Chibi Lou's and Tonton's spotlight thread
- Fred
- Otaking !
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Comme Catosque, entre religion et secte, je ne vois pas de différence autre que le fait que les religions sont des sectes dominantes et essaient d'étouffer les autres sectes... Avec le temps elles se sont calmées et lissées, c'est tout!
Personnellement je vois les religions et sectes comme les antidépresseurs refuges de ceux qui ne sont pas assez mûrs pour affronter seuls la vie... En même temps je suis conscient que je suis le fruit passif de mon éducation où l'on ne m'a pas embêté avec la religion, et que dans d'autres conditions j'aurais peut-être eu des idées toutes autres...
Si je peux me permettre: voici un lien avec des conf vraiment très intéressantes: c'est là et ce sont des conf diffusées cet été sur France culture.
Personnellement je vois les religions et sectes comme les antidépresseurs refuges de ceux qui ne sont pas assez mûrs pour affronter seuls la vie... En même temps je suis conscient que je suis le fruit passif de mon éducation où l'on ne m'a pas embêté avec la religion, et que dans d'autres conditions j'aurais peut-être eu des idées toutes autres...
Si je peux me permettre: voici un lien avec des conf vraiment très intéressantes: c'est là et ce sont des conf diffusées cet été sur France culture.
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- Otaking !
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Tiens, c'est marrant...ben en gros tu es un esprit, tu es bon mais tu es souillé alors il faut que tu sois meilleur, alors tu utilises des procédés comme des petites boiboites éléctroniques qui te disent quoi faire
des habittants de Zalem en puissance, si je pige bien ? (ou je me trompe de manga ?)
Si je ne prends en compte que le "rien de bien méchant", alors...... rien de bien méchant à la base me dirait vous mais après c'est la mise en application qui fait défaut (don de tes biens etc etc)
ça n'a pas beaucoup d'importance ^^entiérement d'accord sauf que la on parlait de représentant influant (comme ton cruise) de nos jours et donc leur risque présent.
Tiens, je vais aller un peu plus loin : quelle différence entre donner une certaine quantité de pognon à un chef de secte sans bien savoir ce qu'il va en faire (frais de gestion et de propagande et tout ça) et donner une quatité équivalente de son pognon à des chefs d'état sans bien savoir ce qu'ils vont en faire (gestion du pays et tout ça)...
... au final, tous ces chefs s'en mettent un bon paquet dans les poches, tout pareil.
Kataouh tataouh
- TRANTKAT
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Est-ce que notre laïcité chérie n'est pas une forme de religion? Ou de sectarisme?...
Pour ma part, je l'assume comme tel. Tout comme le "scientisme" ou le cartesianisme.
C'est "Notre" mode de pensée, c'est tout.
Edit> Ron Hubbard, auteur de SF et fondateur de la Scientologie, reprend la thématique du "Surhomme" et du "Peuple Elu"... Sa pensée est tournée vers l'amélioration de soi vis-àv-is des "mauvais".
Les "Mauvais" sont ceux qui restent dans leur condition misérable et s'en plaignent sans agir.
En gros, c'est simpliste ET de droite.
C'est Le rêve Américain, quoi.
Pour ma part, je l'assume comme tel. Tout comme le "scientisme" ou le cartesianisme.
C'est "Notre" mode de pensée, c'est tout.
Edit> Ron Hubbard, auteur de SF et fondateur de la Scientologie, reprend la thématique du "Surhomme" et du "Peuple Elu"... Sa pensée est tournée vers l'amélioration de soi vis-àv-is des "mauvais".
Les "Mauvais" sont ceux qui restent dans leur condition misérable et s'en plaignent sans agir.
En gros, c'est simpliste ET de droite.
C'est Le rêve Américain, quoi.
Modifié en dernier par TRANTKAT le mar. 05 oct. 2004, 15:43, modifié 1 fois.
A la la, la religion... c'est autre chose que stade 2 ton thread maintenant, hein lou ?
Je pense que surtout les gens ont parfois besoin de croire.
penser qu'il existe un "ordre" ultime, nier le chaos qu'on peut naturellement ressentir quand on veut comprendre la vie, c'est rassurant, voire fortifiant. On se disperse moins dans nos doutes et incertitudes (quand on en a) et on peut se fixer sur des choses precises se donner un but dans la vie... et c'est bcp plus interressant quand on fait ça en groupe et que l'ordre auquel on souscrit a reçu ze seal of quality... ouais, on se
reunit le week end, on voit plein de mondes, on se fait des BBQ, des match de foot...
