Une somme de réflexions passionnante, et un point de départ bibliographique pour quiconque s'intéresse à l'esthétique du film d'animation.

Table des matières
• Lève-toi et marche
Sur les conceptions du mouvement
• Le langage des lignes
Sur l'importance de la ligne en animation
• Figures de la métamorphose
Sur la métamorphose et la poésie
• Le poids des corps
Sur l'absence de corps réels à l'écran et la nécessité de représenter le corps
• Le plaisir du sexe
Qu'en est-il de l'érotisme dans cet art où les représentation du corps sont si nombreuses ?
• Raconte-moi une histoire
Réflexions sur les modes de récit qui dominent en animation ainsi que sur quelques expériences singulières
• Entends-tu ce que je vois ?
La musique a toujours entretenu des liens privilégiés avec le cinéma d'animation
• Au-delà du réel
Les expériences d'Aardman Animations sur la "cueillette sonore"
• Le meurtre aura-t-il lieu ?
Avec le développement de l'animatique (animation par ordinateur [selon un néologisme québécois obtenu à partir du mot "animation" et "informatique"]), certains ont annoncé la disparition de l'animation traditionnelle.
Présentation de l'éditeur
En neuf essais et dans un style vivant, Marcel Jean propose une réflexion dense sur l'esthétique du film d'animation. Il nous parle de la ligne, du mouvement, de la métamorphose, mais aussi de la place de plus en plus grande occupée par l'ordinateur. A travers ces textes, une question revient plus d'une fois, celle de la représentation des corps dans un art privé d'assise corporelle. Le langage des lignes, c'est la surprenante conjugaison entre la théorie du cinéma et le plaisir d'écrire. Au lecteur d'en faire l'expérience!
Biographie de l'auteur
Auteur de plusieurs ouvrages sur le cinéma, dont Le cinéma québécois (Boréal, 2005), Pierre Hébert, l'homme animé (Les 400 coups, 1996) et Quand le cinéma d'animation rencontre le vivant (Les 400 coups, 2006), Marcel Jean enseigne l'histoire et l'esthétique du cinéma d'animation à l'Université de Montréal. Réalisateur et critique de cinéma, il a dirigé le studio d'animation du Programme français de l'Office national du film du Canada de 1999 à 2005, produisant une trentaine de films, dont Âme noire, de Martine Chartrand, Les ramoneurs cérébraux, de Patrick Bouchard, Accordéon, de Michèle Cournoyer et Aria, de Pjotr Sapegin.