On est souvent davantage interpelé par un écho créatif lorsqu'il touche l'image et le son, mais qu'en est-il des idées ?
Il me semble avoir décelé deux histoires passablement similaires mises au service de deux œuvres très différentes. En voici quelques analogies :
• Des femmes cybernétiques utilisées comme objets sexuels.
• La découverte de véritables êtres humains secrètement reliés à ces machines.
• Une armée de ces machines lancée contre le protagoniste de l'histoire.
• Les répliques identiques d'un même modèle composent cette armée.
• Une seule de ces répliques affronte toutes les autres.
On trouve ces grandes lignes dans le quinzième épisode de la troisième saison de la série Futurama « Je sors avec un robot » (2000-2001). Mais aussi dans le film de Mamoru Oshii « Ghost in the shell – Innocence » (2004).
Je ne serais pas étonné de découvrir une œuvre antérieure réunissant les similitudes susnommées.
Idéation & Corrélation
Certains de ces films réunissent certains de tes composants, mais pas tous.
Cependant, les citer peut être intéressants non ?
MONDWEST
I ROBOT
GALL FORCE
CHERRY 2000
SOLDIER
Cependant, les citer peut être intéressants non ?
MONDWEST
I ROBOT
GALL FORCE
CHERRY 2000
SOLDIER
Mon site : www.karafactory.com
FuturDrama
Merci à vous deux, Kara et Bistroboy. On peut effectivement percevoir quelques similitudes entre les oeuvres que vous citez et les corrélations que j'ai mentionnées dans mon premier message.
La tâche de trouver une source antérieure reste difficile puisque, non contentes d'avoir ces différents points en commun, les deux productions susnommées les affichent aussi dans le même ordre, ce qui réduit considérablement le champs des inspirations possibles.
On peut trouver ici quelques détails sur cet épisode et ses multiples références culturelles : « I dated a robot. »
La tâche de trouver une source antérieure reste difficile puisque, non contentes d'avoir ces différents points en commun, les deux productions susnommées les affichent aussi dans le même ordre, ce qui réduit considérablement le champs des inspirations possibles.
On peut trouver ici quelques détails sur cet épisode et ses multiples références culturelles : « I dated a robot. »
Chobbits c'est le bien.
Faudra quand même qu'un jour je mates le DA.
Pour en revenir aux bases même de ses éléments narratifs se recoupant, je reprendrais une interview d'un jeune producteur américain vu il y à un bail sur Arte. Il disait un truc très censé et qui donnait en gros ceci :
"Regardez les films de SF ou à grand spectacle actuels. Ils sont considérés pour certains comme de grands films, voir de futures classiques. Hors quand on regarde objectivement les sujets abordés, on se rends compte que depuis les années 40-50, rien n'à vraiment changé ! En effet, les films actuels ne font que reprendre des recettes déjà usées depuis des lustres, mais avec un savoir faire technique et narratif bien supérieur à ce qui se faisait il y à des décénies. Mais en gros, ce sont toujours les mêmes films que nous regardons..."
Ce que je veux dire en citant cet exemple c'est qu'il est très difficile aujourd'hui, malgré les ressources d'informations qui sont à notre disposition de remonter jusqu'à la source de telle ou telle idée. De même, un copain cinéaste m'affirmait que la littérature américaine avait sans doutes 20 à 30 ans d'avance sur le cinéma du même pays.
Alors certes le coup des "sexaroïds", de l'élément perturbateur qui veut sortir de la masse, de vils machines lancées à la poursuite d'un héro, etc... on ne les comptes plus...
En attendant , j'apporte quelques précisions sur certains des films que j'ai cités, et je rajoute aussi quelques titres :
CHERRY 2000 - nanar, navet, série B culte, chacun son opinion. Perso, j'ai pris plaisir à voir cet honnête film post Mad Max dans une débauche de décors parfois très originaux, comme cette scène finale au milieu d'une décharge d'enseignes de Las Vegas perdue dans un désert. Pas cher, mais original !
SOLDIER - Pas vu en entier mais bon, il à une solide réputation de gros navet à 60 M de dollars réalisé par un faiseur hollywoodien n'ayant jamais eu de bol dans sa vie - Paul Anderson (Alien VS Predator, Resident Evil, le sympathique et mésestimé Event Horizon, ec...). Le point qui attire mon attention est un scénario copié à 100% sur Gunmm ( un soldat d'élite balancé dans une décharge sur une planète poubelle, sic !)
