Et à propos des films ?
J'ai cru halluciner en négatif quand j'ai vu que ce film était à l'affiche. Je l'ai trouvé trop kitsch, meme dans X-Or, y a des persos plus sobres. Pour decouvrir l'histoire je recommande de voir l'animé plutot.
Sans transitions, apres l'avoir revu dernierement sur Arte, j'ai développé une sorte d'attraction morbide pour Elephant, la palme 2003. Je me demande si c'est l'apparence de documentaire, les question existentielles sur la société où un subconscient déviant qu'est derriere tout ça, mais je trouve ce film fascinant.
Y a aussi un peu de ça quand je regarde Martin Sheen flinguer nonchalemment dans Badlands. Le passage entre avant et après la détonation, le bang, dans un cadre banal, non blockbusterisé, avec des persos qui s'amenent sans tambour ni trompette, genre pas à la batman, ça m'éclate. D'un coté y a une violence enorme dans la façon dont le pic de mortalité soudain et fugistif contrate avec ce qui se passe durant 99,5% du temps, d'un autre, y'a l'impression que pour les persos, c'est comme s'ils se grattaient les fesses.
Sans transitions, apres l'avoir revu dernierement sur Arte, j'ai développé une sorte d'attraction morbide pour Elephant, la palme 2003. Je me demande si c'est l'apparence de documentaire, les question existentielles sur la société où un subconscient déviant qu'est derriere tout ça, mais je trouve ce film fascinant.
Y a aussi un peu de ça quand je regarde Martin Sheen flinguer nonchalemment dans Badlands. Le passage entre avant et après la détonation, le bang, dans un cadre banal, non blockbusterisé, avec des persos qui s'amenent sans tambour ni trompette, genre pas à la batman, ça m'éclate. D'un coté y a une violence enorme dans la façon dont le pic de mortalité soudain et fugistif contrate avec ce qui se passe durant 99,5% du temps, d'un autre, y'a l'impression que pour les persos, c'est comme s'ils se grattaient les fesses.
GOD FINGER!!!!
- pasteqman
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Nan, mais j'ai l'impression que durant tout le film, Raimi me disait en face qu'il en avait rien à foutre que ce soit de la merde. J'en suis pas à dire que c'est génial, mais j'ai autant de mal à croire que c'est involontaire.TRANTKAT a écrit :Un script écrit avec le cul, c'est le second degré d'un réal, maintenant ?
Oui, mais c'est de la merde.Vu le carton que ça fait, les producteur doivent avoir trop les boules, c'est sûr.
TO THE WINDOW !
TO THE WALL !
TO THE SWEAT DROP FROM MY BALLS !
TO THE WALL !
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Pasteqman : Oui, mais c'est de la merde.
Comme dis Smaïn : "j'préfères pleurer dans une Porshe que dans une baignore..."
On va pas relancer le débat sur les merdes qui se vendent et les chefs d'oeuvres qui passent inaperçus (quel que soit le support : films, DA, etc...). Oui c'est injuste, oui c'est parfois imcompréhenssible. C'est comme les producteurs de Blade Runner, Dark City, ou autres Bienvenue à Gataca. Chuis sur qu'ils sont très contents que leurs films soient des oeuvres cultes (si si). Mais je suis pas sur que leurs banquiers, proprio, créancier, etc... en ont quelque chose à foutre vu les flops qu'ont étés ces films.
Ashvey : Pour en revenir à Postal, c'est quand même du Uwe Boll... <.<
Certes. Sa réputation est peu flateuse. J'ai un copain cinéphile qui m'à "interdit" de regarder un seul de ces films ^^. Maintenant, il à toujours fait des films 1er degré. Avec Postal, il se lance dans le nanar assumé. Et là, à défaut d'être "bon", le film peut-être super drôle (et en plus fait exprès ^^)
Comme dis Smaïn : "j'préfères pleurer dans une Porshe que dans une baignore..."
On va pas relancer le débat sur les merdes qui se vendent et les chefs d'oeuvres qui passent inaperçus (quel que soit le support : films, DA, etc...). Oui c'est injuste, oui c'est parfois imcompréhenssible. C'est comme les producteurs de Blade Runner, Dark City, ou autres Bienvenue à Gataca. Chuis sur qu'ils sont très contents que leurs films soient des oeuvres cultes (si si). Mais je suis pas sur que leurs banquiers, proprio, créancier, etc... en ont quelque chose à foutre vu les flops qu'ont étés ces films.
Ashvey : Pour en revenir à Postal, c'est quand même du Uwe Boll... <.<
Certes. Sa réputation est peu flateuse. J'ai un copain cinéphile qui m'à "interdit" de regarder un seul de ces films ^^. Maintenant, il à toujours fait des films 1er degré. Avec Postal, il se lance dans le nanar assumé. Et là, à défaut d'être "bon", le film peut-être super drôle (et en plus fait exprès ^^)
Mon site : www.karafactory.com
Yak: Au sujet de Elephant, j'ai eu aussi cette impression, un flottement qui fascine, mais la construction du film est étonnante, c'est bluffant.
