Chibi Lou's and Tonton's spotlight thread

Vous pouvez y parler de tout
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Little Lou

Chibi Lou's and Tonton's spotlight thread

Message par Little Lou »

Tonton et moi souffrons de mégalomanie aigue (ne nie pas Tonton, c'est vrai, et tu le sais).
Nous considérons que ce que nous aimons est Bien, qu'il faut le faire partager au reste du monde, et ceux qui ne sont pas d'accord sont des Cons.
Noulouk ne peut pas tirer la couverture à lui tout le temps, ça nous fait froid aux pieds.
Parce qu'on veut faire partager ce qu'on aime pour le plaisir de partager. N'est-ce pas.
Alors, nous aussi, un spotlight thread. Merde. Y'a pas d'raison.
Nous nous relaierons pour vous parler Culture, fieffés cuistres, moi, souvent, Tonton, dans la mesure où son emploi du temps lui permettra.

C'est parti. Je vais vous parler d'un film du debut des roaring seventies, des roaring seventies qui ne savaient pas encore qu'elles allaient roarer puisque ce film date de 1968, donc un peu avant, du temps où on savait parler de sexe, une fiction-documentaire plus particulièrement, je vous entends déjà bailler d'avance mais retenez votre souffle les gars, et les filles, surtout les filles, parce que ce documentaire est un must absolu pour les personnes oestrogénalement avantagées.

Il s'agit de "FLESH", de Paul Morrissey, aussi connu sous le nom de "Andy Warhol's FLESH"; un des volets de la trilogie "Flesh", "Trash" (1970) et "Heat" (1972) du meme Morrissey, titres pour le moins aguicheurs.
Cette trilogie raconte l'histoire d'un jeune prostitué mâle et de sa lente descente aux enfer précipitée par l'héroine.
Et l'année 1968 de découvrir Joe d'Alessandro, l'homme parfait.
Parfaitement.

Paul Morrissey filme un homme en nu intégral, et, sous toutes les coutures, je dis bien, sous toutes les coutures, attendez je le réécris en gros SOUS TOUTES LES COUTURES, Joe d'Alessandro est parfait.
Sa voix est horrible, d'accord. Mais on lui pardonne. Quand on voit son postérieur, par exemple. Ou quand on voit comme il est convaincant lorsqu'il mime (?) l'orgasme, lors d'une mémorable scène de fellation dans un salon de coiffure, sous l'oeil blasé de deux travestis.

Mais je m'égare, il faut que je vous parle du film. Public masculin hétérosexuel en manque de culture, je m'adresse aussi à vous, si vous n'etes pas déjà partis. Car malgré quelques longueurs, "FLESH" offre quelques beaux moments de cinéma, quelques beaux moments de cynisme, quelques belles scènes de vrai sexe.

Une des plus belles scènes qu'il m'ait été donné de voir en ce bas monde, est la scène où Joe d'Alessandro, nu, recroquevillé, observe son fils bébé qui joue sur le tapis, à la meme hauteur que lui. Il n'y a pas de son, la scène est vécue sur le mode de la bulle. Et c'est extremement beau. Et innocent, je tiens à le préciser, bande de pervers. (Rien que de très innocent aussi dans les photos que je poste ci-dessous, je vous jure).

Il faut voir "FLESH", pour ces instants de grace que Morrissey est parvenu à immortaliser. (ET pour les gays et les meufs de ce forum, le corps magnifique de Joe d'Alessandro. Wow. Oh wow.)

Quelques photos pour vous récompenser d'etre allés au bout de mon pavé (elles ne sont pas tirées du film, c'est juste pour vous donner une vague idée)

Image

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http://www.carlottafilms.com/fiche.php? ... ue=galerie

http://www.merz-akademie.de/projekte/em ... waldon.jpg

http://www.imdb.com/title/tt0062979/

Toutes les bites ne sont pas moches. Regardez "FLESH", et vous verrez que celle de Joe d'Alessandro est vachement belle.

Sur ce, bonne nuit (moi je vais faire de beaux reves).

PoppyZ

Message par PoppyZ »

le mssieu dont tu parles a aussi joué dans le <JE T AIME,MOI NON PLUS> de l ami Gainsbourg.Sa mission? Sodomiser la jolie Jane Birkin...
hum...décidément,ce forum est dangereux... :oops:

Little Lou

Message par Little Lou »

Tssssk, Jane Birkin n'en méritait pas tant; cte vieille taupe va.

Merci pour l'info en tout cas, PoppyZ! ^^

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den
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Message par den »

la scène est vécue sur le mode de la bulle
histoire de me cultiver, c'est une métaphore de ta confection ou une technique cinématographique des 70's...ou ..autre?
"la vie est plate comme mon ex, courte comme mon sexe, triste comme mes textes"_le klub des loosers

Little Lou

Message par Little Lou »

Métaphore de ma composition, parce que j'écris magnifiquement bien.

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Tsuka
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Message par Tsuka »

En plusse Jane Birkin y parait qu'elle a plus du tout d'accent, elle le reprends juste quand elle fait du chaubize.

Little Lou

Message par Little Lou »

Ça doit etre dur de penser à garder l'accent quand on se fait sodomiser par Joe d'Alessandro.












...pardon.

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TRANTKAT
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Message par TRANTKAT »

Je veux bien être associé à ton nom ma Lou même dans cette entreprise riquée... Se frotter à Boulouk dans cet exercice est une douce folie.

Mais j'accepte par amour, pour la vie.