MONDWEST - Un film avec Yul Bruner dans le rôle d'un androïde rebelle dans un parc d'attraction entièrement robotisé qui déraille. Réalisé par Crichton, le papa de Jurasik Park, qui signa aussi à ma connaissance l'un des premiers films de SF sur la virtualité avec Looker.
GALL FORCE - Une grande saga de SF nippone un peu oubliée mais dont la force scénaristique en à inspiré plus d'un même si celui-ci regorge quand même pas mal lui-même de références à Alien et Star Wars !
Je rajoute à ma liste :
RUNAWAY - Une bonne série B de SF des années 80 avec le trop rare Tom Selleck ! Quelques scènes cultes avec notament des balles missiles en vue subjectives ! Et sans 3D messieurs !
BLADE RUNNER - Nan mais oh, comment on à pu l'oublier çui-là ??
ARMITAGE THE THIRD - Préférez les OVA au film.
Si j'ai d'autres titres, je repasserai
Faudra quand même qu'un jour je mates le DA.
Pour en revenir aux bases même de ses éléments narratifs se recoupant, je reprendrais une interview d'un jeune producteur américain vu il y à un bail sur Arte. Il disait un truc très censé et qui donnait en gros ceci :
"Regardez les films de SF ou à grand spectacle actuels. Ils sont considérés pour certains comme de grands films, voir de futures classiques. Hors quand on regarde objectivement les sujets abordés, on se rends compte que depuis les années 40-50, rien n'à vraiment changé ! En effet, les films actuels ne font que reprendre des recettes déjà usées depuis des lustres, mais avec un savoir faire technique et narratif bien supérieur à ce qui se faisait il y à des décénies. Mais en gros, ce sont toujours les mêmes films que nous regardons..."
Ce que je veux dire en citant cet exemple c'est qu'il est très difficile aujourd'hui, malgré les ressources d'informations qui sont à notre disposition de remonter jusqu'à la source de telle ou telle idée. De même, un copain cinéaste m'affirmait que la littérature américaine avait sans doutes 20 à 30 ans d'avance sur le cinéma du même pays.
Alors certes le coup des "sexaroïds", de l'élément perturbateur qui veut sortir de la masse, de vils machines lancées à la poursuite d'un héro, etc... on ne les comptes plus...
En attendant , j'apporte quelques précisions sur certains des films que j'ai cités, et je rajoute aussi quelques titres :
CHERRY 2000 - nanar, navet, série B culte, chacun son opinion. Perso, j'ai pris plaisir à voir cet honnête film post Mad Max dans une débauche de décors parfois très originaux, comme cette scène finale au milieu d'une décharge d'enseignes de Las Vegas perdue dans un désert. Pas cher, mais original !
SOLDIER - Pas vu en entier mais bon, il à une solide réputation de gros navet à 60 M de dollars réalisé par un faiseur hollywoodien n'ayant jamais eu de bol dans sa vie - Paul Anderson (Alien VS Predator, Resident Evil, le sympathique et mésestimé Event Horizon, ec...). Le point qui attire mon attention est un scénario copié à 100% sur Gunmm ( un soldat d'élite balancé dans une décharge sur une planète poubelle, sic !)
MONDWEST - Un film avec Yul Bruner dans le rôle d'un androïde rebelle dans un parc d'attraction entièrement robotisé qui déraille. Réalisé par Crichton, le papa de Jurasik Park, qui signa aussi à ma connaissance l'un des premiers films de SF sur la virtualité avec Looker.
GALL FORCE - Une grande saga de SF nippone un peu oubliée mais dont la force scénaristique en à inspiré plus d'un même si celui-ci regorge quand même pas mal lui-même de références à Alien et Star Wars !
Je rajoute à ma liste :
RUNAWAY - Une bonne série B de SF des années 80 avec le trop rare Tom Selleck ! Quelques scènes cultes avec notament des balles missiles en vue subjectives ! Et sans 3D messieurs !
BLADE RUNNER - Nan mais oh, comment on à pu l'oublier çui-là ??
ARMITAGE THE THIRD - Préférez les OVA au film.
Si j'ai d'autres titres, je repasserai
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Toutes ces références ne sont pas inintéressantes, même si je n'y trouve pas un rapport aussi étroit que dans le cas évoqué ici.
Il est décidément bien difficile de mettre en lumière deux idées similaires, contrairement à l'image et au son qui eux sont beaucoup plus révélateurs.
Ceci explique sans doute aussi pourquoi la signature d'un dessinateur au bas d'un petit dessin parait plus naturelle que le nom d'un auteur à la suite d'une phrase.
Il est décidément bien difficile de mettre en lumière deux idées similaires, contrairement à l'image et au son qui eux sont beaucoup plus révélateurs.
