SILENT HILL, le film

[Den X]

j'attendrai la location DVD. ^^

Ah, toi aussi tu préfère les séances "maison" aux séances "oùyatoujoursdesconsquibouffentleurpopcornentéléphonantaveclemecd'àcôtéquiselèvetoutesles2minutespourallerpisser" ?

[TRANTKAT]

Oui, je déteste les séances "oùyatoujoursdesconsquibouffentleurpopcornentéléphonantaveclemecd'àcôtéquiselèvetoutesles2minutespourallerpisser
dansunesalleoùlaclimestàdonfalorsquec'est8euros70etquec'estmêmepasenVObordeldemerdepourunputaindefilmquifinalement
n'apporterienquedu"çaprendpaslatêtec'estsymmmpaaaââââ"



Edit> Pardon tsuka pour les ligens interminables qui élargissent la fenêtre...

[berseker]

Fallait pas aller dans un UGC

[booby]

c'est bizarre mais durant la séance y a pas mal de gens qui se sont barrés

[Sterna]

des nouveaux riches probablement

[pasteqman]

Je conseille ce film à tout le monde, même à Keuvain

C'est gentil de penser à moi! ... mais j'attendrai la location DVD. ^^

Tu t'appelles Keuvain, toi ? ^^
Nan, je trouve que le format "cinéma" est particulièrement bien exploité, pertinent et même si mon enthousiasme pourrait dérouter certains (oui, je ne comprends moi-même toujours pas pourquoi je suis aussi emballé).

Je dis qu'il n'est pas prise de tête, moi ? Je dis seulement que Gans s'en tient à ce qu'il sait faire, c'est à dire un film, et pas un essai psychanalytique ^^. Pour toucher un large public -reconnaissons-le-, il n'a mis l'accent ni sur la folie ni sur le désespoir (ce qui aurait pu être mille fois plus intéressant mais...) Ceux qui veulent du pseudo-ésotérisme pseudo-philosophico merdique se précipiteront et applaudiront Da Vinci Code, ceux qui veulent s'interroger sur le good et le bad liront un peu de philo flatulente. J'ai eu de ce film ce que j'en attendais, et même si, je vous l'accorde, c'est bien peu de choses. Un instant parsemé de belles images servie par une musique discrète et pas toujours pertinente.
8 € la place ? Allons donc, j'ai obtenu un rabais auprès d'une quinquagénaire arrangeante au vil prix de ma dignité.

Si nous n'en retenons qu'une chose, au-delà de cette fin eschatologique et indigne d'intérêt (quoique...), c'est un rendu pictural de tous les instants.
http://bib18.ulb.ac.be/XVIIe_XVIIIe/ima ... dt_009.JPG
http://www.faculty.de.gcsu.edu/~rviau/i ... babies.jpg
Cela pardonne tout à mon sens (et peut-être que suis-je qu'un des innombrables geonpis qui iront voir ce film pour de mauvaises raions mais J'ASSUME ! ^^ )

Ceux qui matent pas Silent Hill, j'les kill.

[ganesh2]

hum.... pendant quelques moments , je me suis un peu ennuyé , mais j'ai bien aimé.

Par contre , j'ai trouvé que certains monstres qu'elle voit au début n'étaient pas assez réussis niveau images de synthèse. Meme si ils restaient flippants.

Mais c'est vrai que ça m'a plus dérangé que fait peur. dans les réactions des habitants de silent hill : "brûlez-la !!" et dans l'histoire de la petite fille , qui au fond n'avait rien fait du tout.



Ca m'a donné grave envie de jouer aux jeux, en tout cas ..........

edit maayoufi> et pis j'ai rencontré alex pilot la classe !

[Chron]

En disant "Silent Hill ne fait pas peur", les gens croient dire : "Silent Hill" ne fait pas sursauter et n'offre pas de suspense."

