L'extrait N°1 c'est une erreur en fait. Ce devait être le moment qui se passe juste avant où Tony et José s'embrouillent et où Tony fait le con en beatboxant pour dérider son pote. Je sais pas ce qui s'est passé, cafouillage... là l'extrait n'a aucun intérêt, c'est de l'exposition gentillette et un peu longue.
De manière générale l'exercice des extraits est très cruel, en particulier pour ce film Lascars, car les gens s'attendent à voir des petits sketches rigolos et indépendants à l'image de la série courte, mais le film n'est pas du tout construit comme ça, il y a certes des répliques marrantes et des situations drôles, voire très drôles mais celles-ci s'appuient et prennent toute leur dimension dans le cadre d'une narration de long-métrage, construite sur des situations créées par les personnages eux-mêmes, à cause de leur psychologies spécifiques. Ça a l'air chiant écrit (et vu) comme ça, mais c'est ce qui fait que la majorité des gens qui ont vu le film sont sortis avec une impression (très) positive, surpris d'avoir vu un "vrai" film, avec des personnages auxquels ils se sont attachés ou ont été en empathie.
Mais voilà il faut sacrifier au rituel des extraits et donc essayer de montrer des morceaux qui doivent avoir l'air drôle, en croisant les doigts pour que ça n'ait pas un effet contre-productif et que ça ne nique pas le plaisir de la découverte en salle. Un équilibre difficile à atteindre.
>Balak: le posing de Clémence qui te plait, et qui est très chouette en effet, nous a donné beaucoup de fil à retordre et a eté fait par Romain Baudy, sous la houlette de Maitre Le Rolland bien sûr. Un bon exemple de la difficulté de trouver des solutions graphiques pour le style Lascars long, quand on doit être dans une attitude "repérable" car avec du timing; et qui doit restituer une sensation crédible de perspective.
J'espère que je suis clair?

Bac +2, les enfants... c'est ça la puissance intellectuelle !