Ceci explique sans doute aussi pourquoi la signature d'un dessinateur au bas d'un petit dessin parait plus naturelle que le nom d'un auteur à la suite d'une phrase.
"Toutes ces références ne sont pas inintéressantes, même si je n'y trouve pas un rapport aussi étroit que dans le cas évoqué ici."
Certes.
Ce sont tout au plus des rapprochements exploitant certains sujets récurents...
Dans la liste, on pourrait aussi rajouter Terminator 2, et à la rigueur le 3.
Mais pour Blade Runner, n'oublions pas que Priss (Daryl Hanah) est une "sexaroïde" (très brièvement évoqué dans le film). Dekard qui est en fait un réplicant qui se bat finalement contre ses semblables. Il y à aussi tout un débat sur l'humanité de ses machines par l'introduction de souvenirs factices. Bref, on s'en rapproche ^0^. La chose intéressante est que Blade Runner est bien antérieur à Innoncence et à l'épisode de Futurama cité plus haut. N'oublions pas non plus l'évidente référence visuelle à Blade Runner dans Innoncence lorsque "l'avion" de Togusa et Batou survole le siège de Locus Solus.
Certes.
Ce sont tout au plus des rapprochements exploitant certains sujets récurents...
Dans la liste, on pourrait aussi rajouter Terminator 2, et à la rigueur le 3.
Mais pour Blade Runner, n'oublions pas que Priss (Daryl Hanah) est une "sexaroïde" (très brièvement évoqué dans le film). Dekard qui est en fait un réplicant qui se bat finalement contre ses semblables. Il y à aussi tout un débat sur l'humanité de ses machines par l'introduction de souvenirs factices. Bref, on s'en rapproche ^0^. La chose intéressante est que Blade Runner est bien antérieur à Innoncence et à l'épisode de Futurama cité plus haut. N'oublions pas non plus l'évidente référence visuelle à Blade Runner dans Innoncence lorsque "l'avion" de Togusa et Batou survole le siège de Locus Solus.
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Bender rêve t-il de moutons électriques ?
Mitch, ta réponse vaut Chii.
Blade Runner est un archétype du genre, on peut difficilement éviter d'y songer en évoquant le thème de la romance entre l'homme et la machine.
Si l'on considère que ce film est la réponse la plus pertinente dans la comparaison qui nous intéresse, alors peut-être faut-il chercher chez Philip K.Dick le récit qui aura inspiré, outre les similitudes citées plus haut, la relation amoureuse entre Phillip J. Fry et sa dulcinélectrique.
Blade Runner est un archétype du genre, on peut difficilement éviter d'y songer en évoquant le thème de la romance entre l'homme et la machine.
Si l'on considère que ce film est la réponse la plus pertinente dans la comparaison qui nous intéresse, alors peut-être faut-il chercher chez Philip K.Dick le récit qui aura inspiré, outre les similitudes citées plus haut, la relation amoureuse entre Phillip J. Fry et sa dulcinélectrique.
Modifié en dernier par Cyoran le sam. 30 déc. 2006, 18:46, modifié 1 fois.
Je n'ai pas lu le roman d'origine ("Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?"). Je ne suis pas très roman hélas mais nombre de classiques de la littérature fantastique américaine ont posés leurs jalons dés la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Elle inspire encore aujourd'hui nombre de cinéastes, en bon comme en mauvais.
D'ailleurs, ce qui est amusant, c'est qu'en faisant une petite chronique sur le "dernier" manga de Ghost in the Shell sorti en France, on s'apeçoit que cette oeuvre n'est plus toute jeune et qu'elle était par bien des aspects, très en avance sur son temps. En effet, les premiers chapitres de cette "saga" datent du milieu des années 80 ! Une époque ou internet n'était évoqué qu'à travers de films au concept abstrait sur les réseaux infrmatiques tels que War Games de John Badham. Une époque ou les modems 56K n'étaient encore que de la SF, mais ou Shiro metait en place des scénarios qui presque 20 ans plus tard sont d'une étonnante inventivité et surtout modernité !
En ce sens, le concept même de hordes de robots pourrait donner lieu à un parrallèle sur les entités virtuelles pouvant être virtuellement clôné à l'infini sur la toile, faisant aussi disparaître toutes notion "d'original".
Bon nous nous éloignons un peu du sujet, mais il faut avouer que celui-ci donne de nombreuses ramifications dans divers domaines ne demandant qu'à être explorés ^0^. Et pour ce qui est de fouiller dans la littérature, je passe la main à des personnes plus littéraires que moi dans ce domaine, même si j'ai quelques idées (quelqu'un à lu des romans de la célèbre collection Anticipation paru chez Fleuve Noir ? J'ai des souvenirs d'excelents romans de SF dans ma prime jeunesse... ^^).
