Je viens de lire un article du monde sur les dessins de presse qui revoyait vers une exposition de dessins de presse du monde entier au siège de l’Onu à New-york. Comme d’autres, je vais certainement la rater faute de temps et financement. Peut-être que quelques uns sur place pourront y jeter un œil et voir si un catalogue est en vente.
A+
Fuse
Dessins pour la Paix, expo et séminaire, siège de l'Onu à New-york, Octobre 2006
L'exposition
La colère et la désunion engendrées par la publication de caricatures du prophète Mahomet au début de 2006 et la récente exposition controversée sur l'Holocauste, soulignent à la fois la force de l'art du dessin de presse et la nécessité de faire preuve de responsabilité en y recourant. Cette exposition montre comment le dessin de presse peut contribuer à promouvoir la paix.
L'exposition présente du 4 au 24 octobre plus d'une quarantaine de dessins de 18 artistes venant du monde entier : Allemagne, Belgique, Canada, Danemark, Egypte, Etats-Unis, France, Iran, Israël, Japon, Kenya, Mexique, Palestine et Suisse. Ce projet est inspiré d'un concept original du célèbre dessinateur français Plantu, dont les dessins sont publiés depuis des décennies dans le journal le Monde à Paris, un des principaux quotidiens en France.
L'exposition a été conçue et préparée par Plantu, le Centre régional d'information des Nations Unies pour l'Europe occidentale (UNRIC, Bruxelles) et le Salon international du dessin de presse et d'humour de Saint-Just-le-Martel , en coordination avec la Division des produits et services destinés au public du Département de l'information à New York et avec l'appui de Claus M. Halle Institute for Global Learning, Emory University, Atlanta (Géorgie).
Le Ministère de la culture et de la communication de la France parraine l’exposition, et l’UNESCO et le journal Le Monde en sont aussi partenaires.
L'exposition accompagne 'Dessins pour la paix', un séminaire de la série
«Désapprendre l'intolérance».
C'est une bonne initiatives, les dessins sont parfois excellents mais surtout, on voit comment un même thème est traité différamment selon le pays d'origine du dessinateur.
L'interview de Plantu est aussi très pertinante.
Tout employé tend à atteindre son niveau d'incompétence.
( Principe de Peter)
Arf ! Je sais que je vais encore intéresser 3 personnes et qu’un vent glacial va envahir mes post, mais j’insiste vaillamment voire naïvement à faire partager mon goût pour ce format de bd de presse en 1 ou 4 cases.
Voila quelques dessins, ô combien réussi, d’un autre concours (au Japon cette fois-ci) sur le dessin de presse. J’espère qu’un jour autant de talents seront présents dans notre mini-concours Kobuta/Yamada (il y en a tellement pourtant).
Il y en a bien d’autres sur le site cité ci-dessus.
Amicalement
Fuse
P.S. Est-ce vraiment la peine de dire que notre petit concours de yonkoma s’achève à la fin de la semaine pour ceux qui seraient intéressés d'y participer ?
Je dois avouer que pour les dessins de presse, autant les occidentaux je comprend, autant les japonais me font bien rigoler, hop comme ça, c'est bien foutu, mais à part le premier, je les comprends pas du tout.
une opposition entre l'espace mis a disposition pour les routier et celui pour les personnes se deplacant en chaise roulante. Et pour les escalier j'imagine , tres peu adapter à ce moyen de déplacement. I guess...
EDIT> Ah merde, si tu parlais du tout premier premier avec le DeaDroriste, je ferme ma gueule!
Ces dessins sont vraiment chicos, realy, ce sont de tres bon exemples à suivre personnelement.
JeP a écrit :Je dois avouer que pour les dessins de presse, autant les occidentaux je comprend, autant les japonais me font bien rigoler, hop comme ça, c'est bien foutu, mais à part le premier, je les comprends pas du tout.
Je ne sais pas si c’est vraiment intéressant d’expliquer le sens de ses dessins (et la critique ou la symbolique qui lui est adjoint). Mieux vaut que tu te laisses le temps de les revoir de temps à autre et d’essayer de les comprendre. Il y a très souvent une grande place à la liberté d’interprétation dans ce type de création. Je pense notamment à celui sur la petite dame âgée entourée d’hommes d’âge mûrs. L’ombre portée par le flash de la photographie montre une projection opposée de la scène à savoir une femme adulte, entourée d’enfants qu’elle semble bien connaître. On peut imaginer qu’il s’agit de leur ancienne maîtresse d’école mais rien n’oblige le lecteur à ce conformer à l’idée. Il peut s’agir d’une ancienne nounou par exemple ou des personnes d’une même famille. Dans tous les cas, on sent comme une nostalgie se dégager du dessin et une certaine empathie et un amusement avec nos propres souvenirs de jeunesse à l’école. Cela rejoint d’ailleurs un peu celui de la femme et de la croissance de l’arbre (qui se regarde de droite à gauche … attention au sens de lecture donc !). Chacun a un espace de liberté pour comprendre le dessin un peu comme il l’entend. J’arrête là avant de commencer à dire des âneries et partir sur des envolées lyriques sur les dessins de presse
Oui mais justement ce qui me manque, disons pour le dessin de la photographie, qu'il y ait une nostalgie, qu'on comprenne que ouiiii avant c'était comme ça oké... mais j'ai du mal à savoir si c'est "juste" un dessin humoristique ou alors si c'est rattaché à une actualité japonaise... c'est ça qui me gêne quoi.
Difficile de répondre, je ne suis pas Japonais et je n’ai pas vécu au moins une quinzaine d’années sur place pour sentir un peu l’atmosphère de cette culture.
De manière tout à fait personnelle et subjective, cela rejoint, un peu, le regard particulier porté sur le monde de l’éducation japonaise ancienne par le livre « Totto-chan » de T. Kuroyanagi. Cet ouvrage est sorti en français il y a peu (Tetsuko Kuroyanagi, ‘Totto-Chan, la petite fille à la fenêtre’ aux éditions Presses de la Renaissance. 292 pages, avril 2006) mais a connu un certain succès au Japon. Dans cette biographie, sans trop m’étendre, Totto-chan (surnom d’enfant de l’auteur donc) est une petite fille turbulente et très vive et les professeurs de l’époque ont du mal à la contenir et à assouvir sa curiosité. C’est dans un établissement d’éducation primaire, fruit de la volonté d’un homme, très particulier qui va pouvoir répondre à ses besoins de savoir et de liberté. C’est vraiment très sympathique et cela donne une idée bien en avance sur l’éducation et complètement opposée à cette vision de l’école comme « très dure » et conformiste au Japon. Je ne sens pas les épaules ni les connaissances pour poursuivre cette idée de l’éducation au Japon. Il faudrait pouvoir discuter avec l’auteur du dessin pour savoir pourquoi il a choisi de traiter ce thème.
