Eh bien nous ne sommes pas d'accord.Phoenix a écrit : non pas que je réfute ce que dis 34 ,mais plutot ses certitudes qui me semble inapropriée à ce genre de théories
C'est une question d'idéologie.
Exemple "extrème": Des scientifiques (des vrais, bardés de diplômes et tout) à l'époque du début de ce qu'on appelle aujourd'hui l'anthropologie , prouvaient que les génotypes déterminaient des caractères raciaux et culturels du type de ceux qu'on entend encore aujourd'hui dans la bouche des partisans de l'extrème droite...
Les noirs bien stupides mais tellement bon en ce qui concerne l'activité physique comme le basket ^^
Le nez crochu des juifs, leur avarice leur fourberie ... on connait tous la suite, la shoah etc...
Bon. Eh bien ils étaient scientifiques ces gens. Mais ils avaient des idées.
Ces idées, ce ne sont pas les miennes.
Tout comme je combat l'idéologie raciste, je combat l'idéologie sexiste.
Idéologie qui est entretenue encore et encore par toutes sortes de procédés: la science, du moins l'interprétation des résultats de recherches scientifiques en est un.
Cmme par exemple ce que je rappelais dans mon post précédent quant au "génisme" à l'américaine... tendance lourde dans les médias: très confortable pour asseoir des idées préconçues: "c'est scientifique, donc c'est vrai."
Le principe c'est tout simplement que la recherche, on la dirige en fonction des question qu'on se pose, non?
A partir de là, je te pose à mon tour la simple question: Pourquoi cherche t'on les différences, les dissemblances entre le cerveau des hommes et le cerveau des femmes?
Car c'est de ça qu'il est question, on est d'accord.
C'est l'axe de recherche.
Je pense que quand on cherche, on trouve.
Si l'axe de recherche était tout simplement "comment fonctionne le cerveau humain", qu'on échatillonnait autant d'hommes que de femmes sans chercher au préalable à les distinguer, je suis sûr et certain qu'on n'aurait pas les même résultats.
En clair: la question est dirigée.
Et ce, dans le but de TROUVER les DIFFÉRENCES pour bien CONSERVER les attributs sociaux du mâle et de la femelle dans la société humaine.
Chaque chose à sa place, et les moutons seront bien gardés.
Comme béber l'a rappelé, on n'en sait pas assez à l'heure actuelle sur le cerveau pour établir que c'est dans sa spécificité sexuée qu'il détermine mécaniquement le comportement masculin ou féminin. (<- attention, chaque mot de cette phrase est important pour bien comprendre de quoi je parle)
Je développe> Pour le moment, tout ce que ces scientifiques sont apte à faire, c'est de dire que des comportements différents sont CONSTATÉS entre des hommes et des femmes et qu'on peut le chiffrer, le catégoriser.
Conclusions qui ne peuvent EN RIEN être assimilées à la nature INTRINSÈQUE d'un cerveau masculin d'une part et d'un cerveau féminin d'autre part.
Comment savoir si GÉNÉTIQUEMENT l'espèce humaine comporte deux cerveaux différents sans pouvoir expérimenter les réactions à tel ou tel stimulus sur des sujets vierges de toute éducation?
Ce serait pourtant la seule façon d'avoir des résultats sûrs.
En attendant, ce n'est pas le cas, et comme le disait Béber (que j'aime) le cerveau de chaque individu se développe, se modifie, crée des compétences en fonction des besoins de l'individu.
On appelle ça l'apprentissage.
Donc->
A partir du moment où l'on crée deux rôles sexuels et sociaux, qu'on pousse les enfants à se conformer à l'un ou à l'autre, on "(dé)forme" leur perception, leurs aptitudes, leur cognition.
Une fois cet état de fait, impossible de faire des expériences sur le cerveau en tant qu'organe, sans avoir le prisme déformant de l'éducation... en tout cas en l'état actuel de la science.
On se moque des scientifiques qui établirent ces différences raciste en ce temps pas si lointain que j'évoquais.
Je suis persuadé que les générations futures se moqueront de ceux qui aujourd'hui entretiennent le clivage sexuel par des conclusions hâtives niant la différence entre INNÉ ET ACQUIS.
J'ai bon, Béber? ^__^