
Questions existentielles...
- Chron
- Synchrone or not synchrone ?
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VV>Ca dépend d'où tu vas, mais la parano a tendance à se renforcer ces derniers temps. Un conseil si tu veux pas avoir à déballer toute ta valise en 4ème vitesse, mets pas tes clés tout au fond de la valise, sous tes petites culottes et tes dôjins sakura, ça ferait désordre.
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Chron
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- Klaim
- Artisan Digital
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Dans la création, le style (au sens, la particularité de la forme) ne devrait-il pas servir l'œuvre plutôt que l'auteur?
J'arrête pas de me dire ça quand je vois ce que je qualifie d'"abus de style", particulièrement dans le dessin, et que je doute sur ce point. Je comprends pas l'intérêt de se limiter à une façon spécifique de s'exprimer (dans le même medium) alors que ça colle pas (de mon propre avis) à l'œuvre ou au fond ou au mieux ne lui apporte rien, mais permet au moins de reconnaitre clairement l'auteur.
Je me dit que c'est peut être uniquement parce que "ça marche" que ce que je qualifie personnellement d'abus de style encourage des auteurs a continuer systématiquement à s'imposer un style spécifique sans rapport avec ce qu'ils font, ou qui leur impose un ensemble finalement très limité de fonds possibles.
Peut être que c'est la douleur du second apprentissage qui freine l'engouement du changement, de l'adaptation pour le sujet? Peut être est-ce toujours passagé.
Ou alors le reflet de la vision du monde de l'auteur est (souvent?) plus fort que le fond qu'il tente d'exprimer, et s'impose dans une forme disproportionnée?
:s
J'arrête pas de me dire ça quand je vois ce que je qualifie d'"abus de style", particulièrement dans le dessin, et que je doute sur ce point. Je comprends pas l'intérêt de se limiter à une façon spécifique de s'exprimer (dans le même medium) alors que ça colle pas (de mon propre avis) à l'œuvre ou au fond ou au mieux ne lui apporte rien, mais permet au moins de reconnaitre clairement l'auteur.
Je me dit que c'est peut être uniquement parce que "ça marche" que ce que je qualifie personnellement d'abus de style encourage des auteurs a continuer systématiquement à s'imposer un style spécifique sans rapport avec ce qu'ils font, ou qui leur impose un ensemble finalement très limité de fonds possibles.
Peut être que c'est la douleur du second apprentissage qui freine l'engouement du changement, de l'adaptation pour le sujet? Peut être est-ce toujours passagé.
Ou alors le reflet de la vision du monde de l'auteur est (souvent?) plus fort que le fond qu'il tente d'exprimer, et s'impose dans une forme disproportionnée?
:s
- JeP
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Klaim, une des raisons est exposée dans le dernier bouquin de Scott Mc Cloud : tout auteur de BD ne s'intéresse pas à la même chose. Certain sont plus préoccuppés par l'histoire, d'autre par le dessinn, certains veulent que ce soit fluide, et d'autre veulent fournir quelque chose d'hyper carré. C'est comme ça, et pis c'est tout.
Après, je pense qu'il y a un risque, à rester dans un style, de s'y enfermer... et de pas pouvoir se changer en fonction de l'histoire... effectivement... mais je crois qu'il y en a qui s'en tapent, tout simplement.
Après, je pense qu'il y a un risque, à rester dans un style, de s'y enfermer... et de pas pouvoir se changer en fonction de l'histoire... effectivement... mais je crois qu'il y en a qui s'en tapent, tout simplement.
TAMATAMATAMATAMA
- Klaim
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Je ne parle pas de ça, ce que dit Scott McLoud c'est qu'on peut évoluer dans un medium soit en l'exploitant au maximum, soit en en faisant une remise en question (de ce medium). Là je ne parle que de l'exploitation (abusive à mon gout) d'un style au profit de l'auteur et pas au profit de l'oeuvre.Klaim, une des raisons est exposée dans le dernier bouquin de Scott Mc Cloud : tout auteur de BD ne s'intéresse pas à la même chose. Certain sont plus préoccuppés par l'histoire, d'autre par le dessinn, certains veulent que ce soit fluide, et d'autre veulent fournir quelque chose d'hyper carré. C'est comme ça, et pis c'est tout.
