ce qui est assez inhabituel, mais qui ici a le mérite de créer une bonne ambiance
au fait je voulais te demander Tsuka, vois tu un inconvénient à ce que j'utilise certaines informations trouvées sur ton site pour mes articles ? (en citant la source quand cela est necessaire bien évidemment).
Yeap, si c'est crédité je vois pas de problème.
Après il faut suivre et citer les sources que je cite quand il s'agit d'infos que je reprends d'autres sites, of course.
Ca me fait penser que le redac chef d'Asiemute m'avait proposé le mois dernier de collaborer à un article pour Asiemute, au sujet de Maggiori notamment ... demande que j'avais décliné (manque de temps libre), surtout qu'il souhaitait "enquêter" sur ce genre d'abus en general, dans le monde de l'animation ... un projet un peu vague, car avant de se lancer dans ce genre de croisade, il faudrait déjà être sûr d'avoir de la matière, de connaitre d'autres *cas* Maggiori ...
Enfin, concernant l'affaire MM, le travail d'investigation a en très grande partie déjà été fait ...
Pour ce qui est de "l'enquête" MM je me souviens que le rédac chef avait émis le souhait que je bosse dessus, étant donné que j'avais suivi l'affaire grâce à ton site depuis quelques mois. Mais je n'etais pas trés chaud pour les raisons suivantes : le cas MM avait déja été moult fois étudié, disséqué, et discuté au travers de ton forum, certains éclaircissements avait était donné notament par l'intervention du scénariste des "enfant d'okiura", tout avait été dis en somme. De plus, je n'etais pas certains non plus que le secteur de l'animation en france soit gangréné au point de vouloir enquêter sur le sujet. Donc de mon côté j'ai fait l'impasse et je crois que cette idée est tombée à l'eau.
Yeap, je pense pas non plus que le milieu de l'anim français possède de nombreux cas de plagiats à la Maggiori/Okura ... en tous cas, pas de quoi justifier une "tendance" dénoncable ... j'avais été approché par qqun qui voulait parler de l'affaire Maggiori dans Animeland, intégré dans un thème d'article sur l'irrespect que peuvent avoir certains decideurs (de par chez nous) vis a vis de l'animation japonaise. Un thème tout aussi large, mais dans lequel on peut piocher plusieurs exemples variés et percutants, représentatifs d'abus divers envers ce qui peut venir de ce pays éloigné ...
Je me moquais pas du fait qu'ils soient hackés, évidemment, ils ne m'ont rien fait pour que je leur en veuille à ce point, je faisais simplement une petite pique en disant sur la possible provenance de l'auteur de ce piratage... Mais évidemment, j'espère qu'aucun intervenant ici n'est assez idiot pour se glorifier de ce genre de mauvaises blagues digne d'un lycéen geek qui laisse en signature "Dark @ng3l waz here."
@+
Chron
Je pense que quand tu dis : "lycéen geek" à mon humble avis, tu dois être très, mais alors très proche de la vérité ^__^;
Généralement c'est des gamins qu'ont trouvé des "warez" sur le net, qui savent pas comment ça marche masi qui savent que ça peut faire mal. Alors ils veulent déconner à mort parceque c'est des L33t et pis voilà l'travail. Ha on bande pour avoir piraté un serveur (sans avoir compris comment ni s'être rendu compte que son ip est grillée et qu'il va ya voir amende).
Chron > je pense pas que ce soit qqun d'ici qui a fait le coup ... d'ailleurs, le pirate en question a déjà sévit sur d'autres forums, en laissant le même message :
Après je compatis forcément, quelque soit le forum ;-( ...
Comme a dit Klaim, ce sont des pseudos hackers qui s'attaquent a n'importe quel forum ... ils cherchent des versions phpbb assez vieilles pour pouvoir placer leur hack, ils se jettent dessus aveuglement -___- ...