Oui, les gens quand ils disent un "film d'horreureu", ils pensent aux monstres dégoulinants, le zombie type quoi et à la musique avec un bon coup de violon strident ou de caisson de basse quand le héros ouvre la porte derrière laquelle est tapi le danger. Genre The Grudge quoi. Classique mais terriblement efficace, en même temps, c'est un peu une recette automatique, donc à se battre sans péril, on vainc sans gloire. Le fait est qu'après The Grudge, j'ai pas eu envie d'éteindre la lumière pour m'endormir, alors que Silent Hill pas vraiment.
Mais, je préfère quand même Silent Hill pour la restitution de l'ambiance vraiment oppressante (dommage pour le délire gore n'importe quoi-esque final). Le "kowai" à la japonaise se situe plus dans l'évocation du phénomène étrange et la peur qui en résulte quand l'humain se rend compte qu'il n'a aucune prise dessus, alors que l'horreur à l'occidentale se situe plus dans le monstre qui surgit de derrière les buissons, pour faire sursauter. En gros, une oppression mentale d'un côté en longueur, contre la décharge d'adrénaline de l'autre.

dans les réactions des habitants de silent hill : "brûlez-la !!"

Arf, moi, ça a failli me faire sortir du film quand j'ai entendu "A witch, burn her! Burn her!"... Mais c'est parceque je dois être trop fan des Monty Python.

@+
Chron

[crayolo]

dans les réactions des habitants de silent hill : "brûlez-la !!"

Arf, moi, ça a failli me faire sortir du film quand j'ai entendu "A witch, burn her! Burn her!"... Mais c'est parceque je dois être trop fan des Monty Python.

Je ne suis pas seul...........

[pasteqman]

En disant "Silent Hill ne fait pas peur", les gens croient dire : "Silent Hill" ne fait pas sursauter et n'offre pas de suspense."

Oui, les gens quand ils disent un "film d'horreureu", ils pensent aux monstres dégoulinants, le zombie type quoi et à la musique avec un bon coup de violon strident ou de caisson de basse quand le héros ouvre la porte derrière laquelle est tapi le danger. Genre The Grudge quoi. Classique mais terriblement efficace, en même temps, c'est un peu une recette automatique, donc à se battre sans péril, on vainc sans gloire. Le fait est qu'après The Grudge, j'ai pas eu envie d'éteindre la lumière pour m'endormir, alors que Silent Hill pas vraiment.

Ouais, c'est vrai, mais Gans a dit vouloir à tout prix éviter cette facilité. Le jeu est quelque chose de terrifiant puisqu'après une paire d'heures, vous aurez l'impression d'entendre des bruits insolites venant de votre salon vous ne manquerez pas d'allumer la lumière quand vous traversez une pièce... le film possède lui aussi une certaine tension, je crois, puisque même les petits détails anecdotiques peuvent faire sursauter au bout d'un moment, mais il n'y a pas ce bouquet, cette surprise -car il en faut une - qui défrustre cette impression. Certes, il ne fallait pas céder à la facilité, mais l'horreur n'est plus l'horreur si on peut l'appréhender, si elle n'offre pas ce choc qu'est sa découverte.^^
Si cette sensation d'oppression n'est pas assez présente, c'est parce qu'on n'assiste pas à des morts sordides (et celle que nous montre pyramid Head ressemble tellement à une démo technique qu'un s'extasie plus sur la réalisation qu'autre chose...d'ailleurs, il aurait mérité une dernière apparition).

Spoiler nucléaire

A titre personnel, j'ai drôlement aimé l'instant où la jeune femme s'aggripe au grillage pour demander l'aide du spectateur. C'est assez contrariant ^^.

Arf, moi, ça a failli me faire sortir du film quand j'ai entendu "A witch, burn her! Burn her!"... Mais c'est parceque je dois être trop fan des Monty Python.

Idem. Mais c'était quand même particulièrement long, cette séquence du bûcher.

[Kara]

Pasteqman :

Je dis un mot du maniérisme de Gans que beaucoup lui ont reproché. Alors qu'il est de l'avis des mêmes critiques que tout le reste ne vaut rien, il est en plus reproché à Gans son obsession du décor et de l'image ; ce souci devient d'ailleurs, de la plume des mêmes, un paramètre de plus à enfoncer, ce que je ne comprends pas ; comment reprocher à un cinéaste de vouloir faire de belles choses, qui plus est, lorsqu'il semble proposer quelque chose de nouveau dans le cinéma comme ici

Complètement d'accord avec toi.
La belle image à pour certain valeur d'image "suspecte", car ayant pour but de cacher un propos creux. Comme lorsqu'un critique reproche à un film d'avoir une esthétique de "clip" ou de "pub", comme si tous les clips vidéos et les pubs n'étaient que de vulgaires attrappes nigauds à destination du grand public (dans le sens péjoratif du terme).

