
Nouvel Animeland
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Les feux de l'aurore 7227
Il s'agissait d'un film en prise de vue directe.Captain Jack a écrit :Pour la sortie du DVD de Phenix, l'oiseau de feu datant de 1980, il est précisé à deux reprises que ce fut la première adaptation animé du manga de Tezuka alors qu'en 1978 sortait Hi No Tori - Renmei Hen réalisé par le cinéaste Kon Ichikawa (La harpe de Birmanie) avec quelques compositions de Michel Legrand !

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Le fait que Kon Ichikawa avait déjà réalisé le film d'animation en 1935 Shinsetsu Kachikachi Yama puis supervisé peu après le Phoenix, le film Galaxy Express 999, et qu'il ait eu d'autres expériences dans ce domaine comme assez récemment avec les Shinsengumi, j'avais toujours pensé que ce Phoenix était un film d'animation.
Oui je viens de m'en rendre compte il y a quelque jour après quelques recherches. Seul l'oiseau de feu a semble-t-il été réalisé en animation. Merci pour cette confirmation.Il s'agissait d'un film en prise de vue directe.
Le fait que Kon Ichikawa avait déjà réalisé le film d'animation en 1935 Shinsetsu Kachikachi Yama puis supervisé peu après le Phoenix, le film Galaxy Express 999, et qu'il ait eu d'autres expériences dans ce domaine comme assez récemment avec les Shinsengumi, j'avais toujours pensé que ce Phoenix était un film d'animation.
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ICHIKAWA Kon et l'animation, et autres turpitudes...
Les débuts dans le cinéma d'ICHIKAWA Kon, et son travail au sein de la section de dessin animé du J.O. Studio ont fait l'objet de toute l'attention possible de la biographe du biographe de référence de ce cinéaste, MORI Yûki. Il semble difficile, hélas, d'extrapoler davantage de liens que se dont rend compte son ouvrage d'entretiens avec le réalisateur...
Depuis cette époque, le travail d'ICHIKAWA n'a eu que très peu à voir avec l'univers du dessin animé, et son rôme de "supervision" sur Galaxy Express, notamment, une pure perle d'emprunt pour "name value" sans le moindre fondement dans les faits et la production de ce titre...
Soit dit en passant, sans le moindre rapport avec ce qui précède, et puisque nous sommes sur le fil "AnimeLand", il me semble me souvenir de certains problèmes et grossières erreurs (copiés-collés détournant des propos et les attribuant à tort et à travers [soit un signe d'incapacité à l'exercice même de la paraphrase], sources non seulement escamotées, mais aussi et surtout dénaturées, notamment) dans le portrait dédié au Mukuo Studio il y a de cela quelques numéros... Est-il raisonnable d'en demander ici un mot d'explication ?
Depuis cette époque, le travail d'ICHIKAWA n'a eu que très peu à voir avec l'univers du dessin animé, et son rôme de "supervision" sur Galaxy Express, notamment, une pure perle d'emprunt pour "name value" sans le moindre fondement dans les faits et la production de ce titre...
Soit dit en passant, sans le moindre rapport avec ce qui précède, et puisque nous sommes sur le fil "AnimeLand", il me semble me souvenir de certains problèmes et grossières erreurs (copiés-collés détournant des propos et les attribuant à tort et à travers [soit un signe d'incapacité à l'exercice même de la paraphrase], sources non seulement escamotées, mais aussi et surtout dénaturées, notamment) dans le portrait dédié au Mukuo Studio il y a de cela quelques numéros... Est-il raisonnable d'en demander ici un mot d'explication ?
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Pour moi si son rôle à été actif en tant que superviseur, c'était parce que logiquement c'était la première réalisation d'un long-métrage de la part de Rintaro. Ce serait quand même surprenant que son nom apparaisse dans les crédits, à un tel poste, sans qu'il n'ai participer à cette production.Depuis cette époque, le travail d'ICHIKAWA n'a eu que très peu à voir avec l'univers du dessin animé, et son rôme de "supervision" sur Galaxy Express, notamment, une pure perle d'emprunt pour "name value" sans le moindre fondement dans les faits et la production de ce titre...
Ayant co-écrit l'article en question, et qui concernait plus précisément la carrière de Mukuo Takamura, pourrais-tu être plus précis dans les erreurs que tu y as vu.Soit dit en passant, sans le moindre rapport avec ce qui précède, et puisque nous sommes sur le fil "AnimeLand", il me semble me souvenir de certains problèmes et grossières erreurs (copiés-collés détournant des propos et les attribuant à tort et à travers [soit un signe d'incapacité à l'exercice même de la paraphrase], sources non seulement escamotées, mais aussi et surtout dénaturées, notamment) dans le portrait dédié au Mukuo Studio il y a de cela quelques numéros... Est-il raisonnable d'en demander ici un mot d'explication ?