Enfin bon, le Clan Takeda semble également avoir évité le pire, c'est plus un hack de la mise en forme de l'affichage qu'un hack total de la base de données, on peut toujours acceder a leur forum, les messages y sont :
oui c l'index qui morfle à chaque fois, c'est au moins la dixiéme fois en une semaine
PS : je doute aussi que ce soit quelqu'un d'ici, ça n'a pas l'air d'être le genre de la maison (et puis si y avait que sur Catsuka que le "clan" n'etait pas apprécié ça serait beau )
Suite à une demande, je me permets de reposter ici un message destiné à l'origine à un autre forum et concernant une conférence proposée par l'association du "clan takeda" au Game's. En espérant ne pas réactiver des colères avec ce post, peut-être un peu sévère, mais argumenté.
Une personne bien sympathique vient de m’informer d’une conférence sur le Japon qui vient d’avoir lieu au Salon du « Game’s » à La Villette. Cette conférence, avait pour sujet les relations France-Japon « La France, l'autre pays du Japon » et se présente comme, plus ou moins, la suite, ou la redite, des 3 journées de conférences à l’université de Cergy Pontoise datées du mois de septembre, sur un sujet proche « Cultures croisées Japon – France ». Cette séance au Game’s a été dirigée et pilotée par le « Shogun » de cette association du ‘Clan Tagada’ tsoin-tsoin. Plusieurs invités étaient présents afin de partager leurs expériences du pays et des relations qu’il peut entretenir avec la France. Vaste sujet pour un temps très limité semble t-il (2-3 h ?). Ayant raté ce petit bijou, et avant de me permettre toute critique, je me suis permis de lire avec beaucoup d’attention la transcription faite par écrit sur leur site web. Je vous laisse le soin d’effectuer la démarche.
Pour exprimer les relations qui peuvent exister entre la France et le Japon, quatre thèmes ont été retenus pour faire l’objet de cette discussion : « le manga et l’animation, la société, la cuisine et le regard porté par les japonais eux-mêmes sur cette « exception française »
A - Le premier thème est donc celui des Manga
* La première question s’intéresse à l’origine de l’engouement des Français pour les manga.
Des éléments de réponses sont proposés par un journaliste, Fabien Tillon et le Président de Kaze. Le premier est, semble t-il un débutant sur le sujet (son ouvrage ne s’appuie QUE sur des sources occidentales car il ne lit pas le japonais) et le second n’a pas forcément une bonne connaissance sur la recherche et l’histoire. Résultat ? Aucune réponse n’est véritablement intéressante, simplement des constatations et des généralités. Aucuns éléments précis, verrouillés par des études ou des sources plus détaillées, ne sont proposés. On aurait pu imaginer, par exemple, faire mention aux récents travaux sur le sujet de Mme Inomata (qui été intervenue dans le cadre des conférences de Cergy). N’ayant pas encore eu de réponse de sa part, je ne peux me permettre de diffuser sa présentation en mp3 pour le moment. Il est certain que, devant un public de connaisseurs/consommateurs, les fruits de ses recherches auraient été très pertinents. Mauvais casting donc ou simplement une ignorance des chercheurs dans ce milieu, ce qui est peut-être pire.
* La deuxième question est la classique et banale « oui mais, derrière le succès des manga tout ça, il y a les cultures traditionnelles ».
A question banale, réponse banale de Lionel Panafit. Certainement très compétent et intéressant dans les domaines du commerce et des industries au Japon, il n’en reste pas moins un amateur sur les questions des arts « traditionnels » (terme qui n’a même pas été défini par les intervenants). Les arts traditionnels n’intéressent pas les Japonais, du moins pas plus que les autres. Quand on connaît la force du tourisme intérieur et la forte demande pour les arts vivants anciens, du moins pour ceux d’entre nous qui ont voulu suivre une pièce de Kabuki par exemple, ce point est très discutable, surtout depuis quelques années. Reste ensuite à définir les composantes et les finalités de cet intérêt, mais nous abordons là une autre discussion. Les rapports entre Edo et Meiji sont aussi peu clairs dans son intervention.