En regardant les gens qui ont une religion j'ai l'impression que croire apporte un certain equilibre... un peu comme le physicien qui a besoin de se fixer un repere pour etudier la mecanique... je trouve que les gens qui ont une religion ont d'une certaine façon raison lorsqu'elle leur permet de depasser leurs incertitudes et de s'accomplir. Malheureusement il y a des exces.. par exemple, certains plus malins et plus habiles comprennent mieux la nature humaine ses defauts et les exploitent pour manipuler les plus fragiles...
Attention, je ne juge en rien le contenu des textes, ou bien les verités proposées par chaque religion... ce qui importe c'est comment les gens qui les partiquent vivent, s'ils sont heureux... un peu comme si la fin justifiait certains moyens... pacifiques, evidemment.
la moralité de tout ça ? d'abord une palissade : que ceux qui ont besoin de croire croient, tant que ça leur fait du bien, et que ça ne fait pas de mal aux autres...
euh sinon.. si quelqu'un a un trombinoscope des paroisses d'iles de France... chuis sur qu'en entrant dans l'une d'entre elle, au préalable, judicieusement choisie, ça pourrait m'apporter equilibre et bien-etre...
Enfin, de tout façon ça va faire un sacré bordel quand les extraterrestres debarqueront sur terre... dans 25 ans.. ouais, les nones sortiront des leurs ordres, et comme ils ameneront un remede de jouvence eh ben tout le monde redeviendra jeune et bo comme des lapins... mais pour ça j'ai besoin de votra aide.. car il se trouve que je suis le seul qui suis apte à ...
Je pense que surtout les gens ont parfois besoin de croire.
penser qu'il existe un "ordre" ultime, nier le chaos qu'on peut naturellement ressentir quand on veut comprendre la vie, c'est rassurant, voire fortifiant. On se disperse moins dans nos doutes et incertitudes (quand on en a) et on peut se fixer sur des choses precises se donner un but dans la vie... et c'est bcp plus interressant quand on fait ça en groupe et que l'ordre auquel on souscrit a reçu ze seal of quality... ouais, on se
reunit le week end, on voit plein de mondes, on se fait des BBQ, des match de foot...
En regardant les gens qui ont une religion j'ai l'impression que croire apporte un certain equilibre... un peu comme le physicien qui a besoin de se fixer un repere pour etudier la mecanique... je trouve que les gens qui ont une religion ont d'une certaine façon raison lorsqu'elle leur permet de depasser leurs incertitudes et de s'accomplir. Malheureusement il y a des exces.. par exemple, certains plus malins et plus habiles comprennent mieux la nature humaine ses defauts et les exploitent pour manipuler les plus fragiles...
Attention, je ne juge en rien le contenu des textes, ou bien les verités proposées par chaque religion... ce qui importe c'est comment les gens qui les partiquent vivent, s'ils sont heureux... un peu comme si la fin justifiait certains moyens... pacifiques, evidemment.
la moralité de tout ça ? d'abord une palissade : que ceux qui ont besoin de croire croient, tant que ça leur fait du bien, et que ça ne fait pas de mal aux autres...
euh sinon.. si quelqu'un a un trombinoscope des paroisses d'iles de France... chuis sur qu'en entrant dans l'une d'entre elle, au préalable, judicieusement choisie, ça pourrait m'apporter equilibre et bien-etre...

Enfin, de tout façon ça va faire un sacré bordel quand les extraterrestres debarqueront sur terre... dans 25 ans.. ouais, les nones sortiront des leurs ordres, et comme ils ameneront un remede de jouvence eh ben tout le monde redeviendra jeune et bo comme des lapins... mais pour ça j'ai besoin de votra aide.. car il se trouve que je suis le seul qui suis apte à ...
GOD FINGER!!!!
- bobogrey
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Bon je vais rien apporter de nouveau au niveau réflexion sur la religion les sctes etc... parce que j ai pas le talent pour le faire...TRANTKAT a écrit :Les scientologues izont fait "Battlefield Earth"... et ça, c'est impardonnable.
Mais c clair que ce qui discréditent le plus la scientologie c est Battlefield Earth rien que l affiche

et l électromètre aussi
"Got a Gun,
Fact I Got Two,
That's Okay, Man, Cos I love God!"
Fact I Got Two,
That's Okay, Man, Cos I love God!"
Parce que j'aime bien avoir un train de retard et arriver un peu après la bataille, ai été voir ce jour "STEAMBOY" de Qui-Vous-Savez.
ATTENTION, SPOIL.
Un mot? Ambitieux, à juste titre.