Là où d'autres réalisateurs auraient fait un film bourrin avec suspens, hémoglobine et musique craignos, Gus Van Sant fait un film aérien, quasi- romantique, avec du Beethoven, ce film est un OVNI.
J'ai vu Gerry, ensuite: là, c'est un trip long et ennuyeux, dommage, il aurait du faire court: la fin est bonne.
Là où d'autres réalisateurs auraient fait un film bourrin avec suspens, hémoglobine et musique craignos, Gus Van Sant fait un film aérien, quasi- romantique, avec du Beethoven, ce film est un OVNI.

J'ai vu Gerry, ensuite: là, c'est un trip long et ennuyeux, dommage, il aurait du faire court: la fin est bonne.
Tout employé tend à atteindre son niveau d'incompétence.
( Principe de Peter)
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- Chron
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Wouais, en gros la catch-line qui nous est resservie toutes les 30 sec et qui pourrait être bien LE truc lourd du film, alors qu'il y a tellement plus à dire sur ce film.
C'est vrai que c'est un super film, 3 h ou presque, et je me suis pas emmerdé une seconde, de l'action, du complot, de l'humour, plein de trucs, le tout bien maîtrisé dans le genre blockbuster qui en jette à l'écran, qui galvanise quand il faut, qui évite la plupart des écueils bien lourds, si on pouvait avoir du vrai divertissement comme ça plus souvent...
Sinon, faut souligner les sous-titres particulièrement adaptés à l'oeuvre de Philippe Videcocq, c'est du sacré boulot... Et aussi, qu'est-ce que c'est jouissif de faire partie des rares qui restent dans la salle jusqu'au bout, et que c'est là que le réalisateur décide de mettre une scène post-générique fort sympathique.
@+
Chron
C'est vrai que c'est un super film, 3 h ou presque, et je me suis pas emmerdé une seconde, de l'action, du complot, de l'humour, plein de trucs, le tout bien maîtrisé dans le genre blockbuster qui en jette à l'écran, qui galvanise quand il faut, qui évite la plupart des écueils bien lourds, si on pouvait avoir du vrai divertissement comme ça plus souvent...
Sinon, faut souligner les sous-titres particulièrement adaptés à l'oeuvre de Philippe Videcocq, c'est du sacré boulot... Et aussi, qu'est-ce que c'est jouissif de faire partie des rares qui restent dans la salle jusqu'au bout, et que c'est là que le réalisateur décide de mettre une scène post-générique fort sympathique.
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Ca m'a fait bizarre de tomber dessus et de le revoir en pleine nuit mercredi dernier ... je suis assez fasciné aussi, y'a une ambiance vraiment particulière, le côté doc en effet, avec les caméra qui est quasi toujours à hauteur humaine ... le traitement de la violence me fait un peu penser à Kitano ...yak a écrit :Sans transitions, apres l'avoir revu dernierement sur Arte, j'ai développé une sorte d'attraction morbide pour Elephant, la palme 2003. Je me demande si c'est l'apparence de documentaire, les question existentielles sur la société où un subconscient déviant qu'est derriere tout ça, mais je trouve ce film fascinant.
- bistroboy
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a hauteur humaine et surtout ULTRA proche des Perso,on a des simili close up assez souvent en fait(dans le genre bon bah puisqu'on a pas trop de dialogue on va laisser parler les pores....euh les visages ,expressions,gestes et les situations),et puis la notion de temps réelle recoupé aux montage alterné ,ça apporte son ptit truc fataliste
et pourtant c'est ultra bourré de cliché
et la vf est juste désastreuse
alors je sais pas....
c'est ou qu'on signe??
et pourtant c'est ultra bourré de cliché
et la vf est juste désastreuse
alors je sais pas....
c'est ou qu'on signe??
- Little Lou
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Très bon Pirates, du divertissement pas crétin et pas avilissant (bouuuuuh Spiderman), avec de la tripaille, plein, (I love tripaille), des vrais gags qui font vraiment rire, mon petit coeur qui battait la chamade lors des scènes d'actions et surtout, surtout, une scène d'ouverture magnifique et couillue comme on n'en voit peu de nos jours (j'ai pleuré, j'avoue).
Quelques bémols (SPOILERS, et ceux qui lisent quand même, vous assumez, merde):
-déçue par les Seigneurs Pirates. Je m'attendais à un showdown final à la One Piece avec de nouveaux personnages qui pètent la classe (des Seigneurs Pirates, bon sang), au lieu de ça on a malheureusement droit à plus de Guenièvre et de Légolas des Caraïbes qui angstent et ne servent franchement à rien. D'ailleurs le seul moment où Légolas des Caraïbes a un tant soit peu la classe, c'est quand il boit le thé avec son sem..., euh, avec Beckett.
