Les chtits films sympas...

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**emi**

Message par **emi** »

vous avez jamais vu bernard et bianca au pays des kangourous? il était très bien d'après mes souvenirs de petite fille... et je crois que c'est la seule suite que j'ai vu (avec fantasia 2000, mais qui est pas vraiment une suite... :roll: )

haribo
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Message par haribo »

heuu.. emi ?!! emi... Nyctanorme ? on s'connait ?

nan je sais y a plein d'emi mais c t juste pour savoir....
no no no

**emi**

Message par **emi** »

non, ce n'est pas elle... désolée...

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Tsuka
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Message par Tsuka »

Jay-Ko >

Eeeeh bien sympa le clip que t'as posté :)
J'aime bien, ça me rappelle un peu le style des frères Nicolas ...

Donc si j'ai bien compris c'est fait par le gars du site http://www.e338.com ?

**emi** >

Hmm j'ai pas vu Bernard et Bianca 2 mais c'est vrai qu'il jouit d'une bonne popularité parait-il, comme quoi c'est sans doute possible de faire de bonnes suites ^_^

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jay-ko
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Message par jay-ko »

**emi**...... Emi magic?





(magique, oui jem, je sais)


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lapetitearaignée
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Message par lapetitearaignée »

la vengeance de l'asperge tueuse!!!!!
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Tsuka
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Message par Tsuka »

Mouarf, cette review bionique tout :P

Bah le père John Woo je regarde plus ce qu'il fait depuis mon mauvais souvenir de Mission Impossible 2 au ciné >< ...

Little Lou

Message par Little Lou »

Allez paf, une critique du petit dernier de Tim Burton, à savoir "Gros Poisson". ATTENTION, BIG SPOIL, NE LISEZ PAS SI VOUS NE L'AVEZ PAS VU.

Je ne sais pas. Je ne sais plus quoi penser après la vision de ce film. Etait-ce vraiment un film de Tim Burton, le porte-parole des marginaux, des dingos de la planète, l'esprit torturé mais créateur; celui-là même dont le motto semble être "Fuck votre réalité, elle ne me convient pas"? Ce Tim Burton-là, à cette époque, était un éternel adolescent qui voulait nous faire croire en notre éternelle adolescence; aujourd'hui Tim a perdu Lisa-Marie, il a perdu son père, il est devenu père; Tim Burton a grandi - et est-ce pour le mieux?
Ce Tim Burton nouveau s'est mis à dire "Et si?"
Et si la réalité toute bête, toute nue, valait mieux que les bobards de ce vieux con, égocentrique mégalomane et mythomane? Et si d'être adulte ce n'est pas si terrible qu'on le croit?
Et tout d'un coup, comme un gros seau d'eau glacée reçu sur la nuque, on se rend compte qu'il a raison, et qu'il le démontre très bien. Mais on lui en veut. Alors ça, on lui en veut horriblement.
C'est un Tim Burton désabusé, également, que ce Tim Burton nouveau. Encore hanté par le fantôme de ce qu'il fut, n'hésitant pas à s'autoparodier pour dire adieu à cette part de lui-même (les tondeuses en ligne façon Edward, les arbres tordus façon Sleepy Hollow), par le fantôme de Lisa-Marie (la sirène sans visage) et de ses chers monstres qui ne sont plus que pantins sans âme ou aussi désabusés et tristes que lui: le géant mangeur de moutons finit au cirque, les arbres fantômes se retirent et le loup-garou va chercher les bâtons; c'est à pleurer.
On attendait une fresque qui allait nous faire décoller et nous faire oublier la réalité, et c'est tout le contraire. On attendait qu'Ewan Mc Gregor fût époustouflant et son rôle, charismatique, il n'en est rien. Edward Bloom est profondément antipathique. Car le vrai pivot du film, son personnage central, le plus touchant, c'est celui de Billy Crudup (qui le tient d'ailleurs, merveilleusement bien); les histoires d'Edward Bloom nous passionnent moins que la tension entre le père et le fils; à l'instar de ce fils nous avons soif de vérité plutôt que de charmants mensonges; et cela se résume très bien en deux répliques, lorsque le docteur Benett lui raconte la véritable histoire de sa naissance:"Si j'avais eu le choix entre ma version et une version beaucoup plus pittoresque impliquant un poisson et une alliance, j'aurais choisi la seconde." Et Billy Crudup, j'insiste encore, merveilleux dans son jeu d'acteur, de répondre: -"Je préférais la vôtre".
Et nous donc. S'ensuit la scène la plus lacrymoire du film (oui, j'ai pleuré jusqu'à m'en user les paupières) où, pour faire plaisir à son père intransigeant et insupportable, le fils lui raconte sa mort rêvée; c'est intenable d'émotion.
Oh, je t'en veux, Tim. Tout le monde le sait, que c'est mieux la réalité, et d'accepter d'être adulte, mais on aurait tant voulu l'oublier. On aurait voulu rester avec toi, dans ton monde, avec Lisa-Marie ta muse venue d'ailleurs (parce que, franchement, Helena est bien de ce monde-ci, et pas marrante du tout); tu nous en as délogés à grands coups de pied au cul, à grands coups d'amertume. Et ça fait d'autant plus mal qu'on peut être sûrs de ne plus jamais revoir cet éternel adolescent. Est-ce pour le mieux? Pour tout dire, je ne le sais pas encore.
Tim Burton, avec Big Fish, a inventé un genre cinématographique nouveau: le film d'adieu.