Ben ouai mais personnellement ça me semble louche. Pourquoi ils s'en tappent? Juste parceque ça marche? C'est pas une approche trop "facile" des choses? Ou alors je suis juste exigeant?Après, je pense qu'il y a un risque, à rester dans un style, de s'y enfermer... et de pas pouvoir se changer en fonction de l'histoire... effectivement... mais je crois qu'il y en a qui s'en tapent, tout simplement.
- JeP
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Exigeant, je sais pas, naïf, ça oui ^^ Ton interprétation de McCloud (ou ce qu'il dit texto, j'ai pas le bouquin sous les yeux), c'est dans le cas d'un auteur, disons, motivé, qui veut en faire le maximum, qui veut faire bouger les choses. Suffit de voir les BD sur les blondes etc pour voir que tout le monde n'est pas comme ça.
TAMATAMATAMATAMA
- fik le roux
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C'est tout à fait ma façon de voir les choses.Klaim a écrit :Dans la création, le style (au sens, la particularité de la forme) ne devrait-il pas servir l'œuvre plutôt que l'auteur?
Après la réponse de Jep sur le fait que certains auteurs de bd/livres d'illustration ne sont pas interessé par la même chose, n'est pas completement à exclure.
Pour en avoir parler avec plusieurs personnes, il m'est déjà revenu le fait que certains se satisfont de leur style, et ne voient pas le problème à raconter n'importe quoi (dans l'absolu, ils pensent cela, mais dans les faits, il arrive bien souvent que leur style étant l'expression de leur personnalité et de leur goût, leur choix se porte sur une histoire appropriée).
Donc de là, il y a aussi ceux qui sont intéressés uniquement par le dessin, peu importe ce qu'ils dessinent (pour diverses raisons).
C'est dommage, car le propos/fond peut être affaibli par un mauvais choix de style, de technique ou de narration.
Et puis il y a les auteurs qui se considère (à défaut) plus comme des artisans que comme des artistes, et que donc leur travail n'est rien de plus qu'un gagne-pain, et non pas une voie d'expression. (Je dis à défaut parce qu'un artisan est très capable de s'exprimer dans son travail)
Il y a aussi les vecteurs commerciaux qui font que.
"Ce style a bien marché, on va le reservir à toutes les sauces jusqu'à épuisement".
Un nom, ça fait vendre.
Et dans certains secteurs, on classe les gens selon leur style, en sortant un quand cela semble approprié. Et donc d'avoir plusieurs style pourrait être une force, mais dans ce cadre là, ça devient une faiblesse : on ne sait pas où te classer, on ne sait pas ce que tu vas pondre, donc on ne te confie rien.
Il y a donc plusieurs réponse au pourquoi, mais tous tourne plus ou moins autour de la même chose : la facilité et l'exigence.

"T'as pas le droit de faire ça, t'es pas japonais" B.C
Par exemple les oursins, il n'y a pas d'arrêtes.
- Klaim
- Artisan Digital
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C'est précisément parceque je ne suis pas naif que je sais qu'il y a des forces qui amènent à se motiver pour changer tout autant que pour ne pas changer, et c'est sur ce point que je me questionne. Que tout le monde n'en ai pas besoin, c'est un fait; mais le confort qu'il y a là dedans est-il si confortable qu'il puisse perdurer des dixaines d'années? C'est en ça que je pense que peut être je vois les choses avec trop d'exigence.Jep a écrit :Exigeant, je sais pas, naïf, ça oui ^^ Ton interprétation de McCloud (ou ce qu'il dit texto, j'ai pas le bouquin sous les yeux), c'est dans le cas d'un auteur, disons, motivé, qui veut en faire le maximum, qui veut faire bouger les choses. Suffit de voir les BD sur les blondes etc pour voir que tout le monde n'est pas comme ça.
Certainement.fik a écrit :Il y a donc plusieurs réponse au pourquoi, mais tous tourne plus ou moins autour de la même chose : la facilité et l'exigence.
J'avoue que j'ai du mal a avec l'enlisement dans le confort de la facilité.
- patrouchef
- Grenouille enragée
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