conseils de lecture
- Little Lou
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Ptain mais ils sont cons ces mecs, ils laissent passer des massacres d'enfants sans ciller et là tout d'un coup ils se réveillent quand des hybrides d'insecte et d'humain se font dérouiller?
Monde de merde!
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Avatar by Kiri
- jesus_kryst
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On m'a offert ca a Noyel et comme c'est dla boulette je le recommande ici :

Par les auteurs de "la nuit de l'inca", tres bien aussi. Dans les conteurs de bagdad j'ai particulierement bien aimé l'exercice de style scénaristique (mise en abyme du conte + raconter la fin de l'histoire au début) ainsi que l'ambiance "conte des milles et une nuits" qui sert a merveille le recit. Un peu décu par la fin par contre mais ca reste un super album. Et le dessin de Duchazeau (que je trouve pour ma part plus appliqué que celui de blain en restant tout aussi élégant) est fort agréable.
Sinon j'ai eu le droit au tome 5 de Donjon Monsters aussi... eh ben on pourra dire ce qu'on veut de Trondheim et Sfarr mais je trouve que c'est toujours autant dla balle. Et avec le dessin de Kerascoet c'est encore mieux meme.

Par les auteurs de "la nuit de l'inca", tres bien aussi. Dans les conteurs de bagdad j'ai particulierement bien aimé l'exercice de style scénaristique (mise en abyme du conte + raconter la fin de l'histoire au début) ainsi que l'ambiance "conte des milles et une nuits" qui sert a merveille le recit. Un peu décu par la fin par contre mais ca reste un super album. Et le dessin de Duchazeau (que je trouve pour ma part plus appliqué que celui de blain en restant tout aussi élégant) est fort agréable.
Sinon j'ai eu le droit au tome 5 de Donjon Monsters aussi... eh ben on pourra dire ce qu'on veut de Trondheim et Sfarr mais je trouve que c'est toujours autant dla balle. Et avec le dessin de Kerascoet c'est encore mieux meme.
- Fuse
- Guerrier Super Saïen
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Juste deux bandes dessinées que j’ai achetées il y a peu et que je trouve (en toute subjectivité) intéressante à conseiller.
Le première est Intermezzo tome 1 de Tori Miki chez IMHO. Difficile à décrire. Je me contenterais donc de paraphraser un avis lu sur un autre forum. Il s’agit de gags, sur 9 cases, sans dialogues, parfois impossibles à expliquer et dans un humour que l’on pourrait rapprocher de celui des célèbres Monty Python. C’est vraiment excellent. Seul le prix pour calmer les ardeurs : 10€95 alors qu’il n’y a eu (bien sûr) aucun travail de traduction, ni même d’adaptation.
La couverture :

Un exemple :

La seconde est plus classique, il s’agit du Conte du Charbonnier de Tekeno Shiyasu traduit par Y. Meada et P. Honnoré chez Picquier. Il s’agit ici simplement de suivre la vie quotidienne d’un jeune charbonnier, conservant les méthodes anciennes de son métier, dans les montagnes japonaises. À travers celle-ci, on rentre dans les croyances populaires, les liens entre l’homme et la nature ou tout simplement ‘son’ univers’ si particulier mais en sursis face à la modernité. Le récit alterne avec intelligence les passages très réalistes de vivre seul en forêt pour faire du charbon et ceux des légendes peuplant la forêt et les pensées des rares habitants. Avec ce brin de nostalgie, cela me rappelle le reportage Voyage à Furuyashiki par Shinsuke Ogawa qui proposait le portrait d’un village et de ses habitants dans les montagnes japonaises qui s’éteignaient peu à peu emportant avec eux toute une culture traditionnelle.
La couverture

Une image du reportage :

Amicalement
Fuse
Le première est Intermezzo tome 1 de Tori Miki chez IMHO. Difficile à décrire. Je me contenterais donc de paraphraser un avis lu sur un autre forum. Il s’agit de gags, sur 9 cases, sans dialogues, parfois impossibles à expliquer et dans un humour que l’on pourrait rapprocher de celui des célèbres Monty Python. C’est vraiment excellent. Seul le prix pour calmer les ardeurs : 10€95 alors qu’il n’y a eu (bien sûr) aucun travail de traduction, ni même d’adaptation.
La couverture :

Un exemple :