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TRANTKAT
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Message par TRANTKAT »

Lou> ... Je t'avais prévenue...


Sinon, pour ceux qui sont au chômage, je conseille vivement de réunir des fonds pour monter des clubs de boxe thaï: à la sortie de "Ong Bak", on assistera au phénomène "Jeanne & Serge" d'inscription massive...
J'ai vu ce ... "film", et il est clair que certains plans de baston sont impressionnants, "l'acteur" principal a une détente hallucinante, et une gestuelle majestueuse... Mais je ne vous conseille en aucun cas d'aller le voir dans les salles obscures... Un bon vieux DVD suffit! (En plus on peut se repasser les plans qui coupent le souffle autant qu'on veut: avis aux Gobelineux!)

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GROM
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Message par GROM »

fight club
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Anton
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Message par Anton »

allez hop, recyclage de critique histoire d'essayer de briller en société. Ong-Bak (je savais que Big Fiche allait débander sec, je lis Mad :roll: )>

Mouais thaï ?

Pas facile de faire une critique de Ong Bak à chaud, comme ça, parce que si il y a une chose de sûre cest que le film délivre quand même sa dose de testostérone et on peut comprendre que le spectacle fasse bouillir le sang des plus enthousiastes, quitte à générer des comparaisons parfois bancales chez les plus « fans » dentre eux... Le film de Prachya Pinkaew pose donc beaucoup de questions, ce qui est déjà en soi un mérite (certains diraient une victoire).

Car oui Ong Bak est bien l« actioner » bourrin promis par les images entrevues sur le net ces derniers temps. Oui on y retrouve, si ce nest lesprit, du moins le corps dun art martial rarement (jamais ?) montré de façon si spectaculaire au cinéma. Et oui encore, Ong Bak permet de découvrir un nouvel artiste martial en tant que premier rôle assumant lui même des cascades dangereuses. Ong Bak est effectivement tout cela, pas moins et surtout pas plus. Passons sur un scénario qui nest manifestement pas le point fort du film puisque après tout une série B, de castagne qui plus est, nest pas dans lobligation de nous fournir un script solide à défaut de génial, même sil est toujours mieux davoir un peu bossé cet aspect là car nest pas Bruce Lee qui veut. Passons également sur la qualité globale de linterprétation qui nest pas nécessairement un critère disqualifiant dans le cadre « bourrin », surtout lorsquil sagit dun premier film dun nouveau genre (muay thaï « pian » ?) issu dune industrie du cinéma naissante. Et puis ne soyons pas en reste avec une bande son offrant certes des mélodies agréables (genre music thaï world ?), mais maladroitement utilisées car quasi omniprésentes dès que ça bouge un peu. Passons dailleurs sur toutes les faiblesses plus ou moins flagrantes situées dans le champ du récit « classique », bien que contrairement à un Versus ou un Black Mask 2 jouant la carte de lhumour auto parodique, Ong Bak se regarde au premier degré. Il nous reste donc les scènes daction et de combat.

Bon, cest vrai, là on est en droit de se demander où se trouve la part de cinéma dans tout ça puisque lessentiel a été évacué. Ben normalement dans les scènes daction justement, dans leur mise en scène, dans leur dimension cinématographique et aussi dans le spectacle de la prestation de lacteur principal. Sur ce dernier point Tony Ja prouve énormément, en particulier sur ses capacités athlétiques (il marche vraiment sur la tête des gens) et sa témérité qui nous renvoie, à juste titre, à une époque HK aujourdhui révolue. Mais sa prestation est desservie par une réalisation poussive attestant de labsence dune certaine expérience dans le cinéma daction -surtout lorsque le film lorgne du côté de HK, comme dans les scènes « à la Jackie »- et dun réel regard derrière la caméra, dun projet de cinéma séduisant pour ce qui touche à la partie purement martiale. Ainsi toute la course poursuite à pied, où Tony Ja fait une démonstration de son habileté « jackiechanesque », est-elle conçue comme un jeu de plateformes dont les obstacles se présenteraient de façon trop ouvertement « artificielle », comme posés là exprès. Bien entendu cest aussi le cas dans les films de Jackie Chan, mais à la différence quun réel travail de mise en scène est perceptible dans lélaboration des cascades, prenant garde damener les situations de la façon la plus naturelle qui soit, évitant de poser des éléments de décors visiblement placés pour servir dappuis, générant de lhumour par la cascade et non par sa parodie en « temps réel »... Autant, mais tout de même moins parce que cest une première, pour la poursuite en tuk tuk qui aurait gagnée en force à la présence dune petite circulation (même « fausse ») et de quelques passants supplémentaires sur les trottoirs ici ou là. Cest le genre de détails de mise en scène qui gâche un peu une réelle performance de cascades nous offrant tout de même, au passage, une (vraie) explosion de tuk tuk (encore une première) à faire pâlir les sons et lumières numériques hollywoodiens.

