[disparition] SAKAMOTO Yûsaku

[LeFlan]

Décidément, les mauvaises nouvelles se succèdent... Après la disparition de MURATA Kôichi le 7 novembre dernier, la nouvelle est tombée il y a quelques jours du décès d'un autre animateur du début de l'ère des grands studios, SAKAMOTO Yûsaku, à l'âge de 74 ans.

Né en 1932 à Matsuyama, sur l'île de Shikoku, il entra en 1957 au studio d'animation de Tôei, où il fut intervalliste sur le Serpent blanc (1958), le premier long métrage du studio, ainsi que sur le court métrage le Studio du chaton, achevé la même année. Sur l'un comme l'autre de ces travaux il est formé par le grand animateur MORI Yasuji (mentor par ailleurs d'ÔTSUKA, TAKAHATA, MIYAZAKI et bien d'autres), dont il restera l'un des disciples préférés au cours des années suivantes. Dès 1959, il est affecté à la section de production de films publicitaires en animation, l'un des versants les moins connus de la production de ce studio, mais non moins considérable par son volume.

En 1961, il quitte Tôei pour rejoindre le studio que projette de monter TEZUKA Osamu, et qui deviendra Mushi Production. Il est l'un des quatre animateurs à avoir été membres fondateurs de ce studio, dont il deviendra une personnalité centrale et où d'emblée il co-réalise avec YAMAMOTO Eiichi Aru machikado no monogatari (Histoire d'un coin de rue, 1962), moyen métrage tragique et sans paroles, et premier projet produit par TEZUKA.
Dès lors, il prend part à la plupart des projets réalisés au sein de Mushi Pro, à commencer par la première série de Tetsuwan Atomu (Astro, 1963-66), dont il fait partie de l'équipe principale d'animateurs, et dont il signe aussi le scénario (#82, 134, 164, 175 & 176, 189), la mise en scène (#4, 10, 16, 47, 64, 70, 82, 164, ) de plusieurs épisodes. De même sur les séries Janguru Taitei susume Reo ! (seconde série du Roi Léo, 1966-67 / scénario #17) et Ribon no kishi (Princesse Saphir, 1967-68 / scénarios #42, 47). Avant cela, de fin 1963 à fin 1964, il aura aussi été au coeur du projet Number 7, le premier titre envisagée de série télévisée en couleur au studio Mushi Production, et dont il devait assurer la réalisation d'ensemble. Finalement, son désengagement correspondra dans le temps à l'abandon du projet, et Janguru Taitei (le Roi Léo) sera la première incursion de série dans le domaine de la couleur.

Il est aussi animateur sur le téléfilm Shin Takara-jima, premier programme spécial d'une heure pour la télévision, diffusé au tout début 1965.
En septembre 1967, il fonde le studio d'animation Jack, dont une filiale créée en 1970 existe encore aujourd'hui dans l'arrondissement de Shibuya, en tant que structure spécialisée dans les décors de dessin animé.
En cette même année 1967, il participe à certaines des premières productions du studio Tatsunoko, en étant d'abord animateur en chef sur toute la série Ora Guzura da do (1967-68 ) dont le personnage titre est une parodie comique du lézard atomique Gozilla, puis animateur sur la production suivante, Dokachin (1968-69).
En 1969, Il retrouve Mushi Pro et YAMAMOTO Eiichi, avec qui il co-signe la mise en scène d'un spécial télévisé éducatif intitulé Kaitei toshi no dekiru made (La création d'une cité sous-marine), puis en étant animateur-clé sur le film que réalise ce dernier sous la houlette de TEZUKA, Sen.ya ichiya monogatari (les Contes des mille et une nuits, 1969), premier long métrage "adulte" au Japon, inscrit dnas la trilogie dite "Animerama" (qui mènera le studio Mushi à sa perte en 1973).

En 1970, SAKAMOTO retourne dans sa ville natale de Matsuyama, où il va enseigner le design dans une école spécialisée, en étant également lecteur à la prestigieuse université des beaux-arts de Musashino, à Tôkyô.

En 1976, il réalise au sein du studio Jack un épisode de la seconde série classique Manga Nihon mukashi-banashi (Contes d'autrefois en dessin animé, 1976-95).

En 1981, il est directeur de l'animation sur le long métrage d'animation en co-production sino-japonaise Shunmao monogatari Taotao, réalisé par le fameux metteur en scène de prise de vue réelle YAMADA Yôji.