Fabien Tillon, pour sa part, essaye de nous apprendre le sens et l’origine du terme manga avec le cliché des estampes comiques d’Hokusai. Sans réfuter cette idée, c’est évidemment oublier le rôle important des emaki et les ehon dans la construction d’un imaginaire d’histoires écrites, peuplées de scènes dessinées. C’est d’autant plus étonnant qu’il y a peu, l’exposition sur les Yôkai proposait de nombreux exemples de magnifiques rouleaux qui gardaient une étonnante force visuelle.
Il aurait été intéressant que le présentateur rectifient ces deux points par exemple et permettent ainsi des précisions ou une reformulation. Peine perdue. Peut-être par politesse, par timidité ou manque de connaissance, nous en resteront là. Les réponses suivantes, plus ou moins sur le même sujet sont une suite d’informations qui ne se basent sur aucunes données factuelles ou bibliographiques. Bref, on discute comme on le ferait au comptoir d’une brasserie entre « un jaune et des cahouettes ! » Il ne semble pas y avoir eu non plus un support papier pour compléter cette conférence et qui aurait pu comporter, par exemple, des références ou des définitions afin d’éclaircir et approfondir le propos.
Si notre regard se porte sur les intervenants à Cergy Pontoise, nous sommes proches du nirvana, même si cela n’est pas exempt de critiques. Cultures d’Edo, l’urbanisme et son rôle dans la préservation du passé, les arts vivants japonais, la notion historique d’amour dans la littérature japonaise … bref, un grand nombre de sujets intéressants et peu traités.
B - Le thème suivant, centré sur la « Société japonaise », constitue une véritable imposture.
Il n’est ici point question des relations économiques, politiques, sociales ou industrielles entre la France et le Japon, mais simplement de cosplay et d’otaku. Sans vouloir être méchant envers cette amusante tradition carnavalesque ou l’aspect monomaniaque d’une passion, on frisse tout de même le degré 0 du sujet proposé. Il est d’ailleurs très amusant et intéressant de constater que les discussions, toujours très généralistes et banales sur ces phénomènes n’apportent encore une fois aucun éléments nouveaux d’un point de vue scientifique, social ou psychologique. Le propos se contente de dédramatiser ces comportements et de les considérer comme pas forcément négatifs. Une vraie déception donc. Encore une fois, c’est l’opulence du côté de Cergy : Vieillissement de la population, le cas de l’emploi à vie, les cultures/modes des jeunes… il y en avait pour tous les goûts. N’ayant pas eu le temps de suivre et d’écouter toutes ces présentations, je me base surtout sur les résumés faits par des amis et les supports papiers. Je me permettrais d’être plus critique à la lecture prochaine des actes de colloques prévus pour une publication.
C - Le troisième thème se centre autour de l’idée de la France « vu du Japon »
Avec certainement beaucoup de diplomatie et une envie d’éviter les sujets qui fâchent, le directeur du service culturel de l’ambassade, n’évoque que les côtés positifs ou neutres des relations France-Japon. Il n’est donc pas question de l’incident de Sakai par exemple ou des autres accrochages militaires durant cette période de la fin du 19ème siècle. Point non plus question de la révolte d’Hakkodate et des Français aidant les insurgés. Pas d’explications sur les enjeux politiques et économiques que pouvait représenter le Japon pour les puissances occidentales (France incluse) en Asie. L’idée de « Sonno Joî », qui se constitue peu à peu dès la fin d’Edo et ses conséquences, ne sont pas non plus évoquées. La discussion autour de la portée de ce que l‘on nomme le « japonisme » en Europe aurait du être beaucoup plus nuancée et expliquée. C’est d’ailleurs un des thèmes de l’exposition actuellement à la MCJP sur les Katagami. Difficile de ne pas voir cette filiation artistique venue du Japon à travers des affiches, bâtiments et divers arts décoratifs occidentaux offerts aux regards de tous et pas simplement vers une classe sociale aisée. Encore une fois, un contre-point aurait été le bienvenue pour reprendre ce discours très « diplomatique » sur le sujet. Faut-il encore avoir la carrure et la connaissance pour le faire, pour titiller là où ça fait mal. Ce n’était visiblement pas le cas ici. Un simple post-it avec des questions aurait très bien pu remplacer la personne en charge de la conférence. L’incident de Sakai justement (avec point de vue opposé), le parallèle Akiko Yosana/George Sand et l’idée du féminisme, les difficultés de la francophonie au Japon et la portée du japonisme, furent autant de sujets à Cergy pour présenter des relations, pas forcément idylliques, entre deux pays.