Deux mots: Grandiose, épastrouillant.
Ils l'ont fait. Ils l'ont vraiment fait pour de vrai, et le résultat, on l'a déjà dit, est impressionant. Le moindre boulon, le moindre jet de vapeur est impressionant. C'est beau, on en prend plein la gueule, et on essaye de ne pas cligner des yeux pour bien embrasser la moindre demi-seconde de ce truc. Techniquement, esthétiquement, c'est un monument.
Seulement voilà, parce qu'il y a un "seulement, voilà": où sont les personnages? Que défend Steamboy? Où va l'histoire? Les protagonistes sont falots, les tensions dans leurs rapports, inexistantes, les rebondissements dans le scénario s'enchaînent dans l'indifférence générale. Tiens, papa est vivant. Tiens, papy a tiré sur papa. Tiens, papa est re-vivant.
Steamboy est en fait une monstrueuse mise en abyme. La morale de l'histoire est de privilégier l'humain sur la machine, ça, on l'aura bien compris. Mais paradoxalement, face au manque de consistance des personnages, on n'a d'yeux que pour la merveilleuse tour si bien dessinée, animée, une merveille de technologie. C'est elle seule, le personnage central, et elle écrase tout sur son passage. Steamboy aurait dû s'intituler Steamtower. Le message initial, trahi par la forme, ne porte pas.
Eddy Steam, le père, et Lloyd Steam, le grand-père, sont Otomo. L'un, aux commandes de son immense joujou, son film, s'émerveillant de ses possibilités, grisé de puissance, mais la machine lui échappe complètement; l'autre ayant la nostalgie du rêve et de l'enfance, avec ses petits chevaux de bois: il aimerait vaguement revenir aux sources, donner un sens à cette mécanique monstrueuse. Au milieu, leur synthèse schyzo: Ray Steam. Un personnage qui n'existe pas, qui n'existe que par le déchirement de ses deux avatars. Et qui est pourtant supposé être le héros éponyme(!).
Dès lors, le film, comme la tour, n'est pas viable. Il oscille, s'emballe et implose.
Steamboy est véritablement bancal et monstrueux. Beau, splendide, magnifique, mais aussi branlant et inabouti. On se demande, comme Lloyd Steam, si plus de magie et moins de technique n'auraient finalement pas été mieux. Si ce n'était pas "trop". Si on aurait pas mieux fait de privilégier l'humain, le message véritable, plutôt que la fabuleuse machine.
ATTENTION, SPOIL.
Un mot? Ambitieux, à juste titre.
Deux mots: Grandiose, épastrouillant.
Ils l'ont fait. Ils l'ont vraiment fait pour de vrai, et le résultat, on l'a déjà dit, est impressionant. Le moindre boulon, le moindre jet de vapeur est impressionant. C'est beau, on en prend plein la gueule, et on essaye de ne pas cligner des yeux pour bien embrasser la moindre demi-seconde de ce truc. Techniquement, esthétiquement, c'est un monument.
Seulement voilà, parce qu'il y a un "seulement, voilà": où sont les personnages? Que défend Steamboy? Où va l'histoire? Les protagonistes sont falots, les tensions dans leurs rapports, inexistantes, les rebondissements dans le scénario s'enchaînent dans l'indifférence générale. Tiens, papa est vivant. Tiens, papy a tiré sur papa. Tiens, papa est re-vivant.
Steamboy est en fait une monstrueuse mise en abyme. La morale de l'histoire est de privilégier l'humain sur la machine, ça, on l'aura bien compris. Mais paradoxalement, face au manque de consistance des personnages, on n'a d'yeux que pour la merveilleuse tour si bien dessinée, animée, une merveille de technologie. C'est elle seule, le personnage central, et elle écrase tout sur son passage. Steamboy aurait dû s'intituler Steamtower. Le message initial, trahi par la forme, ne porte pas.
Eddy Steam, le père, et Lloyd Steam, le grand-père, sont Otomo. L'un, aux commandes de son immense joujou, son film, s'émerveillant de ses possibilités, grisé de puissance, mais la machine lui échappe complètement; l'autre ayant la nostalgie du rêve et de l'enfance, avec ses petits chevaux de bois: il aimerait vaguement revenir aux sources, donner un sens à cette mécanique monstrueuse. Au milieu, leur synthèse schyzo: Ray Steam. Un personnage qui n'existe pas, qui n'existe que par le déchirement de ses deux avatars. Et qui est pourtant supposé être le héros éponyme(!).
Dès lors, le film, comme la tour, n'est pas viable. Il oscille, s'emballe et implose.