-déçue du coup par Chow-Yun Fat, qui a un rôle de merde et pas vraiment la classe (il sert juste à transmettre sa pièce de huit et son titre à Mary-Sue/Guenièvre)
-Légolas des Caraïbes qui ressurgit des flots avec sa cicatrice de kéké, sa chemise ouverte, son bandeau et ses bouclettes: A VOMIR! La scène où il fait jouir Guenièvre des Caraïbes par le genou: AFFREUSE! Abomiffreuse aussi la scène post-générique où on découvre que ça tombait bien, en fait, le seul jour en dix ans où ils ont niqué, parce que ça correspondait pile à sa période d'ovulation et du coup, pour tromper sa solitude, elle a eu un gosse qui doit avoir des problèmes oedipiens de taré. D'ailleurs la réplique de Légolas m'avait bien fait marrer; quand on lui dit qu'un seul jour tous les dix ans ça fait short quand même:
-"It depends on the day."
Et direct, Berlouche et moi on a pensé à cette chanson: http://www.dailymotion.com/video/x1vf1b ... il-ce-soir
Enfin bref, les seuls problèmes de cet ultime opus, c'était Guenièvre et Légolas qui faisaient franchement chier, outre ça, une apparition de Keith Richards en papa de Sparrow c'est vraiment la méga-classe interstellaire (et une référence hyper pointue) (contrairement au caméo de Stan Lee dans Spiderman, ça c'était naze et lourd), toutes les répliques étaient taillées dans l'or massif (surtout celle de Beckett qui demande un minimum de réflexion, shocking pour un tel blockbuster: "The immaterial has become... immaterial."), les scènes métaphysiques accordées à Sparrow (of course), les ptits crabes-galets trop kawaï, Tia Dalma qui est le sexe incarné (deuxième à mon classement perso après Maléfique dans la Belle au Bois Dormant).... j'ai vraiment, vraiment beaucoup aimé. On sent par-dessus tout ça que tout le monde y a pris son pied, du dernier des figurants au flamboyant acteur principal, et toute l'équipe de réal incluse: PC3 respire le plaisir de faire du cinéma fun et bien fait, sans se foutre honteusement de la gueule du grand public (prends ça dans ta face, Sam Raimi!).
Une trilogie à ne pas mettre forcément entre toutes les mains (je ne ferais certainement pas voir ça à des gosses de moins de seize ans), mais à posséder absolument dans sa DVDthèque, parce que c'est bon, c'est bien, c'est classe.
Quelques bémols (SPOILERS, et ceux qui lisent quand même, vous assumez, merde):
-déçue par les Seigneurs Pirates. Je m'attendais à un showdown final à la One Piece avec de nouveaux personnages qui pètent la classe (des Seigneurs Pirates, bon sang), au lieu de ça on a malheureusement droit à plus de Guenièvre et de Légolas des Caraïbes qui angstent et ne servent franchement à rien. D'ailleurs le seul moment où Légolas des Caraïbes a un tant soit peu la classe, c'est quand il boit le thé avec son sem..., euh, avec Beckett.
-déçue du coup par Chow-Yun Fat, qui a un rôle de merde et pas vraiment la classe (il sert juste à transmettre sa pièce de huit et son titre à Mary-Sue/Guenièvre)
-Légolas des Caraïbes qui ressurgit des flots avec sa cicatrice de kéké, sa chemise ouverte, son bandeau et ses bouclettes: A VOMIR! La scène où il fait jouir Guenièvre des Caraïbes par le genou: AFFREUSE! Abomiffreuse aussi la scène post-générique où on découvre que ça tombait bien, en fait, le seul jour en dix ans où ils ont niqué, parce que ça correspondait pile à sa période d'ovulation et du coup, pour tromper sa solitude, elle a eu un gosse qui doit avoir des problèmes oedipiens de taré. D'ailleurs la réplique de Légolas m'avait bien fait marrer; quand on lui dit qu'un seul jour tous les dix ans ça fait short quand même:
-"It depends on the day."
Et direct, Berlouche et moi on a pensé à cette chanson: http://www.dailymotion.com/video/x1vf1b ... il-ce-soir
Enfin bref, les seuls problèmes de cet ultime opus, c'était Guenièvre et Légolas qui faisaient franchement chier, outre ça, une apparition de Keith Richards en papa de Sparrow c'est vraiment la méga-classe interstellaire (et une référence hyper pointue) (contrairement au caméo de Stan Lee dans Spiderman, ça c'était naze et lourd), toutes les répliques étaient taillées dans l'or massif (surtout celle de Beckett qui demande un minimum de réflexion, shocking pour un tel blockbuster: "The immaterial has become... immaterial."), les scènes métaphysiques accordées à Sparrow (of course), les ptits crabes-galets trop kawaï, Tia Dalma qui est le sexe incarné (deuxième à mon classement perso après Maléfique dans la Belle au Bois Dormant).... j'ai vraiment, vraiment beaucoup aimé. On sent par-dessus tout ça que tout le monde y a pris son pied, du dernier des figurants au flamboyant acteur principal, et toute l'équipe de réal incluse: PC3 respire le plaisir de faire du cinéma fun et bien fait, sans se foutre honteusement de la gueule du grand public (prends ça dans ta face, Sam Raimi!).
Une trilogie à ne pas mettre forcément entre toutes les mains (je ne ferais certainement pas voir ça à des gosses de moins de seize ans), mais à posséder absolument dans sa DVDthèque, parce que c'est bon, c'est bien, c'est classe.
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