The|Buzz a écrit :Enfin bon faut vraiment fréquenter n'importe qui(ou quoi) pour choper çà, ça tombe pas du ciel ce genre de maladie...

... wou.. drôle de remarque... un peu dangereuse non ? zeu buzz jt'm bieng pi on est voisins (la remarque conne ^^), mais qd mm là, tu pousses un peu mémé dans les orties en écrivant des trucs comme ça... qui sont bien entendus totalement faux en plus.
par ailleurs, non pollux, si je ne m'abuse, le virus de l'hépatite B et C ne se transmettent pas par la salive, c'est une MST au même titre que le Sida, donc vecteurs de transmission : sang + sécrétions. EN revanche, les autres hépatites sont transmissibles par la salive me semble-t-il.
Concernant les cuni ou les pipes, il n'existe pas de risque zero, c'est un principe qu'on s'est fixé dans les assoces de prévention en accord avec un certain nombre de médecins. En théorie, on peut niveler les risques sur une échelle plus ou mons fiable. Ainsi les "pratiques les plus exposées" sont le coït anal - parce que l'anus est très fragile et donc exposé aux lésions - et le coÏt vaginal. Et les "moins exposées" semblent être les fellations (mec ou nana) et autres doigtages, branlage et compagnie.
Seulement encore une fois, si on veut être cohérent dans un vrai discours préventif, il n'existe PAS de risque zero. Donc ce nivellement est tout bonnement à jeter. EN effet, une nana qui vient de se brosser les dents en s'écorchant un peu la gencive (saignement) qui fait une gâterie à son copain risque de voir entrer au contact de sa lésion gingivale la gougoutte du début (liquide séminal) ou même le sperme tout court en cas d'éjaculation. SANG+SPERME+VIRUS=hop contamination. PAreil pour le mec qui fait un cuni.
ON va même jusqu'à expliquer qu'il y a aussi un risque, moindre que lors des pratiques dites "à risque", mais présent, lors des doigtages. Astuce : si vous mettez un peu de sel sur le bout de vos doigts, vous sentirez presque à coup sûr des piccotements : ils indiquent la présence de micro-lésions sur les doigts. Un virus ne fait que quelques microns. A bon entendeur...
Bon, cela-dit, ça c'est un discours pur et dur de prévention comme on en fait dans nos "séminaires". Il est tout à fait crédible, mais après, dans la vie faut pas non plus être hygiéniste à mort, ça c'est MON avis perso, maintenant que je vous ai dit ce qu'il y avait à dire sur le sujet.
Moi j'avoue que le cul chirurgical, à base de gants de latex et de digues dentaires et compagnie c'est pas mon truc. Mais au moins, je suis awaaare jean-claude, je suis consciente des risques et si je m'expose je sais que je le fais. Par contre il ne viendrait pas à l'idée de coucher avec un mec sans capote, c'est net, parce que c'est une des deux grandes pratiques à risques.
POur finir, il faut bien être conscient que dans la vie il n'y a pas que le sida ou l'hépatite. (qui sont des MST) Il a aussi les IST (Infections Sexuellement TRansmissibles) qui sont un véritable fléau et dont une grande majorité de la population est atteinte, eeeeeeeeet oui. ENtre autres joyeusetés on a l'herpés génital, qui peut être très dangereux pour une femme enceinte par exemple (lors de l'accouchement elle peut le transmettre à son bébé et ça peut le tuer), mais qui atteitn aussi les mec, et un herpès sur le gland c'est Noël un peu. Il y a la bléno, les chlamydiae, les mycoses, etc. Bref personne n'est à l'abri, loin de là, et encore moins à l'abri des complications.
CECI ETANT DIT, le sexe, c'est quand même excessivement bon, et il ne faudrait pas perdre ça de vue et développer un discours paranoïaque. Les risques existent, au même titre que de se prendre un pot de fleurs sur la tronche dans la rue ou un accident de bagnole. Une fois qu'on les connaît, on peut essayer de les minimiser, de faire gaffe, mais les empêcher totalement est quasi impossible, à moins de baiser en scaphandre stérile, hmm so glamourous !!!
