Fargo a écrit :Cerveau, sexe et pouvoir de
C. Vidal et D. Benoit-Browayes
Apparemment plus d'actualité et plus nuancé dans ses propos.
Mouais... je dirais qu'il est surtout plus orienté idéologiquement (direction militantisme féministe), à en croire les différents commentaires que je viens de lire, mais pourquoi pas ?
... Ce qui me gène le plus c'est qu'à priori, les auteures récusent le fait que le cerveau soit figé en terme d'évolution.
... Alors que c'est la réalité: la moindre évolution (au sens réel du terme: c'est à dire
structurelle) prend des millions d'années... donc ce positivisme à tout crin visant à balayer l'argumentaire de la psy evo dont la conclusion est que la race humaine est "finie" (au sens où si une évolution de l'Homo Sapiens Sapiens se concrétise, ce sera dans des centaines de milliers de générations... si on arrive jusque-là) pour affirmer sans vergogne "Non, le culturel peut façonner/surpasser le biologique" m'agace assez, j'dois dire.
C'est une façon détestable d'instrumentaliser l'angoisse qu'inspire le principe d'animal moral en repartant dans la direction métaphysique, bien plus rassurante pour les égos.
A croire qu'elles n'ont pas bien compris ce qu'énonce la Psy Evo, puisqu'elles ont besoin de bâtir un mythe pour appuyer leur étude scientifique. ^^
Edit> Fik>
... C'est pas parceque structurellement, ces nécéssités sont communes à chaque individu pour la survie de l'espèce qu'il ne doit pas y avoir de "couilles dans l'potage" en fait... tout simplement.
C'est justement ça, la selection naturelle: les plus fort "dominent", les plus faibles font c'qu'ils peuvent.
Les anorexiques et les homos veulent aussi se faire leur place et fonder un foyer, avoir des enfants, péreniser le fruit de leur existence de lutte... comme le beauf lambda.
... Et ceux qui ne "veulent pas d'enfants" n'obéïraient-ils pas aussi à e schéma, simplement parcequ'ils ont constaté les difficultés que ça engendre pour la survie et temporisent donc en souhaitant accéder à un statut qui -selon eux- leur permettra alors d'enfanter sans avoir l'impression d'y perdre, donc les affirmera comme des dominants... le tout inconsciement, bien sûr.
S'avouer ses objectifs, c'est possible quant on en a les moyens ou qu'on sait intimement qu'on va y parvenir, sinon, on doit se protéger: c'est à ça que sert le mensonge à soi-même.