J'ai vu des cinéastes rennoncer à faire de la belle image sous peine d'être taxé d'esthète, ou de se faire repprocher de vouloir prendre les spectateurs pour des "gogos". Bref, la belle image fait peur. Mais comme tout ce qui fait peur, elle fascine parfois. Nombre de critiques ont applaudi l'esthétique remarquable du récent OSS 117 (très drôle au passage). Son esthétique rétro, ses éclairages et son grain si proche des OSS originaux, semblent avoir réveillé la nostalgie chez certains cinéphiles qui se sont sodain rappelé un certain âge d'or d'un cinéma français de quartier qui n'avait pas peur d'être populaire (et non populiste !), ou celui-ci porposait des films d'aventures, policiers, historiques, etc... Ils se sont rappelés le "bon vieux temps" des acrobaties d'un Jean Marais en Capitan, des tontons flingueurs de Lautner, des films d'espionnage de Monocle ou du Gorille, des films historiques gigantesques comme cet Austerlitz avec un étonnant Pierre Mondy en Napoléon, des films de pirates ou l'on n'hésitaient pas à pulvériser joyeusement des galions en carton pat, etc...
Je ne sais pas si Gans est un peu l'héritier de ces illustres cinéastes qui firent l'âge d'or d'un cinéma dit populaire, mais au moins, il essaye peut-être d'en retrouver une certaine fougue, non ?



PS . La séquence du bûcher ne m'a pas paru très longue... juste très cruelle. Sans parler qu'il y à 2 séquences de bûcher.

[Chron]

Kara>Pour le bûcher et la fin du film en général, c'était d'un gore qui vire au grotesque totalement inutile par rapport à l'ambiance et les quelques éléments dégeu assez bien distillés au début du film.
Sinon sur le site officiel du film (sur la page principale en bas du menu), on peut voir un petit montage vidéo pour ceux qui n'étaient pas à la rencontre Gans / Yamaoka à la Fnac des Halles.
@+
Chron

[Kara]

Je suis d'accord avec toi sur le fait que faire cette fin "blockbuster" (et je ne parle bien que de la fin hein) est franchement contraire à "l'esprit" Silent Hill qui joue plus dans l'intimisme (peu de personnages) dans des grandioses décors (comprendre grands et vastes). Ce rapport de force à la David contre Goliath renforce le côté misérable et impuissant d'un personnage ordinnaire confronté à des évènements extraordinnaires qui le dépassent.
Je pense que Gans à voulut donner quelques instants de "bravoures" à son film, certes peut-être artificiels, mais grandioses donnant une certaines ampleur cinématographiques et pas dans le téléfilm intimiste. OK, on ne juge pas de la "grandeur" d'un film au nombre d'explosions à la seconde (sauf quand c'est le but d'un film de type actionner hollywoodien). En gros, Gans à voulut penser en "grand", quittes à aller peut-être pour certains dans le TROP "grand", voir la surrenchère titillant de peu la frontière du sublime et du ridicule la encore pour d'autres.

SPOILER:
Perso, si la scène de la fliquette qui cuit peut effectivement agacer, avoue quand même que la scène du bucher de la gamine qui donna lieu à l'incendie de Silent Hill à de quoi faire frissonner. Voir cette gosse souffrir atrocement, son corps calcinée n'est pas "grosteque" mais franchement horrible. Maintenant, on peut effectivement se poser la question d'un tel déchaînement de violence extrême et là encore pas très fidèle à l'esprit des jeux qui eux jouent plus le côté esthétique et dérangeant d'un gore stylisé, donc plus dérangeant que dégoûtant. Et comme tu dis, peut-être que le début du film est suffisament généreux en gore bizarre pour ne pas en rajouter dans les hectolitres à la fin. Après question de sensibilité...


Et merci pour l'info pour la vidéo de la fnac !! Je fonce !

[Chron]

Oui le supplice "originel" aurait pu suffir, en plus il est "peu" montré par rapport à son parallèle gore de la fin. Comme d'habitude, c'est pas quand on montre le plus qu'on effraie le plus ou marque le plus les esprits, loin de là...
@+
Chron

[Kara]

certes.