Couleurs fades, action trop soutenue, dialogues échevelés, musique moderne tout à fait infecte.
Laissons à présent Bistroboy de côté. C'est aux vrais cinéphiles que je m'adresse ce soir, pas ces gobeurs de daubes infâmes venues tout droit des USA, non...
Ce soir, je vous préconise un spectacle unique, la profondeur d'un Schopenhauer et les dialogues d'un Balzac. Une fourberie de tous les instants, la férocité d'un Nietzsche, une musique Beethovenesque, une photographie superbe... Oui, je vois à votre sourire que vous m'avez compris, jeunes cinéphiles pleins de perception et d'audace moderne, oui, vous avez bien compris que je parlais du Monde de Narnia.
Et pour ceux qui par ce spectacle auront aiguisé leur appétit du cinéma, je conseille Chicken Little, la réponse à tous les questionnements métaphysiques portés par un rythme des plus absolus. Nul artifice ici, seulement de la poésie, de l'émotion et un petit quelque chose qui ressemble à de la philosophie. La confusion de tous les arts : vidéo, musique, théâtre, texte, plastique, son influence n'est pas sans rappeler les travaux de Matthew Barney, la SOURCE !
Enfin, et je les aperçois au fond, les sagaces, qui ne sauraient tolérer l'errance d'une inertie mentale, sans doute l'élite de cette nation florissante, j'ordonne Olé : Gad Elmaleh, Depardieu pour une mise en scène minimaliste où les opinions tranchées dans un contexte social intense ne sont pas sans rappeler les thématiques de Sophocle qu'un Orson Welles aurait filmé.
Je vous retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle émission des brouillons du cinéma où nous aurons pour invités Luc Besson et Schwarzennegger pour son nouveau film.
Et n'oubliez pas, la vie est une fête !
interlude hilarant, merci