LE meilleur moyen connu reste l'abstinence, amen. NOn je plaisante BIEN ENTENDU. Le meilleur moyen de se prémunir c'est évidemment la capote.
Après, chacun fait fait fait c'qui lui plait plait plait. Les moralistes sont bien vite arrivés dans ce domaine. CHacun est libre, à la seule condition (ça c'est encore un avis perso) de respecter également la liberté d'autrui, en l'occurrence le droit à ne pas se faire contaminer. En mm temps, si quelqu'un ne veut pas l'être il se protège, etc.. Seulement y a encore un continent de tabous à ce sujet qui font que l'état des connaissances des gens est lamentable, et c'est une vraie catastrophe sanitaire à mes yeux. QUe l'état ne s'implique pas plus dans les discours explicatifs avant tout, préventifs ensuite, me met hors de moi.
Les nanas à qui on explique encore que les bébés naissent dans les choux et que le sexe c'est mal, y en a encore à la pelle. Absolument. ALors va leur parler de capote après. Et puis on leur laisse pas toujours le choix hein, cf gang bang et autres festivités.
Et les mecs, ben même là, ici, on ne peut que constater l'étendue des dégâts en matière d'inculture sexo-médicale. (CECI N'EST PAS UN JUGEMENT DE VALEUR) ET c bien normal, puisque personne n'explique.
ALors il y a des associations qui ont émergé "grâce" au sida. Malheureusement c'est surtout dans les milieux originellement dits "à risque" pour le SIDA qu'elles se sont mises en place.
Seulement maintenant, c'est plus les pédés ou les tox les 1ers touchés, vu que eux ont très vite réagi et mis en place des infrastructures plus ou moins solides mais au moins présentes, non ce sont les hétéros, et en particulier les femmes. Et ça c'ets pour le SIDA, mais pour les IST TOUT LE MONDE EST EXPOSE.
A noter qu'on observe depuis plusieurs années déjà dans tous les milieux (homo et hétéro) un phénomène très inquiétant qu'on appelle le RELAPSE - ou BARE-BACK (retour en arrière), et qui consiste pour les gens en un ras le bol de la capote et des protections. Les gens pensent qu'avec les trithérapies on peut se permettre d'avoir le sida sans en mourir ce qui 1 : est faux, 2 : est inconscient, les multithérapies sont des traitements abominables qu'on ne souhaiterait à personne . DU coup ces "relapseurs" baisent sans capote et vazy que les statistiques des MST (et du mm coup des IST) en france remontent.
Bref, faut pas être alarmiste mais au moins prévenir : il y a un danger.
En PS à ce long post que personne n'aura eu le courage de lire, j'ai juste un truc militant à dire : dans les pays du tiers-monde, on meurt comme des mouches du sida. (entre autres) Les traitements existent. Nous on y a droit. Eux non. Parce que en occident, il existe un ou deux labos pharmaceutiques qui détiennent un monopole mondiale sur les brevets médicamenteux très chers et qui REFUSENT criminellement de céder les droits de ces brevets pour la fabrication de médicaments génériques, les seuls que pourraient se payer les pays pauvres. On assiste donc en direct live à une sorte de mass-murder à échelle continentale et quasi mondiale. C'est très sympa.
Dernière chose : les lesbiennes sont exclues de toutes statistiques ou études concernant les MST-IST. EN l'état actuel des choses, il n'existe AUCUN chiffre concernant le taux de transmission. Ca revient à dire très clairement que les lesbiennes n'existent pas dans notre société et qu'elles n'ont ni vie sexuelle ni valeur humaine. Voilà, je voulais le dire parce que sous mes airs de déconner en permamence j'avoue que souvent je suis énervée et parfois, je suis triste.