PS : Dans ma liste, j'aurais pu aussi rajouter la trilogie Matrix. Mais étant donné que je n'ai vu que le premier film (que j'ai cordialement détesté pour ses idées moralement plus que douteuses) et quelques morceaux épars de ses deux suites, je me suis abstenu... Mais bon pour les fans, pourquoi pas hein...
D'ailleurs, ce qui est amusant, c'est qu'en faisant une petite chronique sur le "dernier" manga de Ghost in the Shell sorti en France, on s'apeçoit que cette oeuvre n'est plus toute jeune et qu'elle était par bien des aspects, très en avance sur son temps. En effet, les premiers chapitres de cette "saga" datent du milieu des années 80 ! Une époque ou internet n'était évoqué qu'à travers de films au concept abstrait sur les réseaux infrmatiques tels que War Games de John Badham. Une époque ou les modems 56K n'étaient encore que de la SF, mais ou Shiro metait en place des scénarios qui presque 20 ans plus tard sont d'une étonnante inventivité et surtout modernité !
En ce sens, le concept même de hordes de robots pourrait donner lieu à un parrallèle sur les entités virtuelles pouvant être virtuellement clôné à l'infini sur la toile, faisant aussi disparaître toutes notion "d'original".
Bon nous nous éloignons un peu du sujet, mais il faut avouer que celui-ci donne de nombreuses ramifications dans divers domaines ne demandant qu'à être explorés ^0^. Et pour ce qui est de fouiller dans la littérature, je passe la main à des personnes plus littéraires que moi dans ce domaine, même si j'ai quelques idées (quelqu'un à lu des romans de la célèbre collection Anticipation paru chez Fleuve Noir ? J'ai des souvenirs d'excelents romans de SF dans ma prime jeunesse... ^^).
PS : Dans ma liste, j'aurais pu aussi rajouter la trilogie Matrix. Mais étant donné que je n'ai vu que le premier film (que j'ai cordialement détesté pour ses idées moralement plus que douteuses) et quelques morceaux épars de ses deux suites, je me suis abstenu... Mais bon pour les fans, pourquoi pas hein...
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Now here… nowhere
Attention ! Le texte ci-dessous comporte une révélation importante de l'intrigue principale des films Matrix, Dark City et Beautiful Dreamer, évitez de lire plus avant si vous n'avez pas vu l'un de ces longs métrages.
À propos de Matrix, je n'ai apprécié que l'idée forte du premier film, à savoir, l'évolution d'un personnage dans un monde étrange qui s'avère ne pas être ce qu'il semble.
Pour rester dans le fil de discussion, on retrouve la même idée dans deux films antérieurs : Dark City (1998), et Beautiful Dreamer (1984) de Mamoru Oshii.
Rappelons que dans ces trois films, la principale préoccupation des personnages centraux est de comprendre pourquoi le monde dans lequel ils évoluent semble illusoire. On peut d'ailleurs noter que, dans Dark City et Beautiful Dreamer, ceux qui tentent de "s'échapper" tournent en rond.
Si dans Matrix la révélation se fait suite à l'éveil du personnage principal, dans Dark City, c'est une vue globale qui nous révèle la véritable nature du monde qui entoure les protagonistes, une scène très similaire nous fait la même révélation dans Beautiful Dreamer.
Une fois encore, il est fort probable qu'un récit antérieure contienne l'idée principale qui semble habiter ces trois œuvres.
À propos de Matrix, je n'ai apprécié que l'idée forte du premier film, à savoir, l'évolution d'un personnage dans un monde étrange qui s'avère ne pas être ce qu'il semble.
Pour rester dans le fil de discussion, on retrouve la même idée dans deux films antérieurs : Dark City (1998), et Beautiful Dreamer (1984) de Mamoru Oshii.
Rappelons que dans ces trois films, la principale préoccupation des personnages centraux est de comprendre pourquoi le monde dans lequel ils évoluent semble illusoire. On peut d'ailleurs noter que, dans Dark City et Beautiful Dreamer, ceux qui tentent de "s'échapper" tournent en rond.
Si dans Matrix la révélation se fait suite à l'éveil du personnage principal, dans Dark City, c'est une vue globale qui nous révèle la véritable nature du monde qui entoure les protagonistes, une scène très similaire nous fait la même révélation dans Beautiful Dreamer.
Une fois encore, il est fort probable qu'un récit antérieure contienne l'idée principale qui semble habiter ces trois œuvres.