Après avoir été responsable d'écriture sur la série Supûn Obasan (Madame Peperpott, 1983-84), il est réalisateur de la première série de Garasu no kamen (Laura ou la passion du théâtre, 1984), dont il lui arrive aussi de réaliser le storyboard (#5). Il signe de même plusieurs storyboards (#3, 5, 8, 11, 12, 15, 16) de la série Shôkôjo Sêra (Princesse Sarah, 1985).

Il a par ailleurs réalisé l'animation de quelques titres éducatifs en vidéo, et aurait pris part en 1991 à la fondation du studio Walt Disney Japon (disparu depuis), avant de prendre sa retraite.

En mars 1992, il prend part avec ÔTSUKA Yasuo, TAKAHATA Isao, HIKONE Norio, KOTABE Yôichi, OKUYAMA Reiko, TOMONAGA Kazuhide et KANADA Yoshinori à l'événement organisé par Anidô à la Maison Franco-Japonaise de Tôkyô, autour de et en hommage à MORI Yasuji. La photo collective ci-dessous le montre (au second plan, debout derrière MORI Yasuji et à côté d'OKUYAMA Reiko vêtue en rouge) aux côtés de son mentor et de certains autres participants :




Parallèlement à son travail animé, il a également oeuvré comme illustrateur, et on en trouvera ci-dessous un exemple datant de ses débuts :

[Chron]

Comme tu le dis, c'est une série noire en ce moment, même si ce texte rétrospectif est des plus intéressants, j'espère que tu n'auras pas l'occasion d'en écrire de nouveaux de ce genre avant un moment.
En tout cas merci d'avoir retracé la carrière de cette personne qui nous permet de découvrir toujours un peu plus de nouvelles pages de l'histoire de l'animation au Japon.
@+
Chron

[ACME]

Merci pour cette biographie d'un grand pionnier et pilier de l'animation que je ne connaissais pas.
Il est temps que l'année s'achève...

[Arion]

La photo collective ci-dessous le montre (au second plan, debout derrière MORI Yasuji et à côté d'OKUYAMA Reiko vêtue en rouge) aux côtés de son mentor et de certains autres participants :

A propos de OKUYAMA Reiko, épouse de KOTABE Yôichi et grande animatrice de l'époque dorée de la Tôei, je viens de découvrir qu'elle est décédée le 6 mai de l'année dernière d'une pneumonie...

Source, annonce de KOTABE Yôichi en septembre 2007 :
http://www.jca.apc.org/~yyoffice/178Ota ... Seikyo.htm

[Chron]

Oui, je crois qu'on en avait parlé mais je n'arrive pas à retrouver où (et pas là où vous pensez, précaution d'usage, peut-être qu'on en avait pas parlé finalement). La discrétion de Kotabe à ce sujet a été hallucinante alors qu'il était en pleine préparation de son expo sur Heidi je crois.
@+
Chron

[Arion]

Oui, je crois qu'on en avait parlé mais je n'arrive pas à retrouver où (et pas là où vous pensez, précaution d'usage, peut-être qu'on en avait pas parlé finalement).

Je n'ai retrouvé aucune occurrence sur son nom dans le forum, si ce n'est le post auquel j'ai répondu dans ce thread. D'où le fait que je me suis permis d'en parler, car c'est quand même une disparition importante qui me semble être passée globalement inaperçue. :-/

La discrétion de Kotabe à ce sujet a été hallucinante alors qu'il était en pleine préparation de son expo sur Heidi je crois.

Exact... Il aura tout de même attendu 4 mois pour confirmer les quelques rumeurs qui circulaient sur le net par le message que j'ai donné en lien. Message vraiment touchant, d'ailleurs.

A propos de KOTABE, Anidô a annoncé par l'intermédiaire d'un très beau flyer au format A4 (distribué au TAF notamment) la sortie d'un ouvrage de 300 pages sur sa carrière, préfacé par TAKAHATA Isao, pour juin prochain ("Yôichi Kotabe : Legendary animator - His animated drawings", 14.700 Yens). Je prépare le porte-monnaie... Ca me fait penser qu'il me faut encore me procurer l'ouvrage sur MORI Yasuji !
Prévu également, mais courant 2009, un ouvrage de 288 pages au format A5 sur le père de l'animation japonaise, MASAOKA Kenzô ("Nihon Animation no chichi - Masaoka Kenzô).

Arion (Anidô, c'est le bien)

[Tsuka]

Chron > On en avait parlé "irl".