Steamboy est véritablement bancal et monstrueux. Beau, splendide, magnifique, mais aussi branlant et inabouti. On se demande, comme Lloyd Steam, si plus de magie et moins de technique n'auraient finalement pas été mieux. Si ce n'était pas "trop". Si on aurait pas mieux fait de privilégier l'humain, le message véritable, plutôt que la fabuleuse machine.
- Chron
- Synchrone or not synchrone ?
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- Enregistré le : jeu. 06 juin 2002, 12:37
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T'as tout compris ma Lou, et mieux vaut tard que jamais.
D'ailleurs une des anecdotes les plus reprises par les journalistes de l'intervention d'ôtomo à la Fnac est quand celui ci racontait son rapport au modélisme étant gamin, il ne se sentait pas satisfait quand la maquette était terminée, pour lui l'histoire de la maquette se terminait quand son destin avait été accompli : quand Ôtomo gamin s'amusait à faire voler son avion a bout de bras autour de la pièce puis le faisait se crasher, le démolissant, il pouvait alors passer à une nouvelle maquette une nouvelle histoire. On tire ce qu'on veut de cette anecdote, mais ça a fait dire à certains qu'ôtomo détruisait volontairement son film, l'empêchait d'aboutir, pour pouvoir passer à autre chose. S'il lui a donné cette forme c'est peut-être qu'au bout de 10 ans, il fallait qu'il passe à autre chose, quitte à détruire la structure narrative de son film par cette forme... Mais on peut tout aussi bien penser que le film n'est pas terminé et on ne sait pas si Ôtomo est finalement satisfait de son histoire ou non, peut-être que le fait qu'une suite soit déjà en chantier veut dire que non (même si on ne sait pas quelle sera l'implication d'Ôtomo dans ce projet).
>Steamboy aurait dû s'intituler Steamtower.
Steam Castle plutôt (en japonais Steam-jô).
@+
Chron

>Steamboy aurait dû s'intituler Steamtower.
Steam Castle plutôt (en japonais Steam-jô).
@+
Chron
???, ??? ?? ?? ?? ???,???, ? ??? ?? ???
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- Otaking !
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- Localisation : Pertuis
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on peut peut-être se dire que ça constitue l'expression d'un simple constat.La morale de l'histoire est de privilégier l'humain sur la machine, ça, on l'aura bien compris. Mais paradoxalement, face au manque de consistance des personnages, on n'a d'yeux que pour la merveilleuse tour si bien dessinée, animée, une merveille de technologie. C'est elle seule, le personnage central, et elle écrase tout sur son passage.
Bien plus qu'un message humaniste, j'y vois ce qui est : un pseudo-combat machine/humain gagné avant même qu'il soit commencé, parce que tout le monde s'en fout.
Kataouh tataouh
Merci mon Buluske! ^^
Catosme> Je me suis dit ça, aussi. Mais je trouve ça dérangeant, ma petite âme ne saurait le supporter. Mais on peut y voir ce qu'on veut, après tout, j'ai juste livré une interprétation possible.
Chron> C'est exactement ça, et c'est troublant, parce que je n'ai pas osé l'écrire, mais il y a bien une dialectique de contruction et de destruction qui se met en place dans ce film, en parallèle: construire la tour ou la détruire? Construire "Steamboy" ou le détruire?
Catosme> Je me suis dit ça, aussi. Mais je trouve ça dérangeant, ma petite âme ne saurait le supporter. Mais on peut y voir ce qu'on veut, après tout, j'ai juste livré une interprétation possible.
Chron> C'est exactement ça, et c'est troublant, parce que je n'ai pas osé l'écrire, mais il y a bien une dialectique de contruction et de destruction qui se met en place dans ce film, en parallèle: construire la tour ou la détruire? Construire "Steamboy" ou le détruire?
Puisqu'on parle de tout et de n'importe quoi, j'aimerais vous parler du 11ème arrondissement.
Le 11ème arrondissement n'existe pas.
Paris est une entité pensante, qui s'est inventée toute seule et se crée continuellement, on le sait. Et elle a de l'invention, la bougre. Alors, dans son Grand-Oeuvre, pour varier un peu, arrivé au 11ème, elle s'est dit, Pouf, j'existe plus.
Voilà comment le 11ème est un vortex, un trou dans l'espace-temps parisien.
On ne sort pas du 11ème. On ne peut pas s'en échapper à pied. Car le 11ème suit la courbure de l'univers, et si vous essayez d'atteindre d'autres arrondissements à pied, vous vous retrouveriez à votre point de départ, à observer l'arrière de votre propre crâne. Le 11ème est proprement métaphysique.