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Turpitudes surnuméraires...
Simple citation d'éléments d'information (certes officieuse) sur ce sujet. Il se trouve qu'un projet d'entretien avec ICHIKAWA Kon, sur le sujet spécifique de son travail en dessin animé, a été préparé il y a de cela quelques années, sans pouvoir être concrétisé de manière propre, et ce tout simplement parce que la plupart des questions sensées ont déjà été posées dans l'ouvrage pré-cité.Captain Jack a écrit :Pour moi si son rôle à été actif en tant que superviseur, c'était parce que logiquement c'était la première réalisation d'un long-métrage de la part de Rintaro. Ce serait quand même surprenant que son nom apparaisse dans les crédits, à un tel poste, sans qu'il n'ai participer à cette production.
Ce type de pratique est par ailleurs tout à fait courant, dans l'histoire du dessin animé au Japon, et à cette époque en particulier. Dans son édition revue et augmentée datant de 2001, l'ouvrage de référence d'ÔTSUKA Yasuo, "le Dessin d'animation, une suée sang et eau" (Sakuga ase-mamire), publie à cet égard un intéressant tableau (p.189, pour ceux que ça intéresse) qui, rien qu'entre 1977 et 1985, recense pas moins de 18 longs métrages animés de configuration similaire (recours à un réalisateur [plus ou moins] connu en prise de vue directe, et crédité aux postes de "réalisateur", de "direction générale" ou de "supervision", alors que sont également crédités par ailleurs sur les mêmes films des réalisateurs de dessin animé, aux postes de "co-réalisateur", "réalisateur de l'animation", "metteur en scène", "chief director", "animation director", ou, le plus souvent... "réalisateur"). Autrement dit, la présence des réalisateurs issus de la prise de vue réelle est liée d'abord à l'utilisation de leur nom, liée à une implication souvent limitée, par la force des choses, au stade du scénario.
Cete pratique subsiste encore d'ailleurs depuis, et jusqu'à nos jours.
Cette participation fondait précisément le sens de la question posée ci-dessus. Il faudrait pouvoir se replonger dans le texte pour entrer dans le détail des problèmes (démarche possible si nécessaire, dès que le n° en question aura ressurgi en zone accessible), mais déjà de mémoire, un passage de citation relativement long attribué à MURATA Kôichi n'a strictement rien à voir avec lui, et ne lui a d'ailleurs jamais été attribué par quiconque, que ce soit en français ou en quelque autre langue que ce soit. Il s'agit d'une reprise texto (et aussi tristement coupable que mal intégrée, donc, pour le coup) d'un texte purement tiers, travail qui non seulement n'est nullement cité, mais se trouve en plus piraté dans une démarche qui dénature la plus élémentaire réalité des faits. D'où la question précédente.Captain Jack a écrit :Ayant co-écrit l'article en question, et qui concernait plus précisément la carrière de Mukuo Takamura, pourrais-tu être plus précis dans les erreurs que tu y as vu.

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Ouille... Il est pas content (en même temps ça se comprend).Il s'agit d'une reprise texto (et aussi tristement coupable que mal intégrée, donc, pour le coup) d'un texte purement tiers, travail qui non seulement n'est nullement cité, mais se trouve en plus piraté dans une démarche qui dénature la plus élémentaire réalité des faits.
Les guillemets ne sont pas loin... Fais gaffe Captain Jack...

Très joli avatar soit dit en passant M. LeFlan.
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Je n'ai pas travaillé sur les citations mais je pensais que ce passage avait été traduit d'un Animage ou d'un art-book (On a beaucoup travaillé cette bio avec des documents japonais). Si tu penses savoir d'où est extrait ce passage, ce serait bien de le dire.Il s'agit d'une reprise texto (et aussi tristement coupable que mal intégrée, donc, pour le coup) d'un texte purement tiers, travail qui non seulement n'est nullement cité, mais se trouve en plus piraté dans une démarche qui dénature la plus élémentaire réalité des faits. D'où la question précédente.
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viewtopic.php?t=2565&start=210LeFlan a écrit :Sur ce sujet, l'ouvrage d'ÔTSUKA Yasuo "le défi de Little Nemo" (Ritoru Nimo no yabô, publié via Ghibli aux éditions Tokuma en 2004, après une première publication de textes en série sur le producteur FUJIOKA Yutaka dans la revue gratuite du studio Ghibli, "Neppû", à partir de la fin 2003)
Rahlala, faut vraiment lui macher le boulot à cui-là...

