect des problèmes de droits étant de ceux parmi lesquels la mauvaise foi de certains supports de presse "spécialisée" ont pu éclater de la manière la plus criante, sous forme d'écarts sempiternels, sans cesse renouvelés, et indéfendables sur le fond.
Reste à espérer que de meilleures modalités de travail puissent être établies à l'avenir, car sur ces questions comme sur bien d'autres, les ayants droits japonais n'ont aucune raison de se faire plus conciliants que jusqu'à présent, leur silence ayant dans la plupart des cas été observé par défaut, et très loin de leurs habitudes et de leurs conceptions d'un travail honorable. On peut bien sûr discuter de la validité de telles positions, mais sûrement pas les ignorer superbement comme cela a été pratiqué pendant de longues années...

[ElCaf']

Cet aspect des problèmes de droits étant de ceux parmi lesquels la mauvaise foi de certains supports de presse "spécialisée" ont pu éclater de la manière la plus criante, sous forme d'écarts sempiternels, sans cesse renouvelés, et indéfendables sur le fond.

Tu évoques la mauvaise foi. C'est une attitude bien courante chez ceux qui "font" la presse, souvent la faute a un ego dont la satisfaction passe avant tout autre motivation : ce serait vrai pour tous ceux plus préoccupés par l'idée de "percer" que de faire un magazine vraiment différent et intéressant.

Mais ce n'est pas selon moi la seule cause profonde à ce sagouinisme de la presse spé. plus prégnants sont le manque de formation technique (maquette ou rédaction) ou juridique (respect des copyrights...), de temps (rythme de parution), d'argent (magazines réalisés à 3, 4 ou 5 personnes, soit la moitié ou moins des effectifs nécessaires). Le magazine qui accumulerait toutes ces tares serait soit un torchon infâme, soit un assez bon magazine, réalisé dans des conditions catastrophiques, mais porté par une ou deux personnes s'y consacrant pleinement.

Mais quoi qu'on en dise, la plus grosse tare est le manque d'exigence... Le reste ne fait qu'amplifier ce manque, et aucun problème technique, rédactionnel ou d'argent de flinguera autant un mag que ce manque d'exigence.

Reste à espérer que de meilleures modalités de travail puissent être établies à l'avenir, car sur ces questions comme sur bien d'autres, les ayants droits japonais n'ont aucune raison de se faire plus conciliants que jusqu'à présent, leur silence ayant dans la plupart des cas été observé par défaut, et très loin de leurs habitudes et de leurs conceptions d'un travail honorable. On peut bien sûr discuter de la validité de telles positions, mais sûrement pas les ignorer superbement comme cela a été pratiqué pendant de longues années...

En espérant que ces modalités s'établissent rapidement, car faire ce métier est de plus en plus frustrant, difficile et stérile. J'espère vraiment qu'on touche le fond et que les relations ne pourront que s'améliorer par la suite.