Si laspect action souffre de certaines carences à même de limiter limmersion du spectateur pointilleux (lexpérience vient en expérimentant ne dit-on pas ? ...ah, on ne le dit pas...), les scènes de combat font montre dune mise en scène cohérente avec la dimension « bourrine » du film, à savoir lintention de nous montrer qu « ils ne font pas semblants » (les acteurs et les doublures), ou si peu. Doù effectivement une utilisation un peu trop poussive des ralentis qui tendent, à terme, à amoindrir limpact de certains mouvements spectaculaires et qui en multipliant parfois les angles de vues font leffet dun bullet time du pauvre se substituant au regard du chorégraphe et/ou du réalisateur... Doù également la présence dune caméra « témoin » car se contentant avant tout de capter le mouvement en question de la « meilleure » façon qui soit. Mise en scène cohérente donc, mais absence de chorégraphies, de lidée même de chorégraphie (et de tout ce que cette dernière induit en terme de « raffinement » visuel, à défaut dautre mot...) telle quhistoriquement pratiquée à HK. En guise de chorégraphies nous avons surtout une succession de coups spectaculaires, beaucoup (trop ?) de coups de genoux et de coups de coudes sautés (des 180, des 360, des 540, des 720, des 1000...), des coups avec les jambes en feu, en sortant de leau, en cassant des éléments du décors, en se curant le nez... Bref, un best of de mouvements « casse-gueule » liés entre eux par des séries de violents low kicks/middle kicks/high kicks et autres « kicks kicks » dans les gencives. Les adversaires du héros hurlent comme des combattants UFC passant en prime time aux US à la place du catch et pendant ce temps le réalisateur suit le mouvement, ne le créant pas, ne le magnifiant pas non plus, ne jouant pas de nos perceptions, ne jouant pas de lespace « scénique », ne jouant pas de la personnalité physique de son acteur, ne nous offrant pas son regard, sa touche, son style. Le réalisateur enregistre au mieux les évènements, un peu comme un « beatemall » dans les jeux vidéo ou le personnage progresse à la Street of Rage, sortant des coups spéciaux à un rythme métronomique. Si projet chorégraphique il y a dans Ong Bak, il est à limage de son principal argument de séduction, tout entier concentré dans la violence de ses combats (le côté bourrin) et dans la volonté maladroite den remonter athlétiquement (les flips à foison), mais surtout pas dans lexpression dune vision à même de trouver un prolongement fécond en terme de styles et de techniques purement cinématographiques. Est-ce lié à la nature même du muay thaï, aux limites du réalisateur, au manque dexpérience de léquipe... ? Voilà dautres questions auxquelles devra répondre Ong Bak 2 pour que lon sache si nous sommes vraiment en train de voir surgir un nouveau genre de films darts martiaux comme alternative aux films chinois (yen a vraiment besoin ? Pourquoi pas « en plus » plutôt ?), ou bien plutôt un concurrent tardif sérieux aux « full contacts pian » si chères à lindustrie du B (et du Z) US...

Bilan des courses : un film plein de testostérone pour ceux qui en ont besoin, un nouvel artiste martial à suivre de près, la naissance dun (sous)genre... peut-être, mais sûrement pas la fin du montage/découpage « créatif » des scènes de combat, pas plus que « lactioner » ultime. Certains trouveront ça « rafraîchissant », oui, cest une façon de voir les choses... Violent est peut-être le bon terme ?

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TRANTKAT
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Message par TRANTKAT »

Anton> Waouh! Comment ktu parles trop bien toi!

Chi d'accord avec Seeeeerge... :wink:

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casse_couille
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Message par casse_couille »

ATTENTION SPOILER!!!
Little Lou a écrit :"Fuck votre réalité, elle ne me convient pas"
Lou> ben justement ce film je l'ai ressenti comme ça!!!
puisque meme le fils cède à l'irréel ... en tout cas ke l'ai compris comme ça ...
...par contre pour le coup du géant, les arbres fantomes, le loup-garou (et tu as oublié les siamoises) qui rentrent dans le rang je suis plutot d'accord ... comme si leur originalité était un handicap ... mais en meme temps c'est de cette façon que ces personnages le ressentent ... le géant est triste dans cette petite ville, etc etc...
... Tim Burton n'est plus le meme mais ce n'est pas un adieu c'est une évolution!
"Je préfère pomper d'abord !"
Tsuka

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