Tout à l'heure j'avais tapé un post sur le cinoche mais bien sûr Explorer de notre ami Bill m'a fait un erreur de type 2 qui m'a fait perdre ma prose et forcé à rebooooooter...



J'ai la flemme. On verra une ôt'fois.

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Balak
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Message par Balak »

hahaha, un p'tit conseil de bases amis n00bs, mettez des nichons, pas des gays avec des bébés qui font calins putain.
on dirait des posters d'adolescentes MERDE.
sur ce j'vais a l'école bordel.

y'a des jour on a envie de buter tout le monde.
You're going to burn in a very special level of hell. A level they reserve for child molesters and people who talk at the theater.
— Shepherd Book

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patrouchef
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Message par patrouchef »

Balak président !

Balak président ! Four more years ! Four more years !
"Girogirogirogirogirogirogirogirogiro !!!."

PoppyZ

Message par PoppyZ »

Little Lou a écrit : Merci pour l'info en tout cas, PoppyZ! ^^
de rien.c est bien de partager. :wink:
sinon,il me semble que la trilogie de Morissey passe encore au CHAMPO,dans le quartier de Cluny...Faudrait vérifier.
Avis aux (a)mateurs...

Little Lou

Message par Little Lou »

Buluske, je te méprise, vieux schnock.

PoppyZ, t'es mon seul copain sur cette terre. Toi et Tonton.

Don't give up on Bill Gates Tonton, je suis curieuse de voir sur quoi va porter ton premier choix.

Ce soir, je vous parle de Margaret ATWOOD, et je m'en fous que tout le monde s'en foute. è___é

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lapetitearaignée
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Message par lapetitearaignée »

je me sens seule d'un coup.. y'a comme un grand courant d'air glaciale.... je vais me draper dans ma solitude............. :cry: :cry: :cry: :cry: :cry:
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Little Lou

Message par Little Lou »

Ooooh mais non ma p'tite naraignée, tu sais bien que je ne le pensais pas, c'est Buluske il m'a mise de mauvaise humeur parce qu'il a ses règles. Rien de bien grave.

Spotlight thread session number two, c'est parti.

D'aucuns qualifieraient Margaret ATWOOD de "féministe", mais je me suis assez exprimée sur le sujet pour ne pas céder à cet épithète, et d'aucuns est un abruti si vous voulez mon opinion. Car il y a tellement plus à dire sur cet auteur canadien qui fait partie du panthéon de mes écrivains adulés et infiniment respectés, sur la foi d'un seul de ses livres que je relis régulièrement: The Edible Woman. Soit "La Femme Comestible", littéralement.

Ce roman parle de Marian, une Canadienne qui mène une petite vie pépère, partagée entre son job - enquetrice pour une société de sondages, travaillant avec les Office Virgins, trois vieilles filles qui n'ont jamais connu les joies du sexe mais qui aimeraient désespérément y gouter - sa colloc, Ainsley - dont la dernière lubie est de se faire engrosser par un irresponsable, afin de pouvoir élever le gosse toute seule, décidant qu'on peut largement se passer des hommes dans l'éducation d'un enfant - sa meilleure amie, Clara - un utérus avec une tete par-dessus, une machine à faire des bébés - et enfin, son petit ami, Peter, un gros beauf qui pourrait servir de porte-drapeau à Nature Chasse Peche et Traditions.

Un soir, Peter fait l'amour à Marian dans une baignoire vide - pourquoi toujours la baignoire s'interroge-t-elle - ensuite, il la demande en mariage. Comme ça. Parce qu'il la trouve "raisonnable".
A partir de là, la vie pépère de Marian bascule. Quelque chose cloche, mais ne sachant pas exactement quoi, elle fait comme n'importe quelle femme à travers le monde: elle reporte ses problèmes sur la nourriture. Et coupe de plus en plus de choses de son alimentation - la viande, parce que c'est de l'animal mort, le gâteau, parce que sur sa langue la texture lui fait l'effet de millions de petits poumons écrasés, les carottes, parce que les bâtonnets ressemblent à des doigts, le riz au lait, parce qu'on dirait un agglomérat de larves - etc.

Heureusement, Marian fait la rencontre salutaire de Duncan, grâce à un sondage qu'elle effectue sur une marque de bière.

Le problème - puisque Marian en a décidemment beaucoup - est que Duncan est un ouf. Un vrai. Il peut regarder pendant des heures le mouvement des vetements dans une machine à laver, nourrit une passion débordante pour le repassage de vetements, et son désir le plus cher est de se transformer en amibe (sic).

The Edible Woman parle de la femme, de l'image de la femme, de l'amour, de l'image de l'amour, de l'enfant, de la famille, de la société occidentale à une plus grande échelle; ce livre traite de la guerre des sexes en épargnant au lecteur les clichés féministes gnan-gnan, et dieu sait qu'ils sont pourtant nombreux et que l'écueil est difficile à éviter, mais Margaret ATWOOD maintient le cap grâce humour extremement incisif et toujours réjouissant (si les situations frisant l'absurde décrites dans ce bouquin ne vous arrachent pas le début d'un sourire, je rends mon tablier).

Lisez, bande de gens, ce livre est un chef-d'oeuvre, et si vous n'avez qu'un seul livre en anglais à lire de toute votre vie, ce sera celui-là.

La couv'

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Le lien Amazon (profitez-en, il est en promotion, yay!)

http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/0 ... 81-2253806

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sonwukong
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Message par sonwukong »

8O

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