[Anton]

Le lien vers la page en cache sur gougueule est là Chron > http://209.85.135.104/search?q=cache:fq ... =clnk&cd=1

[Chron]

Hé, il est nul ton lien, il marche pas.
@+
Chron

[LeFlan]

Oui, je crois qu'on en avait parlé mais je n'arrive pas à retrouver où ([...] peut-être qu'on en avait pas parlé finalement).

Je n'ai retrouvé aucune occurrence sur son nom dans le forum, si ce n'est le post auquel j'ai répondu dans ce thread. D'où le fait que je me suis permis d'en parler, car c'est quand même une disparition importante qui me semble être passée globalement inaperçue.

Pour ce qui est de la nouvelle d'une manière générale, elle a été relayé par diverses personnes au Japon, et quelques observateurs étrangers, en général de manière très vive, mais hélas pas forcément de manière très juste.
Pour ce qui relève de ce forum, disons simplement que ceux de ses membres pouvant connaître les intéressés de manière directe ont été prévenus, sans que pour autant paraisse souhaitable d'alimenter de mauvaises gloses périodiques pseudo-spécialisées (suivez mon regard) dans l'irrespect foncier de leur paraphrase lapidaire (comme hélas ce fut le cas, précisément, pour SAKAMOTO Yûsaku).

La discrétion de Kotabe à ce sujet a été hallucinante alors qu'il était en pleine préparation de son expo sur Heidi je crois.

Exact... Il aura tout de même attendu 4 mois pour confirmer les quelques rumeurs qui circulaient sur le net par le message que j'ai donné en lien. Message vraiment touchant, d'ailleurs.

Message qui dans ce lien est introduit d'une manière passablement curieuse, puisque ce propos présente M. KOTABE comme "le fils" de Mme OKUYAMA, à plusieurs reprises, et en contradiction même avec le texte qu'il cite. Si celui-ci est exact dans la citation, la date elle-même de cette mise en ligne paraît sujette à caution, l'envoi dudit faire-part, reçu dans toute la profession le 12 septembre 2007, étant a priori postérieur à cette date de publication en ligne...

Quant aux "quelques rumeurs qui circulaient sur le net", il faut dire ici avec force que rien de tel n'a circulé a priori, pour peu qu'en témoigne l'immense surprise qu'a provoqué la nouvelle lorsqu'elle s'est répandue, en l'espace d'une seule journée. Les quelques personnes qui étaient au courant ont su respecter comme une évidence la demande de la famille de garder le silence ; il faut dire qu'ici, on ne plaisante pas avec ce genre de sujet.
Ainsi, pendant plusieurs mois, c'est la nouvelle d'une hospitalisation prolongée, sans plus de détail, qui a été donnée par M. KOTABE. Faut-il voir là la teneur de "rumeurs" ? A supposer même que tel soit le cas, le terme même reste pour le moins regrettable, tant il s'agit là d'une mention qui ne peut hélas que laisser naître des malentendus d'une certaine indélicatesse.

En un mot, tant de choses ont été voulues de manière inhabituelle en la matière, à l'égard des usages locaux, qu'il a paru correct de vouloir respecter la volonté des intéressés de produire le moins de "spectacle" possible autour de cette nouvelle (y compris celui, dans toutes ses dimensions cathartiques, de rites funéraires particulièrement lourds à préparer et à assumer pour la famille la plus proche).

Cela n'a pas empêché un groupe de camarades de longue date du couple d'organiser, un mois plus tard, une réunion d'hommage restreinte aux seuls collègues de l'époque du studio de Tôei ; celle-ci, malgré cette clause restrictive, a rassemblé une centaine de personnes.

Par ailleurs, quelques messages d'hommages et de regrets ont été collectés en japonais au lien suivant, ainsi qu'un bref profil et qu'une filmographie.

A propos de KOTABE, Anidô a annoncé par l'intermédiaire d'un très beau flyer au format A4 (distribué au TAF notamment) la sortie d'un ouvrage de 300 pages sur sa carrière, préfacé par TAKAHATA Isao, pour juin prochain ("Yôichi Kotabe : Legendary animator - His animated drawings", 14.700 Yens).

L'ouvrage (ce qui n'est jamais évident avec cet éditeur) est bien en cours de finalisation, après avoir pris plusieurs années de "préparation". Il sera de toute beauté, en tout cas.
Quant à la préface de TAKAHATA, elle a déjà une certaine histoire, puisqu'il s'agit d'un texte écrit par lui en 2003, paru d'abord en langue étrangère, et dont M. KOTABE a pu se servir par la suite en introduction de ses expositions sur Heidi à la librairie Maruzen.