Reste le métro (oui, car le métro seul, étant souterrain, échappe à cette fichue courbure de l'univers. Ne songez même pas aux bus, malheureux!) pour en sortir (pas pour y aller, évidemment, qui serait assez CON pour avoir envie de plonger VOLONTAIREMENT DE SON PROPRE CHEF dans un vortex, je vous le demande) ("les mecs de Stargate" est une réponse qui ne compte pas, et punie de mort dans certains pays).
Il est universellement connu que, quel que soit l'endroit où vous habitez dans Paris, pour sortir du 11ème et atteindre votre foyer sans encombre, il y aura forcément deux, voire trois changements de métro ce qui, dans la fabuleuse logistique métropolitaine à Paris, est une aberration.
Le vortex qu'est le 11ème est, de surcroît, tellement malin, qu'il se débrouille toujours pour choper une ou deux lignes dont une douzaine de stations sont en rénovations (comptez quatre ou cinq changements en plus).
Quel beau salopiot ce vortex de 11ème.
A part ça, je connais des gens très bien qui habitent le 11ème, sans déconner. Jean-Régis vient tout juste de se remettre de la perte de sa femme, Madeline (en fait, elle n'est pas morte ou quoi, non, c'est juste que, un jour, elle lui a dit: "Non, chéri, aujourd'hui je vais marcher pour aller au boulot, j'en ai marre du métro." Il y a désormais toute une file de Madelines qui se regardent bêtement l'arrière du crâne, à la queue leu leu, tout le long de la rue Oberkampf, et cette file grandit de jour en jour). Et puis il y a Étienne, que j'ai eu dernièrement au bout du portable, eh bien il erre quelque part entre deux changements, dans des stations en perpétuelle rénovation: il va bien, aux dernières nouvelles, les rats et lui s'amusent à décrypter les graffitis. Ha ha ha, sacré Étienne!
Le 11ème arrondissement n'existe pas.
Paris est une entité pensante, qui s'est inventée toute seule et se crée continuellement, on le sait. Et elle a de l'invention, la bougre. Alors, dans son Grand-Oeuvre, pour varier un peu, arrivé au 11ème, elle s'est dit, Pouf, j'existe plus.
Voilà comment le 11ème est un vortex, un trou dans l'espace-temps parisien.
On ne sort pas du 11ème. On ne peut pas s'en échapper à pied. Car le 11ème suit la courbure de l'univers, et si vous essayez d'atteindre d'autres arrondissements à pied, vous vous retrouveriez à votre point de départ, à observer l'arrière de votre propre crâne. Le 11ème est proprement métaphysique.
Reste le métro (oui, car le métro seul, étant souterrain, échappe à cette fichue courbure de l'univers. Ne songez même pas aux bus, malheureux!) pour en sortir (pas pour y aller, évidemment, qui serait assez CON pour avoir envie de plonger VOLONTAIREMENT DE SON PROPRE CHEF dans un vortex, je vous le demande) ("les mecs de Stargate" est une réponse qui ne compte pas, et punie de mort dans certains pays).
Il est universellement connu que, quel que soit l'endroit où vous habitez dans Paris, pour sortir du 11ème et atteindre votre foyer sans encombre, il y aura forcément deux, voire trois changements de métro ce qui, dans la fabuleuse logistique métropolitaine à Paris, est une aberration.
Le vortex qu'est le 11ème est, de surcroît, tellement malin, qu'il se débrouille toujours pour choper une ou deux lignes dont une douzaine de stations sont en rénovations (comptez quatre ou cinq changements en plus).
Quel beau salopiot ce vortex de 11ème.
A part ça, je connais des gens très bien qui habitent le 11ème, sans déconner. Jean-Régis vient tout juste de se remettre de la perte de sa femme, Madeline (en fait, elle n'est pas morte ou quoi, non, c'est juste que, un jour, elle lui a dit: "Non, chéri, aujourd'hui je vais marcher pour aller au boulot, j'en ai marre du métro." Il y a désormais toute une file de Madelines qui se regardent bêtement l'arrière du crâne, à la queue leu leu, tout le long de la rue Oberkampf, et cette file grandit de jour en jour). Et puis il y a Étienne, que j'ai eu dernièrement au bout du portable, eh bien il erre quelque part entre deux changements, dans des stations en perpétuelle rénovation: il va bien, aux dernières nouvelles, les rats et lui s'amusent à décrypter les graffitis. Ha ha ha, sacré Étienne!