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Puisqu'il faut maintenant prouver le sérieux d'un travail dont on ne voit dans l'article de Mukuo Takamura d'Animeland qu'une partie de l'iceberg (l'animographie intégrale représente 18 pages du magazine), voici quelques précisions :
Toutes les citations visibles dans l'article, ont été traduite directement du japonais du magazine Animage, plus précisemment de deux dossiers sur le Mukuo Studio, d'un dossier retrospective de 1981, et d'un dossier hommage pour la mort de Mukuo en 1992.
Quant à celle de Murata, elle provient peut-être de mémoire, d'un site officiel comme Arte qui consacrait un dossier sur Gauche. Il est vrai que nous auriont pu citer la source mais cela ne correspond en aucun cas à cette réflexion qui devrait être un peu plus justifié :
Toutes les citations visibles dans l'article, ont été traduite directement du japonais du magazine Animage, plus précisemment de deux dossiers sur le Mukuo Studio, d'un dossier retrospective de 1981, et d'un dossier hommage pour la mort de Mukuo en 1992.
Quant à celle de Murata, elle provient peut-être de mémoire, d'un site officiel comme Arte qui consacrait un dossier sur Gauche. Il est vrai que nous auriont pu citer la source mais cela ne correspond en aucun cas à cette réflexion qui devrait être un peu plus justifié :
il me semble me souvenir de certains problèmes et grossières erreurs (copiés-collés détournant des propos et les attribuant à tort et à travers [soit un signe d'incapacité à l'exercice même de la paraphrase], sources non seulement escamotées, mais aussi et surtout dénaturées
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Reprenons par odre
Merci de ces precisions. Qu'il soit clair au moins que la precedente question se trouve denuee de la moindre animosite.Captain Jack a écrit :Puisqu'il faut maintenant prouver le sérieux d'un travail dont on ne voit dans l'article de Mukuo Takamura d'Animeland qu'une partie de l'iceberg (l'animographie intégrale représente 18 pages du magazine), voici quelques précisions :
De mon cote, n'ayant pas retrouve l'AnimeLand no 113 malgre diverses recherches, je me resous a repondre de memoire (en tout cas pour l'instant).
Qu'on me permette de noter une contradiction entre la premiere et la derniere de ces phrases : autant qu'il m'en souvienne, la citation en cause est clairement publiee en italiques et entre guillemets, soit en tant que "citation visible". Or elle ne provient pas directement du japonais, et certainement pas non plus de propos de MURATA Koichi, ce que pourrait confirmer n'importe qui connaissant l'interesse...Toutes les citations visibles dans l'article, ont été traduite directement du japonais du magazine Animage, plus précisemment de deux dossiers sur le Mukuo Studio, d'un dossier retrospective de 1981, et d'un dossier hommage pour la mort de Mukuo en 1992.
Quant à celle de Murata, elle provient peut-être de mémoire, d'un site officiel comme Arte qui consacrait un dossier sur Gauche.
Quant aux deux numeros d' "Animage", bien sur, il s'agit de references fondamentales pour traiter du sujet qui nous interesse, et les divers textes qui composent ces deux dossiers, presentation de carriere circonstanciee par epoque comme table ronde entre decorateurs pour le no de 1981, hommages posthumes pour celui de 1992, sont extremement precieux d'information a tous egards. On peut d'ailleurs noter que MUKUO fut le premier decorateur de dessin anime a se voir ainsi consacrer un dossier dans cette revue.
Pour autant, se referer a ces documents ne suffit pas ici a resoudre la question posee. Et pour cause, la citation vien(drai)t d'ailleurs...
Cette "citation" qui n'en est pas une est en fait d'une tout autre provenance. Le site d'Arte, si jamais il a presente en ligne des textes concernant "Gauche" (ce que, en ignorant tout, je ne mets pas en doute) n'a tres certainement utilise que les documents de communication (dossier de presse etdossier pedagogique) etablis par le distributeur du film en salles, les Films du Paradoxe. Or, si ce travail etait bacle, et bourre d'aneries, contre-sens, coquilles et approximations en tous genres (malgre une pretendue "supervision" de sa redaction par la traductrice du film) [ce dont le titre absurde, traduit en depit du bon sens, n'est jamais que l'exemple le plus frappant], il se basait pourtant exclusivement sur des documents japonais traduits a la va-vite et sans conscience.Il est vrai que nous auriont pu citer la source mais cela ne correspond en aucun cas à cette réflexion qui devrait être un peu plus justifié
Non, la source de ce passage est ailleurs ; il n'est pas necessaire pour le savoir d'avoir ecrit les lignes en question, sur la base des memes documents japonais et dans la recherche d'un tant soit peu plus de consistance que les acteurs pre-cites : il suffit d'avoir connaissance de leur existence par ailleurs, et de maniere anterieure a la redaction de cet article, pour retrouver leur origine, puisqu'elles se trouvent recopiees a l'identique (mais denaturees en tant que "citation" frauduleuse).
