Pour revenir un peu sur cet histoire de jeu qui m'interresse assez...
On joue, on veut gagner, progresser, avec des piou-piou et des bip bip quand on appuie sur les boutons,
Même si ce n'est pas l'essentiel de ton propos je trouve que ce genre d'affirmation tend a reduire les possibilitées du jeux video,qui ne se resume pas a cela ,loin s'en faut .
Le jeux videos par le biais de ses interfaces(wii,guitar hero) de ses possibilitées (online,communautée,puissance) à justement su evoluer .
Certains jeux comme Ico ,shadow of colossus,ou GTA privilegie 100 fois plus le deroulement que l'objectif .
Il suffit de prendre l'exemple des MMO,ou même des trucs inutiles comme second life pour se rendre compte que l'objectif finissable devient carrément secondaire .
Ce qui veut dire que le jeu n'impose pas aujourd'hui une quête finissable sous peine de frustrer le joueur .
Pour prendre l'exemple de phoenix wright qui revient souvent sur le tapis pour moi ce qui fait que ca n'est pas vraiment un jeu ,c'est que le rapport echec reussite est a quelque exception prèt ( facultatives sans incidences ,donc inutiles) complètement binaire ,on peut buter très longtemps sur une énigme mais au final il n'y a qu'une et une seule manière de progresser .
La narration prends des detours mais au final est d'une linéarité indéboulonnable .
La subtilité du jeu est l'interêt le joueur va la trouver dans les interstices de refléxion dans lequel le plonge son ignorance .
Le coté jeu passe aussi par le fait de ne pas trouver quel est cet solution binaire mais je trouve ce procédé bien que réussi et immersif totalement artificiel .
Au final en quoi diffère t'il d'un bon roman policier qui emmènerait son lecteur sur une fausse piste a la fin .Surement pas dans le fait qu'il failles cliquer sur un chandelier d'un micro pixel pour qu'enfin l'accée au jardin soit permit .
D'un coté il ne faut pas minimiser la puissance d'immersion d'un jeu video mais il ne faut pas non plus s'imaginer qu'elle est toute puissante par rapport a la lecture ou des médias sois disant passifs .
On a beau tenir un controlleur dans la main en cliquant comment un malade , on ne peut pas dire qu'il s'agisse d'une veritable action ,seul l'avatar virtuel par le quel on s'incarne agit vraiment ,mais le jouer lui garde le cul posé sur son fauteil ,il va rester des émotions des sensations et peut être l'histoire si elle valait le coup mais pas plus d'action que si on ouvre un bon bouquin en tournant une page l'une après l'autres.
(A la rigueur je concéde l'interaction ce qui est impossible avec la lecture plaisir exclusivmeent solitaire)
je ne dis pas que toute BD doit devenir obligatoirement un jeu mais
Sous sa couche de graphisme 3d ,de gameplay de princesses a sauver , à mon avis le jeux video est probablement le médium qui s'est posé le plus ces questions en utilisant toutes les armes créatives possibles ,le son ,l'image ,le sens de lectures ,la narration ,l'absence de narration ,le mouvement,l'animation ,la video , la fixité etc.
y a des trucs a prendre
désolé si je dis beaucoup de conneries ,il est tard.