Prévu également, mais courant 2009, un ouvrage de 288 pages au format A5 sur le père de l'animation japonaise, MASAOKA Kenzô ("Nihon Animation no chichi - Masaoka Kenzô).

Ouvrage annoncé, lui aussi, depuis de très nombreuses années (et qui verra sans doute le jour, touchons du bois, d'ici quelques années), mais qui lui en tout cas ne sera pas édité, hélas, dans l'immédiat, et sans doute pas non plus dans le calendrier annoncé ici une fois de plus, comme pour plusieurs autres bouquins mentionnés de même, à titre d'abord incantatoire.

[Arion]

(OKUYAMA Reiko)
Exact... Il aura tout de même attendu 4 mois pour confirmer les quelques rumeurs qui circulaient sur le net par le message que j'ai donné en lien. Message vraiment touchant, d'ailleurs.

Message qui dans ce lien est introduit d'une manière passablement curieuse, puisque ce propos présente M. KOTABE comme "le fils" de Mme OKUYAMA, à plusieurs reprises, et en contradiction même avec le texte qu'il cite.

Ah mince, j'avais pas fait gaffe !! Je me suis focalisé sur le communiqué de KOTABE. C'est énorme ça... ^^;

Si celui-ci est exact dans la citation, la date elle-même de cette mise en ligne paraît sujette à caution, l'envoi dudit faire-part, reçu dans toute la profession le 12 septembre 2007, étant a priori postérieur à cette date de publication en ligne...

Merci beaucoup pour cette précision !

Quant aux "quelques rumeurs qui circulaient sur le net", il faut dire ici avec force que rien de tel n'a circulé a priori, pour peu qu'en témoigne l'immense surprise qu'a provoqué la nouvelle lorsqu'elle s'est répandue, en l'espace d'une seule journée. Les quelques personnes qui étaient au courant ont su respecter comme une évidence la demande de la famille de garder le silence (...)

D'où le fait que KOTABE s'excuse dans le communiqué, en substance, du secret ayant entouré le triste événement. Merci encore pour ces précisions.

Ainsi, pendant plusieurs mois, c'est la nouvelle d'une hospitalisation prolongée, sans plus de détail, qui a été donnée par M. KOTABE. Faut-il voir là la teneur de "rumeurs" ?

Oui, je crois que c'est tout bêtement ça. Quelques internautes formulaient de macabres hypothèses sur certains BBS. D'où le terme de "rumeurs", qui retranscrit bien à mon sens l'indélicatesse des propos en question.

Cela n'a pas empêché un groupe de camarades de longue date du couple d'organiser, un mois plus tard, une réunion d'hommage restreinte aux seuls collègues de l'époque du studio de Tôei ; celle-ci, malgré cette clause restrictive, a rassemblé une centaine de personnes.

Un peu à l'image de celle qui avait été tenue lors du décès de MORI Yasuji, j'imagine.

Par ailleurs, quelques messages d'hommages et de regrets ont été collectés en japonais au lien suivant, ainsi qu'un bref profil et qu'une filmographie.

J'étais tombé sur ce lien hier, effectivement.
Je trouve quand même ahurissant qu'aucun média francophone spécialisé digne de ce nom n'ait relayé la nouvelle de cette disparition...

("Yôichi Kotabe : Legendary animator - His animated drawings", 14.700 Yens).

L'ouvrage (ce qui n'est jamais évident avec cet éditeur) est bien en cours de finalisation, après avoir pris plusieurs années de "préparation". Il sera de toute beauté, en tout cas.

Miam ! ^0^

Quant à la préface de TAKAHATA, elle a déjà une certaine histoire, puisqu'il s'agit d'un texte écrit par lui en 2003, paru d'abord en langue étrangère, et dont M. KOTABE a pu se servir par la suite en introduction de ses expositions sur Heidi à la librairie Maruzen.

Incollable, ce LeFlan.

("Nihon Animation no chichi - Masaoka Kenzô).

Ouvrage annoncé, lui aussi, depuis de très nombreuses années (et qui verra sans doute le jour, touchons du bois, d'ici quelques années), mais qui lui en tout cas ne sera pas édité, hélas, dans l'immédiat, et sans doute pas non plus dans le calendrier annoncé ici une fois de plus, comme pour plusieurs autres bouquins mentionnés de même, à titre d'abord incantatoire.

