Tsuka a écrit :ElCaf' > En effet, j'ai pu discuter avec Laurent recemment sur les problèmes de copyrights d'images dans les mags français ... dur dur, surtout quand il ne faut pas se gourrer sur la couv (Otomo ne fait plus recette :-\).
Ces problèmes de copyright d'images en sont un vrai (difficulté à nourrir le mag en infos et éléments visuels frais) mais en cache un autre : les ayant-droits français (éditeurs DVD ou papier) y voient un moyen de pression sur une presse qui, malgré les complaisances, n'est pas la courroie de transmission dont ils ont besoin pour faire la pub de leurs produits.
Après, la couv', c'est clair qu'il faut pas se planter. Grosso modo, pour la presse spé, la moitié de ton lectorat t'es plus ou moins "fidèle", l'autre moitié achètes ou pas le mag en fonction de la couverture. Le contre-exemple, ce serait par exemple Mad Movies dans les années 90 : ils pouvaient mettre n'importe quoi en couverture, on achetait les yeux fermés parce que c'était le seul canard du genre...
Tsuka' a écrit :
"les japonais" dont il parle sont seulement quelques personnes d'IG. Comme je disais, on ne sait pas comment il leur a présenté le dossier ... a t-il précisé qu'ils s'en serviraient comme matériel copyrighté LaPerrine (comme on a pu le constater) ? ...
Au fait, d'ou vient cette anecdote ? uniquement de Maggiori et de LaPerrine ?
Tsuka' a écrit :
les artistes de l'ancien studio Disney Montreuil avaient été impressionés par le court-métrage étudiant de Maggiori (Kenk Kyuu), alors qu'il plagiait entre autres une affiche du Bossu de Notre Dame ...
ça c'est rigolo

sans jeter la pierre, hein...
pokute' a écrit :
Mais, il n'y pas de liberté de presse la bas ? j'ai un peu de mal à comprendre le fonctionnement au Japon, je découvre à peine celui de la France (je fait un CAP où on apprend Xpress et tout ce qui va avec... blabla). Si j'ai bien compris, il foudrai demander l'avis de la boite qui détient les droits (d'une série jap, par exemple) avant la publication d'un article ?
Plutôt que de liberté de la presse, il faudrait parler de son fonctionnement et de son rôle au Japon. En France, la tradition est critique, les premières feuilles de choux imprimées étaient des pamphlets et autres incendies verbaux. Au Japon, le rôle est plus informatif, on laisse le soin aux gens de décider ce qu'ils aiment ou pas. Pour les mags que je connais (très peu en fait), ce sont des vitrines de produits.
En France, tu peux utiliser des images sans autorisation des ayant droits à plusieurs conditions : préciser le copyright exact et en faire une utilisation à but informatif et non pas promotionnel de ton support de presse. Naurouto en couverture, il vaut mieux faire valider. Mais illustrer un article sur Naurouto , là tu es supposé faire comme tu le veux. Sauf que. Ton article ne foit pas tourner au "portfolio" Naurouto. Tu peux mettre 6 images pour illustrer 3 pages par exemples, mais pas aligner les visuels pleine page sur dix pages...
C'est pô simple, en plus les éditeurs français sont très zélés ces derniers temps a force de se faire taper sur les doigts par les japonais. Soyons clair : les éditeurs français ont besoin de la Shueisha, pas l'inverse. Faut pas s'étonner que l'attitude générale soit au verrouillage.