Qu'il suffise ici de preciser quelques etapes chronologiques es de la presentation en France du travail de MUKUO Takamura (et peut-etre une reponse plus exacte en reviendra-t-elle au jour par contre-coup ?) :
- en mars 1992, le festival du film pour enfants de Corbeil-Essonnes acueille pour pays invite de sa 13eme (et derniere) edition le Japon. C'est la que "Gauche le violoncelliste" est projete pour la premiere fois en France (en version non sous-titree, mais traduite en simultane au micro). TAKAHATA Isao fait partie des invites, de meme que KOMATSUBARA Kazuo, present au titre du studio O Production, producteur du film. [soit dit en passant, l'article d'hommage a cet animateur publie par "AnimeLand" au printemps 2000 semble lui aussi avoir passablement servi de matiere a paraphrase pour le texte ici mis en cause]
- en juin 1999, au festival international du film d'animation d'Annecy, MUKUO Takamura fait partie des six personnalites dont le parcours est retrace via une exposition intitulee "Jalons pour l'animation japonaise". Le travail sur les legendes accompagnant les documents exposes, circonstancie et a vocation avant tout didactique, constitue la premiere presentation en langue francaise dediee a ce decorateur, et ce en presence de Mme MUKUO Keiko, veuve du decorateur, et de leur fille cadette. (pour information, les autres artistes presentes a travers l'exposition d'originaux et de reproductions de leur travaux, etaient dans l'ordre chronologique : MASAOKA Kenzo, MORI Yasuji, OTSUKA Yasuo, MIYAZAKI Hayao et KONDO Yoshifumi)
- en decembre 1999, "Gauche le violoncelliste" est projete pour la seconde fois en France (et pour la premiere fois traduit), au Forum des images (FdI) a Paris, dans le cadre de la premiere edition du festival "Nouvelles images du Japon" (NiJ).
- en decembre 2001, dans le cadre de la seconde edition de NiJ, est organisee dans la galerie du FdI une exposition sur le dessin anime au Japon, qui inclue, par faveur particuliere de Mme MUKUO, une douzaine de reproductions de decors de MUKUO Takamura sur "Gauche" ; ici aussi, un travail particulier est mene sur les legendes presentant l'artiste. Parallelement, et apres parution d'un dossier pedagogique du film par le distributeur, un second dossier pedagogique a destination purement scolaire (etablissements, enseignants), issu d'un travail propre au FdI et bien plus consistant (traductions non baclees, textes d'accompagnement contextuel solides, analyse de sequence, pistes pedagogiques, etc.), est etabli par la delegation a l'action educative du FdI.
- en novembre 2002, dans le cadre du festival itinerant "Portrait d'un cineaste sous l'arbre" en Poitou-Charentes (dont TAKAHATA est l'invite de la premiere edition), la FNAC de Poitiers accueille une exposition reprenant de maniere centrale les reproductions de decors pre-citees, accompagnees de quelques documents annexes, et la encore d'une presentation d'ensemble comme de legendes concues pour l'occasion. Parailleurs, un des textes d'hommage de TAKAHATA a l'egard de MUKUO est a cette occasion traduit en francais, et le realisateur fait sur place une intervention publique d'une heure pour evoquer la figure de ce collaborateur essentiel a plusieurs de ses travaux.
- en 2003, parait aux Enfants de cinema un fascicule sur "Gauche le violloncelliste", a l'occasion de l'entree du film dans le dispositif "Ecole et cinema" de l'Education nationale et du Ministere de la culture. Reprenant, en le developpant largement, le travail precedent du FdI, il constitue la premiere publication durable (quoique d'envergure limitee) d'un certain nombre de textes, dont notamment plusieurs passages sont consacres au travail et au parcours de MUKUO Takamura.
Pour autant qu'on puisse en juger, il est avere que la "citation" mise en cause ici precedemment reproduit textuellement l'un de ces passages (sans qu'il soit possible d'exclure une "inspiration" tiree d'une version anterieure, ou ce passage figurerait deja ; en l'absence de moyens de verification dans l'immediat, il n'est pas possible d'en dire plus pour l'heure).
Voila ce qui peut etre dit sur le sujet dans l'immediat. Tout cela pourra paraitre bien anecdotique, mais aussi, a l'inverse, plutot symptomatique en matiere de demarche et/ou de confiance a accorder a priori a un (autrement dit n'importe quel) travail. Car si on ne peut lui accorder credit sur un point apparaissant malencontreusement reprehensible, comment lui accorder credit par defaut sur l'ensemble des points dont il procede ? La question reste posee.

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