J'ai vu également qu'il y avait deux autres bouquins en préparation : "Animated People" (courant 2008, A5, 208 pages, peut-être une suite au bouquin de NAMIKI Takashi ??) et "Sekai Animation eiga-shi" (courant 2009, B5, 320 pages), ce dernier étant la réédition mise à jour d'un célèbre bouquin édité à l'origine en 1986.

[LeFlan]

Je trouve quand même ahurissant qu'aucun média francophone spécialisé digne de ce nom n'ait relayé la nouvelle de cette disparition...

Sans commentaire. Tout dépend de ce qu'on entend par "spécialisé" et "digne de ce nom".

("Yôichi Kotabe : Legendary animator - His animated drawings", 14.700 Yens).
L'ouvrage (ce qui n'est jamais évident avec cet éditeur) est bien en cours de finalisation, après avoir pris plusieurs années de "préparation". Il sera de toute beauté, en tout cas.

Quelques éléments d'information sont désormais disponibles quant à l'apparence dudit ouvrage.

("Nihon Animation no chichi - Masaoka Kenzô).

J'ai vu également qu'il y avait deux autres bouquins en préparation : "Animated People" (courant 2008, A5, 208 pages, peut-être une suite au bouquin de NAMIKI Takashi ??) et "Sekai Animation eiga-shi" (courant 2009, B5, 320 pages), ce dernier étant la réédition mise à jour d'un célèbre bouquin édité à l'origine en 1986.

- "Animated people" est un autre des serpents de mers d'Anidô : il s'agit d'un recueil d'illustrations (des caricatures, souvent très réussies, de personnalités du monde de l'animation) de KATAYAMA Masahiro, annoncé à mainte reprise depuis des années, et toujours pas près de se voir publié. Une exposition de ces dessins a eu lieu entretemps, et sous le même intitulé. Le volume de photos de Namiki Takashi a simplement repris ce titre, en l'adaptant, de ce projet insaisissable. Espérons que le livre sortira l'an prochain...
- "Histoire mondiale du cinéma d'animation" est une réédition, revue et augmentée, en préparation elle aussi depuis longtemps. Les paris sont ouverts quant au résultat des courses...

[Arion]

("Yôichi Kotabe : Legendary animator - His animated drawings", 14.700 Yens).
L'ouvrage (ce qui n'est jamais évident avec cet éditeur) est bien en cours de finalisation, après avoir pris plusieurs années de "préparation". Il sera de toute beauté, en tout cas.

Quelques éléments d'information sont désormais disponibles quant à l'apparence dudit ouvrage.

Merci beaucoup pour le lien !
Marrant, je suis passé ce matin sur le site d'Anidô sans repérer cette mise à jour. Le bouquin est repoussé à juillet, visiblement.

Le volume de photos de Namiki Takashi a simplement repris ce titre, en l'adaptant, de ce projet insaisissable. Espérons que le livre sortira l'an prochain...

Merci pour ces éclaircissements.

- "Histoire mondiale du cinéma d'animation" est une réédition, revue et augmentée, en préparation elle aussi depuis longtemps. Les paris sont ouverts quant au résultat des courses...

N'ayant pas eu l'occasion de découvrir l'ouvrage original, je ne sais si l'attente mérite le détour... ?

[Arion]

Pour revenir à Feu OKUYAMA Reiko, une exposition sera consacrée à ses gravures sur cuivre et ses travaux d'animatrices de 11 au 21 juin au Kagurazaka Session House?Garden2F Gallery?Garden (tel) 03-3266-0461 ? 162-0805 Tokyo Shinjuku.
http://www.session-house.net/index.html

Anidô collabore à la partie de l'exposition consacrée à l'animation.

Egalement prévue, une exposition dédiée aux décors de MUKUO Takamura du 27 juin au 2 juillet à la Gallery Regalo d'Ogikubo (banlieue de Tôkyô où est situé le Mukuo Studio).
http://www.regalo77.com/
Collaboration d'Anidô (en vertu notamment du superbe ouvrage qu'ils ont consacrés à MUKUO il y a quelques années et qui porte le même nom que l'expo dont il est question)
L'expo comptera une grande quantité de décors de "Gauche le violoncelliste".

Source

Sinon, pour le gag, j'ai trouvé par hasard un cliché d'anthologie sur le site d'Anidô (y en a d'autres, étant donné que l'intéressé a souvent participé aux évènements d'Anidô). Pierrot, si tu nous lis...