La seconde est plus classique, il s’agit du Conte du Charbonnier de Tekeno Shiyasu traduit par Y. Meada et P. Honnoré chez Picquier. Il s’agit ici simplement de suivre la vie quotidienne d’un jeune charbonnier, conservant les méthodes anciennes de son métier, dans les montagnes japonaises. À travers celle-ci, on rentre dans les croyances populaires, les liens entre l’homme et la nature ou tout simplement ‘son’ univers’ si particulier mais en sursis face à la modernité. Le récit alterne avec intelligence les passages très réalistes de vivre seul en forêt pour faire du charbon et ceux des légendes peuplant la forêt et les pensées des rares habitants. Avec ce brin de nostalgie, cela me rappelle le reportage Voyage à Furuyashiki par Shinsuke Ogawa qui proposait le portrait d’un village et de ses habitants dans les montagnes japonaises qui s’éteignaient peu à peu emportant avec eux toute une culture traditionnelle.
La couverture

Une image du reportage :

Amicalement
Fuse
- jem
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- Enregistré le : mar. 14 oct. 2003, 5:57
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Iscariote scanlatte en ce moment un yon-koma assez hallucinant qui porte le nom d'Afuganisu-Tan.
Il s'agit d'un cours de géopolitique moyen-oriental kawaï parodiant les relations entre Afuganisu-Tan (la petite fille pauvre qui n'a jamais de chance) et Pakisu-Tan, sa voisine qui lui fait des crosses.
Une seule question : Mais ou est-ce qu'ils sont allés chercher ca ?
Il s'agit d'un cours de géopolitique moyen-oriental kawaï parodiant les relations entre Afuganisu-Tan (la petite fille pauvre qui n'a jamais de chance) et Pakisu-Tan, sa voisine qui lui fait des crosses.
Une seule question : Mais ou est-ce qu'ils sont allés chercher ca ?

I found my freedom now.
Funny how it feels just like being alone...
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- Little Lou
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Dedieu... Je viens de finir Lost Girls d'Alan Moore en anglais. Dévoré en une soirée.
Comment décrire mon état... Déjà, l'oeuvre d'Alan Moore est toute pétrie de sexe. De l'eros et du tanathos si étroitement liés qu'on ne peut même plus les nommer, du sexe sans artifices et pourtant bouleversant, terriblement humain, plat, banal, mais en même temps (et c'est ça qui est très fort) qui n'est pas pour autant privé de sa dimension divine, irréelle, transcendante, effrayante.
Comment dire... c'est excitant et repoussant, affreusement cru, délicieusement cru, en un mot comme en cent: tout à fait traumatisant. La façon qu'Alan Moore a de parler sexe me fait l'amour au cerveau. Et personne n'en parle comme lui, ce rentre-dedans délicat, cette brutale et clinique sensualité.
Et voici que point Lost Girls, un ouvrage dessiné par sa compagne, et qui ne traite QUE de sexe, avec pour héroïnes la blonde Alice, la rousse Dorothy et la brune Wendy. Oui, oui, celle-là même qui bascule de l'autre côté du miroir, cette autre qui se fait emporter par une tornade et celle-ci qui vole par une nuit étoilée en compagnie d'un éternel adolescent. Pourtant, sexualiser ces héroïnes bien gentilles et bien innocentes pour ne pas dire neuneus est presque devenu un cliché de littérature érotique. Ce n'est vraiment pas nouveau, tout le monde y a pensé, parfois même de façon très sérieuse dans des universités et des khâgnes où les symboles étaient décodés selon la méchante grille de psychologie freudienne.
On peut compter sur Moore pour aller beaucoup plus loin que tout le monde. Je l'affirme, ce type nous dépasse tous. On ne peut lire Lost Girls sans suffoquer littéralement tant est intense et essentiel ce que, sans répit ni pitié, il nous balance à la gueule. Lost Girls décortique sans rien laisser au hasard ce qui fait de nous ce que nous sommes, ce qui fait tourner notre monde, ce qui nous détruit, ce qui nous obsède. C'est un autre monument colossal que Moore laisse à l'humanité, l'air de dire "débrouillez-vous avec ça, comprenez-le comme vous pouvez les gars, moi j'ai fait ma part; allez ciao cassos"
C'est proprement déroutant d'avoir un tel truc entre les mains. On comprend ce qu'a pu ressentir Moïse, seul comme un con, dans la nuit, sur sa montagne, avec ses pavés plein les bras pendant que juste en bas le peuple adore une statue en or de Lewis Trondheim. Ou presque.
Des défauts, pour tempérer ces flots de glaire incontrôlés? Le dessin est moche, la plupart du temps (des fois ça va).
Lost Girls ne sortira qu'en janvier 2008 en France (parce que le personnage de Wendy est déposé jusque là, ou une connerie du genre). Soyez dans les starting blocks!
Comment décrire mon état... Déjà, l'oeuvre d'Alan Moore est toute pétrie de sexe. De l'eros et du tanathos si étroitement liés qu'on ne peut même plus les nommer, du sexe sans artifices et pourtant bouleversant, terriblement humain, plat, banal, mais en même temps (et c'est ça qui est très fort) qui n'est pas pour autant privé de sa dimension divine, irréelle, transcendante, effrayante.
Comment dire... c'est excitant et repoussant, affreusement cru, délicieusement cru, en un mot comme en cent: tout à fait traumatisant. La façon qu'Alan Moore a de parler sexe me fait l'amour au cerveau. Et personne n'en parle comme lui, ce rentre-dedans délicat, cette brutale et clinique sensualité.
Et voici que point Lost Girls, un ouvrage dessiné par sa compagne, et qui ne traite QUE de sexe, avec pour héroïnes la blonde Alice, la rousse Dorothy et la brune Wendy. Oui, oui, celle-là même qui bascule de l'autre côté du miroir, cette autre qui se fait emporter par une tornade et celle-ci qui vole par une nuit étoilée en compagnie d'un éternel adolescent. Pourtant, sexualiser ces héroïnes bien gentilles et bien innocentes pour ne pas dire neuneus est presque devenu un cliché de littérature érotique. Ce n'est vraiment pas nouveau, tout le monde y a pensé, parfois même de façon très sérieuse dans des universités et des khâgnes où les symboles étaient décodés selon la méchante grille de psychologie freudienne.
On peut compter sur Moore pour aller beaucoup plus loin que tout le monde. Je l'affirme, ce type nous dépasse tous. On ne peut lire Lost Girls sans suffoquer littéralement tant est intense et essentiel ce que, sans répit ni pitié, il nous balance à la gueule. Lost Girls décortique sans rien laisser au hasard ce qui fait de nous ce que nous sommes, ce qui fait tourner notre monde, ce qui nous détruit, ce qui nous obsède. C'est un autre monument colossal que Moore laisse à l'humanité, l'air de dire "débrouillez-vous avec ça, comprenez-le comme vous pouvez les gars, moi j'ai fait ma part; allez ciao cassos"
C'est proprement déroutant d'avoir un tel truc entre les mains. On comprend ce qu'a pu ressentir Moïse, seul comme un con, dans la nuit, sur sa montagne, avec ses pavés plein les bras pendant que juste en bas le peuple adore une statue en or de Lewis Trondheim. Ou presque.
Des défauts, pour tempérer ces flots de glaire incontrôlés? Le dessin est moche, la plupart du temps (des fois ça va).
Lost Girls ne sortira qu'en janvier 2008 en France (parce que le personnage de Wendy est déposé jusque là, ou une connerie du genre). Soyez dans les starting blocks!
Modifié en dernier par Little Lou le lun. 19 févr. 2007, 11:33, modifié 1 fois.
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- LeFlan
- Hannibal posteur
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- Enregistré le : mer. 14 déc. 2005, 9:51
- Localisation : la planète shadok
"Nos lecteurs sont des veaux en or" ?
}:-]Little Lou a écrit :Ou presque.
Au moins, voilà un exercice d'idolâtrie qui donne envie de découvrir le texte sacré qui l'a suscité !