D - Le dernier thème fut celui de la cuisine.
Certainement faute de temps, le discours fut bref. Quelques lignes d’une rare intensité et de revendications ô combien fortes et polémiques : Les Japonais ne mangent pas QUE des sushi ! Et tac ! Prenez-ça dans les gencives messieurs les censeurs ! Ha Ha ! On ne bâillonne pas facilement la vérité ! On croit rêver, il n’y a pas d’autres mots.
Les questions des auditeurs de la réunion sont souvent sympathiques et pas vraiment percutantes. Le public a certainement du s’adapter aux très humbles connaissances qu’ont fait preuves les intervenants.
Un bilan de cette conférence ?
Comme on peut déjà l’imaginer, il est difficile d’avoir un avis positif sur cette conférence. On frisse le manque total d’intérêt d’une telle intervention. D’un côté, les invités n’étaient pas forcément les plus pertinents sur les thèmes proposés et de l’autre la personne en charge de « tenir » la conférence est aussi invisible qu’inculte sur le sujet. Elle n’a pas non plus apporté de nouvelles informations sur des sujets qui sont pourtant actuellement l’objet de recherches. Les intervenants se contentent la plupart du temps de reprendre quelques vagues idées déjà bien établies et les exposent de manière volontaire ou non, très caricaturale et sans nuances. On déblatère sans aucune prudence intellectuelle des phrases sans penser à s’écouter, savoir ce que l’on peut transmettre. On pouvait attendre un peu mieux que cela. A trop vouloir enfoncer des portes, des portails même, déjà béants, on frise le ridicule a se croire défricheur. Bien qu’il soit toujours plus simple de critiquer que de construire, il y a tout de même un moment où la bonne volonté doit s’allier au travail et non simplement à la candeur pour mener à bien ce type de projet. Dans le cas contraire, c’est considérer avec beaucoup d’impolitesses les attentes des visiteurs de ce Salon (du temps de cerveau disponible ?). C’est presque un lieu commun de dire que beaucoup se permettent de présenter des trucs inqualifiables, des plus mauvais et des plus puants sous prétexte que « c’est juste pour des gamins qui n’y entendent rien ». Sans aller jusqu'à critiquer chaque phrase des intervenants, quelques idées auraient mérité d’être relevées et précisées. Cette « conférence culturelle » selon les organisateurs, se voulant ‘de premier plan’ a pourtant bien du mal à oser la comparaison avec les journées à L’université de Cergy Pontoise. La durée relative n’étant une excuse pour présenter autant de choses inutiles. Il n’est pas non plus question de remettre en question la légitimité des invités ou des organisateurs mais plutôt de pointer du doigt un grand gâchis. C’est simplement navrant.
La seule manière de prendre les choses de manière constructive, ça serait de grandir un peu dans leur tête, ce qui entrainerait la dissolution de l'association (et le seppuku pour ceux qui ne le supportent pas). J'en doute pas mal aussi.
Hervé Joncour posa sa cigarette sur le bord de la table avant de dire
-Et il est où, exactement, ce Japon?
Baldabiou leva sa canne de Jonc en l'air et la pointa par-delà les toits de Saint-Auguste.
-Par là, toujours tout droit.
Dit-il.
-Jusquà la fin du monde.