"Car l'amitié est la science des hommes libres."
- Little Lou
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- Enregistré le : mer. 03 nov. 2004, 11:17
- Localisation : United States of Whatever, man!
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Ah!... Merci beaucoup LeFlan, sincèrement - je désespérais un peu de prêcher dans le désert! ^^
[edit] Bien entendu, en attendant Lost Girls, pour ceux qui connaissent pas, il faut impérativement lire Les Watchmen et From Hell... Non parce que bon. Hein.
[edit] Bien entendu, en attendant Lost Girls, pour ceux qui connaissent pas, il faut impérativement lire Les Watchmen et From Hell... Non parce que bon. Hein.
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- JeP
- Laborieux Optimiste
- Messages : 16496
- Enregistré le : mar. 23 déc. 2003, 10:49
- Localisation : fait de l'anim 3D à Paris (oui, j'ai changé)
- Contact :
De prêcher dans le désert ?
Bah non. Après bon, on te réponds pas parce que c'est un peu agaçant de faire ta crâneuse "Uuuuuiiii, j'l'ai lu un an avant tout l'moooooonnnnnnde", mé sinon, effectivement, ça donne envie.
Ceci dit... à cause des dessin (oui oui, je sais), je n'ai pas encore réussi à lire ni les Watchmen, ni From Hell (ou alors un petit peu), ni V comme Vendetta. Mais j'ai le believe !
Bah non. Après bon, on te réponds pas parce que c'est un peu agaçant de faire ta crâneuse "Uuuuuiiii, j'l'ai lu un an avant tout l'moooooonnnnnnde", mé sinon, effectivement, ça donne envie.
Ceci dit... à cause des dessin (oui oui, je sais), je n'ai pas encore réussi à lire ni les Watchmen, ni From Hell (ou alors un petit peu), ni V comme Vendetta. Mais j'ai le believe !
TAMATAMATAMATAMA